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| Une journée comme les autres...enfin presque {PV Minoru} | |
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Izu Udagawa
Nombre de messages : 656 Age : 35 Age : 20 ans Malédiction : Un simple petit coup peut lui laisser un bleu énorme sur la peau. Supporte mal la chaleur soudaine Liens familiaux : Petit frère de Minoru, Cousin de Take et Hana Date d'inscription : 12/06/2008
| Sujet: Une journée comme les autres...enfin presque {PV Minoru} Ven 13 Juin - 20:32 | |
| Toujours ce même rêve incessant, ce songe qui hante l’esprit du jeune Udagawa sans qu’il ne comprenne le message qu’Il veut lui faire passer. Mais qui est-Il ? Cette homme à l’allure bizarre semblant sortir tout droit des temps anciens ? Son visage reste flou dans l’esprit d’Izu mais sa présence semble le suivre dans chacune de ses nuits. Voilà pourquoi le jeune japonais a du mal à dormir seul ces derniers temps, constamment, il va retrouver son grand frère dans son lit et se blottit contre lui incapable de rester seul dans le sien, beaucoup trop inquiet. Les bras de son frère ont un véritable pouvoir sur lui, en un seul geste ils arrivent à le rassurer, à le faire se sentir en sécurité, il n’y a aucun autre meilleur endroit au monde que les bras de son grand frère. Dans la vie, les gens cherchent désespérément L’endroit de leur vie, celui où ils se sentiront pour toujours en sécurité, celui où ils pourront venir en temps de trêve, celui où rien ne pourra les atteindre. Izu, lui, n’avait pas mis beaucoup de temps à le trouver, et le sien d’endroit résidait en la chose la plus simple du monde : les bras de son frère Minoru. Depuis tout petit, Izu développe une admiration envers son aîné, plus grand que lui, un peu plus fort, un style bien à lui, une aisance unique et cette façon de ne laisser personne lui marcher sur les pieds, il est LE modèle d’Izu, bien que jamais il ne pourra se comporter ainsi... Parfois, le « petit garçon » rêve d’être comme lui, ne pas être aussi faible qu’il l’est, mais il a toujours eu une certaine aversion envers la violence et l’égocentrisme. Or bien qu’il aime son frère de tout son cœur et même plus, Izu s’est déjà rendu à l’évidence et à déjà vu les ravages que peuvent faire la folie et le noir sur Minoru.{FLASHBACK}
- Qui a osé faire ça ? TOI ?!
Izu tremblait recroquevillé sur lui-même dans un coin de la rue, il n’osait même plus bouger tellement il avait eu peur. Si Minoru n’était pas arrivé, si le temps ne lui avait pas permis de sortir, qui sait ce que ces vilains types auraient pu lui faire. Il était différent des autres et alors ? Pourquoi fallait-il toujours qu’on s’en prenne à lui ? Ok il était faible et ne possédait pas énormément de répartie, du moins pas assez pour se défendre de telles brutes, mais était-ce réellement une raison suffisante pour s’en prendre à lui de la sorte ? Izu détestait vraiment ce type de personnes, mais encore plus il se détestait lui-même. Lâche, voilà le seul adjectif dont il se qualifiait, il était lâche et ne méritait même pas qu’on s’occupe de lui, il aurait mieux fait de disparaître pour ne pas apporter d’ennui à son grand frère. Il savait qu’il était fort – bien plus que lui – et ne risquait rien, il savait que Son héros à lui arriverait toujours à battre tout le monde, mais il voyait aux tremblements de sa voix que cela lui faisait du mal de voir son petit frère dans cet état. Rassemblant le peu de courage qui lui restait, Izu se redressa et se précipita vers son frère qui était déjà en train de frappé un type à terre. S’il ne l’avait pas arrêté, sans doute l’aurait-il tué, Izu en était sûr, en voyant les yeux remplis de noir de son frère, il avait vu et su à quel point une colère noire le ravageait intérieurement.
- Ni-chan…
Sa voix tremblotait encore, il avait mal, mal intérieurement, un feu indescriptible, insupportable…Minoru l’avait alors serré contre lui tout en essayant de le réconforter. Entre temps, le type s’était relevé à l’aide de ses deux amis et avait disparu au coin de la rue. Sanglotant contre le torse de son grand frère, Izu avait reniflé avant de relever des yeux brillants vers ce dernier…
{FLASHBACK} Cela avait toujours été ainsi, depuis tout petit Minoru avait toujours été là pour le protéger. Constamment près de lui, ne le lâchant que rarement, il gardait toujours un œil protecteur sur son jeune frère. Autrefois indissociables, il était rare de voir Minoru sans son petit frère qui le collait, le suivant partout où il allait quand il sortait la nuit. Bien qu’Izu sortait aussi le jour pour aller à l’école, il avait toujours combattu la fatigue pour être un minimum avec Minoru la nuit, seul moment où ce dernier pouvait sortir dehors. Et cela était pareil depuis leur enfance.
Aujourd’hui encore, les deux frères ont gardé des liens très forts, mais ils ne sont plus aussi collés l’un à l’autre comme avant. Minoru a trouvé d’autres occupations qui semblent lui plaire et Izu ne fait que le regarder faire sans rien dire, sans rien montrer de sa tristesse. Izu a toujours été ainsi, faire passer les autres avant lui est sa devise, tant qu’il peut faire le bonheur de ceux qu’il aime tout va bien, il se fiche d’avoir mal, il est prêt à faire ce sacrifice pour voir son grand frère un tant soit peu heureux. La vie ne leur ayant pas fait de cadeau, il pensait intérieurement que Minoru le méritait, il avait déjà assez souffert par le passé, à cause de sa malédiction mais surtout à cause de cette femme se disant mère qui n’a été capable que de rejeter son fils car il était différent et qu’il voulait juste être comme tous les autres.
Pouvons-nous vraiment qualifier cette attitude de maternelle ? Plus Izu y pensait plus il développait lui aussi une colère contre Fubuki. Au fond qu’avait-elle fait de plus pour eux que de les mettre au monde ? Biensur il lui était reconnaissant de lui avoir donner vie et un grand frère tel que Minoru mais après…qu’ont-ils eu de plus ? Rien, du moins pas grand chose. Et croyez le ou non, il n’y a rien de pire dans la vie d’un jeune enfant que de manquer de l’amour d’une mère. L’affection maternelle est la plus importante des choses qui aide un enfant à grandir, à bien grandir, si Minoru a finit par s’enfermer dans cette noirceur qui peuple sa vie d’aujourd’hui, c’était à cause d’Elle et ça, Izu avait du mal à le pardonner. Son grand frère a perdu toute envie, tout espoir d’être un jour normal comme les autres garçons de son âge, alors qu’autrefois il se fichait de souffrir et allait s’exposer au soleil voulant lui aussi en profiter, aujourd’hui il ne sortait plus que quand l’astre lunaire, illuminant la nuit de sa lumière pâle, faisait son apparition. Izu était triste de ce spectacle, mais il savait qu’ils n’avaient pas le choix, il était conscient qu’il ne pourrait jamais voir son grand frère sous la lumière éclatante des rayons de soleil, cet astre flamboyant qu’il redoutait lui aussi mais avec moins de répulsion….
Ce soir-là, Izu rentrait comme à son habitude du lycée. Encore une longue journée harassante de solitude et d’ennui. Franchement il se demandait pourquoi il y allait encore. Il n’écoutait rien en cours constamment dans ses pensées les plus profondes et ne suivait même plus ce que les professeurs lui disaient, bien que souvent ils l’avaient rappelé à l’ordre. A quoi cela lui servait-il ? A rien à part récolter encore des mauvaises boutades et des regards de travers de la part de ses camarades, bien qu’à ce stade là on ne peut plus appeler ça des camarades de classe… Laissant échapper un petit soupir de lassitude, le jeune japonais entra chez lui en traînant des pieds, il n’avait envie de rien, juste un peu de calme et de repos, peut-être même il n’osait pas se l’avouer, de son grand frère auquel il n’avait pas arrêté de penser toute la journée. Que fait Minoru ? Est-il en train de dormir ? Sûrement vu qu’il ne sort que rarement de sa chambre la journée. Mais ne s’ennuit-il pas trop tout seul ? Peut-être aurais-je du rester avec lui aujourd’hui ? Voilà le genre de pensée qui avait tenu l’esprit du jeune Izu loin de sa salle de classe aujourd’hui.
Mais malgré l’envie qui lui tordait le ventre au point de lui donner une étrange sensation dans tous ses membres, Izu se demandait si c’était vraiment une bonne idée de voir son frère maintenant…Avec ce qui c’était passé cet après-midi il redoutait la colère de ce dernier si jamais il voyait la marque sur son bras...Effectivement, depuis qu’il avait mis un pied dans la demeure des Udagawa, Izu s’efforçait de tirer sur la manche de son tee-shirt pour cacher au mieux que possible l’énorme bleu qui violaçait le haut de son bras.*Ce n’était qu’un accident* Se répétait-il sans cesse, juste un petit accident sans gravité. On l’avait bousculé, pas méchamment non – du moins il essayait de s’en persuader – et comme son corps marquait très vite son organisme était trop fragile, un énorme hématome était apparu progressivement sur sa peau. Il n’avait pas eu mal, il n’y avait eu aucune force, c’était juste de sa faute…rien que de la sienne…Mais il le savait, Minoru ne s’en tiendrait pas que là et ne le croirait pas. Il ne voulait pas voir son frère encore une fois énervé et mal par sa faute, alors il préférait tout cacher quitte à lui mentir et inventait une histoire abracadabrante. Il le savait, il pouvait être une source principale d’ennui pour Min alors il évitait le plus que possible d’attirer l’attention sur lui afin d’avoir le moins de problème que possible…Mais c’était sans compter l’imbécillité des gens et leur hypocrisie flagrante. Bien qu’Izu ne faisait jamais rien de mal, sa seule différence suffisait à lui attirer tous les regards. Il n’aimait pas qu’on le fixe, il devenait tout rouge à chaque fois que des dizaines de paires d’yeux se posaient sur lui, ne pouvait-on donc pas le laisser trente secondes tranquille ? Etait-ce bien trop demander ? Apparemment ici oui…
Traînassant des pieds, Izu affichait une moue maussade et ennuyée sur le visage. Il ne savait vraiment pas quoi faire. Il se dirigeait vers les chambres de façon mécanique laissant ses pieds le guidaient son esprit étant bien trop déconnecté de la réalité. De plus, le couloir était sombre, le soleil s’était déjà couché sur la capitale pendant qu’il rentrait chez lui et maintenant la lune avait pris sa place dans le ciel, s’il avait été conscient il aurait eu la présence d’esprit d’allumer la lumière, mais non, il s’était engagé sur ce chemin à l’aveuglette. De toute façon, ce n’est pas comme s’il n’avait pas eu l’habitude de progresser dans le noir. Etant le quotidien de son frère, il avait lui aussi voulu vivre la même chose que lui et petit s’était mis dans les même conditions. Un enfant peut être si simple…Toujours en train de suivre les idées qui traversent leur tête au moment même sans jamais se poser de questions, au fond c’était ça la vrai vie, eux la détenaient, et pourtant, tous la perdaient en grandissant. La vie était mal faite, très même mais aucun d’eux ne semblaient avoir la force ni l’envie de changer les choses. Et c’est ainsi qu’ils vivaient tous, jusqu’à leur mort…
Dernière édition par Izu Udagawa le Dim 15 Juin - 18:41, édité 2 fois | |
| | | Minoru Udagawa X*¤*I'M a MIdNiGtH AnGeL*¤*X
Nombre de messages : 970 Age : 23 ans Malédiction : Ne supporte pas la lumière du jour et les gens qui lui ressemble Liens familiaux : Cousin de Take et Hana et grand frère d'Izu Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Une journée comme les autres...enfin presque {PV Minoru} Sam 14 Juin - 2:03 | |
| « Quelle est cette étrange chaleur? La sensation que mon être entier se consume…Je n’arrive plus à bouger. Je me sens si impuissant…Q’est-ce qui m’arrive? J’ai mal…Ma peau me brûle et…Mes yeux…J’ai beau les ouvrir je n’y vois rien. Il fait si noir…J’ai peur…Maman…Maman…Aide moi…J’ai si peur. Prend moi dans tes bras…Murmure moi ce que tu ne m’as jamais dit…Fait cesser ces larmes qui coulent le long de mes joues…J’ai si mal…Le moindre soulèvement de ma poitrine m’arrache de longues plaintes. Me serrais je une fois de plus approché trop prêt de la mort? Aurais bêtement tenté l’impossible? Il semble bien que oui…Les plaies que je croyais cicatrisées s’ouvrent petit à petit pour déverser leur flot continu de souvenirs et de souffrance…Que quelque un m’aide…Je ne supporte plus cette solitude qu’on m’impose…J’ai bien trop mal…Ma tête tourne…Je perds petit à petit pied dans ce puit sans fin…Je me noie dans ma propre noirceur…Adieu…Je sais que je vais te perdre…Ta douceur, ton innocence, ta bonne volonté, tout ce qui te caractérisait et voué à disparaître…Tu vas lentement t’éteindre avec la lumière dans mon monde depuis toujours absente…Voué à l’échec, tu n’as pas ta place…Tu ne peux survivre…Ça fait mal…Je ne veux pas te voir disparaître…Quel monstre te remplacera? Quelle folie prendra ta place? Une créature sans regrets, sans cette douceur qui te rendait unique…Reviens…Reste avec moi…Aide moi…Bats toi…Fait le pour toi…Fait le pour eux…Ils ont besoin de toi…Besoin de ce que tu es! MINORU! Reviens! »
Un timide cri retentit dans l’obscurité pesante d’une petite chambre. Dans ce noir oppressant on devinait avec aisance la présence d’un être…Homme ou femme, grand ou petit, adulte ou gamin ça n’avait vraiment aucune importance, la seule chose comptant était bien cette détresse. La respiration haletante, de timides plaintes y étaient perceptibles…Noyées dans les abîmes de son univers, elles se taisaient lentement pour laisser place au même silence de plomb. Ce silence si pesant, cette atmosphère qui vous oppresse. Insupportable…Douloureux…Affreux…L’obscurité apportait bien des choses et prenait tout en contrepartie. Intimité garantit. Pas de larmes visibles, pas d’expressions de douleur profonde, pas de mines suppliantes, pas de visage crispé par la peine…Juste du noir encore et encore du noir à perte de vue. Encore une façon astucieuse de cacher la triste vérité. Dissimuler les apparences pour mieux faire croire à une soit disante sérénité, à un bonheur fictif que seul l’absence de preuve peut attester comme étant vrai. Il ne fallait pas s’étonner de cette facilité qu’il avait pour tout cacher. Peine, bonheur, larmes et autres…A quoi bon se montrer faible?! Lui était uniquement là pour réconforter.
Brave petit garçon qui suit ce qu’on lui dit. Tes sentiments à toi?! Tout le monde s’en fout! Soit gentil avec Izu et Take puis ferme là. Ton avis on s’en fout. Avec ton teint pâle, tes cheveux blonds et tes yeux bleus tu ne mérites pas de faire partit de cette famille, tu ne mérites pas de vivre…Ferme là et obéit…Hochement de la tête et le brave petit blond s’exécutait. Toujours câliner les êtres qui lui était chers, ne jamais quitter son petit frère à la tendresse renversante, toujours défendre son cousin si fragile et d’une beauté envoûtante. Minoru n’avait plus de temps pour lui…Quand il n’était pas avec eux il tentait vainement de vivre au soleil. Ne t’approche pas prêt où tu vas te brûler les ailes…Une lumière aveuglante…Un immense sourire sur les douces lèvres d’un enfant et puis plus rien à part des pleurs, du sang et une sirène hurlante…Pauvre petit ange de la nuit attiré par la boule de feu. Reviens, n’y vas pas-tu risque tes belles plumes noires…Reviens…Trop tard…Le bel ange avait une fois de plus perdu ses ailes et restait seul à pleurer.
« Maman…J’ai peur…Je veux pas rester ici…Maman!…Maman? »
Toujours ce silence pesant, écrasant…Quelle mère ferrait subir un tel enfer à son enfant?! Pourquoi devait il rester là, enfermer dans cette pièce si sombre, dépourvue de fenêtre dans laquelle son jeune frère n’avait presque pas l’autorisation d’entrer? Izu…Mon ange, mon petit flocon de neige…Quand viendras-tu apaiser ma douleur de ta chaleur si délicate? Quand tes lèvres frôleront à nouveau timidement les miennes avant de s’unir dans un doux et tendre baiser? Quand tes doigts s’entrelaceront au mien tandis que nos regards pétillant de malice et d’admiration ne se lâcheront plus? Quand viendras-tu me rejoindre dans ce lit si froid? Je peux encore dessiner la forme de ton frêle corps sur le matelas…Mon oreiller a encore ton odeur…Quelle terrible torture m’affliges tu là. Pourquoi mon cœur bats il si fort à chaque fois que je viens à te serrer contre moi? C’est mal…Je sais mais j n’y peux rien. Je ressens toujours ça. Que ça soit avec toi ou Take je n’y arrive pas…Mes anges…
Vous me demanderez sûrement: pourquoi dissimuler ses sentiments? Pourquoi afficher continuellement que vous êtes fort, que rien ne peut vous atteindre et que tout vas bien alors qu’au fond de votre cœur il n’en est pas moins? Minoru vous répondrait sûrement: quand on aime, les êtres portés dans votre cœur passent avant. N’est-ce pas inattendu venant de quelque un de si égoïste que lui? Au premier abord on dirait que oui mais ça serrait lourdement se tromper sur lui. Seul ses proches peuvent témoigner de l’incroyable tendresse dont il sait faire preuve. Il ne se passe jamais un instant sans que Minoru ne ressente le besoin de câliner, embrasser ou voir plus son jeune frère ou encore son cousin. Tous deux sont sans conteste les membres de la famille qui lui sont le plus proches. Il faut dire aussi qu’avec leur caractère ça ne pouvait en être autrement. Bien avant qu’il ne devienne si horrible, le jeune bandé était plus ou moins comme eux bien qu’une jalousie sans borne l’ait toujours habité. Quiconque les touchait se retrouvait en deux temps trois mouvements étalé au sol après avoir subit la colère surprenante de Minoru. Il était toujours là pour eux et ne faillait jamais à sa tâche de protecteur à part en cas extrême. Sa malédiction l’empêchait d’en faire des choses mais la plus harassante restait de ne pas protéger Izu et Take dans de tels instants.
Imaginez un peu dans quel état restait le jeune homme une fois le jour levé. Obligé de rester enfermé dans sa chambre à constamment s’en faire pour ces êtres si fragiles. Ne pas pouvoir les protéger ou être éloigner d’eux l’affectait toujours plus mais évidement, Minoru ne laissait rien voir. Fierté oblige, il ravalait sa peine et son inquiétude et reprenait son travail. Il faut dire aussi qu’avec son boulot il n’avait plus tellement le temps pour ses longues soirées à passer en compagnie de son petit flocon de neige. C’était bien dommage. Comment deux êtres aussi inséparables qu’eux deux avaient put lentement s’éloigner. Malgré son désir de gloire, Minoru aurait dut lui accorder le temps qu’il réclamait. Il n’était pas dupe, le bandé avait grandit aux côtés d’Izu. Il le connaissait par cœur comme s’il l’avait fait. Bien que tous deux ne se surprenait plus vraiment, aucune lassitude ne se faisait ressentir. Un miracle pour Minoru qui était si volage et insatisfait de ce côté-là. En constant besoin d’innovation il était fréquent de le voir avec deux jeunes hommes différents dans la même soirée mais heureusement, son amour pour Izu, comme Take, ne changeait pas lui. Comment le pourrais t il avec de tels anges?!
Question franchement stupide. Il suffisait de voir avec quels yeux il regardait cet fragile petit ange des neige pour comprendre qu’il était bien plus qu’un frère. C’était tout bonnement impensable de le voir en tant que simple membre de sa famille. Avec la relation qu’ils entretenaient il ne pouvait y avoir qu’un simple amour fraternel. Il n’y en avait jamais eut à vrai dire mais Minoru cachait ces amours interdits au plus profond de son âme. Tout le monde le sait mais personne n’en parle clairement. Voilà comment les choses devaient se dérouler. Les liens qui les unissaient et les séparaient à la fois étaient si ambiguës et étranges que plus aucune morale n’existait dans l’esprit du blond. A quoi bon? L’obscurité l’avait aspirée avec tout le reste. Qu’Est-ce que c’est? Une chose bien inutile voyons! Ça ne te servira à rien…Autant l’oublier! Fait ce que tu veux mon mignon et la vie serra plus rose, crois moi! Je te crois…
Emprunter des sentiers escarpés et dangereux ne lui avait jamais fait peur. Casse cou?! Oui, pas qu’un peu. L’aventure l’avait toujours excité comme la quête de choses inconnues et défendues. Il aimait braver l’interdit. Petite tête brûlée qui ne demande qu’à désobéir toujours plus aux ordres et limites données…Attention où tu vas te faire mal…Elle n’avait pas complètement tort. Cette petite voix dans l’esprit du jeune homme qui se faisait déjà si faible dans sa tête savait ce qui le blesserait…Minoru l’as t il écouté? Pas le moins du monde. Malgré les interdits il sortait en plein jour, défendait les punis et le comble: embrassait son frère et son cousin. Un véritable libertin effronté. Une honte pour la famille? Je n’irais pas jusque là…On ne pouvait plus parler de honte, ils en avaient déjà bien assez avec la malédiction pour se soucier d’expérimentation entre gamins mais…Détrompez vous. Le pauvre petit cœur sensible de Minoru battait déjà bien fort à cette époque là. Les tentations il n’a jamais sut y résister comme à l’appel de la chaire…
Rien de mieux qu’un corps chaud…Cette peau si désirable…Quelle soit pâle ou légèrement hâlée, Minoru s’en fichait…Quelle comporte de multiples grain de beauté ou soit d’une uniformité admirable lui était égal. Lui aimait sa texture, sa douceur, sa chaleur…La sensation d’un corps contre le sien…Pouvoir entendre les battements d’un cœur s’accorder au sien, les rattrapaient, ralentir pour mieux accélérer sous un mot, un regard, une caresse ou un baiser…Qu’est-ce qu’il aimait tout ça. Voir un sourire naître sur de tendres lèvres, entendre un petit rire sous un baiser un peu trop significatif ou bien plus…Quand les choses se corsent…Les gémissements, les longs soupirs d’impatience ou de désir, son prénom murmurer encore et encore dans un soupir, un petit cri suivit d’autres…Ce sentiment de supériorité, celui qui vous fait sentir si important, si essentiel pour l’autre. Voilà ce qu’il aimait penser en compagnie d’Izu et Take. S’il avait put il les aurait gardé égoïstement pour lui. Personne ne devait les lui arracher. Ils étaient à lui et il était à eux pour l’éternité. Une promesse d’adolescent à laquelle il voulait croire plus que tout.
« Maman…C’est mal si je les aime? C’est mal si je veux passer tout mon temps avec eux? C’est mal si je veux pleurer avec eux? C’est mal si leur peine devient la mienne et leur joie me fait sourire? Je veux les aimer…Je veux tout leur donner. Je veux toujours les voir sourire… »
« Tais toi imbécile. »
En y repensant, Minoru avait encore mal. Cette gifle il s’en souviendrait toute sa vie. Ça avait sonné comme le « non » qu ‘il redoutait tant d’entendre. Pourquoi? Pourquoi ne pouvait il pas pleinement expliquer ce qu’il ressentait? Pourquoi avait il à se partager entre deux être aussi exceptionnels l’un que l’autre? La vie était si mal faite…Seul dans sa chambre, dans ce lit vide de la présence d’Izu il fixait le mur d’en face, du moins il tentait de le deviner dans l’obscurité pesante. Comment s’y faire?! Il l’acceptait, il en était fier même. Ce n’était pas pour rien qu’il aimait à s’appeler le prince de la nuit mais impossible de s’y habituer. Au fond de lui, Minoru ressentait toujours cette envie brûlante de sortir en plein jour, pouvoir ressentir la douce chaleur du soleil sur sa peau. Quelle sensation cela procurait il? Étais ce la même que celle d’un corps humain? Plus doux? Plus fort? Un long soupir frémissant s’extirpa d’entre ses lèvres avant qu’une douce lumière inonde la chambre de cette tendresse apparente. Pour une fois, il laissa son regard errer avec lenteur sur les tentures suspendues aux murs noirs et blancs. Le jeu de lumière qu’elles offrait était à la fois fascinant et effrayant…Et cette ambiance…Il devait sortir…Vite…
D’un geste las il récupéra son bandeau qui gisait sur la table de nuit et le noua sur sa nuque pour dissimuler son nez. Sa petite habitude, un effet de style et un moyen de cacher ses cicatrices. C’était l’unique chose dont il avait absolument besoin pour sortir. Il se saisit de sa serviette blanche qui trônait sur un des deux fauteuils et l’enroula autour de sa taille histoire de cacher sa nudité. Il avait beau être chez lui, Minoru ne pouvait faire n’importe quoi. Même devant eux il se devait d’être toujours parfait. Vous allez me dire: une serviette? Hé bien oui, cela va vous paraître excessivement narcissique mais pour lui, être habillé avec goût après avoir sélectionné sa tenue pendant plus d’une heure et se vêtir d’une simple serviette pour aller à la douche revenait au même. Il aimait tellement son corps que le montrer revenait au même qu’être habillé. Plutôt amusant mais en même temps…Une fois qu’on avait vus son corps on comprenait pourquoi, croyez moi.
C’est donc en simple serviette qu’il sortit de sa chambre, errant dans les couloirs de la demeure. Seuls les exclamations des enfants rentrant de l’école retentissaient dans la maison, à croire que tous les adultes avaient désertés la demeure familiale. En fin de compte ça n’était pas plus mal. Cette bande de rabats joie se faisaient un plaisir constant de hurler sur leur progéniture pour faire régner un silence catholique qui n’avait rien de naturel. Lui qui vivait constamment dans le calme ne le supportait plus. C’était bien pour cette raison qu’il avait choisit ce travail. Rien que de mieux que l’ambiance délurée des bars à hôtes et bordels. Enfin, là n’était pas le sujets, dans cette atmosphère presque hors du temps il avançait à pas lent et inaudibles dans le large couloir aux murs bleuâtres avant que ses yeux ne rencontrent à un tournant un bel ange…
« Izu… »
Quel sublime prénom pour un ange des neiges vous ne trouvez pas? Il sonnait si bien aux oreilles de Minoru qu’il se plaisait à lentement le prononcer en gardant les yeux fermés et entendre les mignon petits gloussements du concerné. Encore un de leur moment privilégié qu’il aimait tant. Évidement, revoir son frère ne put que faire naître un petit sourire au coin de ses lèvres qui s’élargit très rapidement. Absorbé dans la contemplation de ce visage aux traits si fins et parfait, il était incapable de faire le moindre mouvement. Qu’est-ce qu’il pouvait être beau…Toujours autant dépassé par ce que son frère dégageait, Minoru se surprit à pousser un petit soupir alors que son regard si triste il y a un instant s’était métamorphosé. Devenu d’une tendresse incroyable, il fixait avec ce sourie protecteur Izu, la lèvre timidement pincée. Quel plaisir de pouvoir le revoir. Il en oubliant ce poids si pénible qui pesait dans sa poitrine et son esprit et n’avait qu’une seule envie: le prendre par la main et partir s’enfermer dans sa chambre pour une fois de plus se blottir l’un contre l’autre et se laisser aller à leurs multiples caresses qui finissaient toujours plus ou moins de la même façon… | |
| | | Izu Udagawa
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| Sujet: Re: Une journée comme les autres...enfin presque {PV Minoru} Sam 14 Juin - 15:44 | |
| Ce feu de cheminée qui crépitait dans le salon l’attirait tellement, lui à l’autre bout de la pièce, ses yeux rivés sur les flammes qui dansaient au milieu de l’âtre, il voulait tellement les toucher, plonger sa main au milieu de leurs couleurs flamboyantes, ressentir leur chaleur ennivrait tout son cœur. Il ne demandait pas grand juste de pouvoir y goûter. Réchauffer son corps froid, lui aussi voulait connaître cette sensation de bien être, de chaleur et d’apaisement. La valse des flammes apaisait son esprit engourdi, mais elle l’étourdissait également comme si elle l’invitait à venir danser avec elle : Viens petit n’est pas peur, je ne te ferai aucun mal, viens de réchauffer auprès de moi, tu verras comme la vie est douce à mes côtés, tu verras comme il est bon de ressentir ma chaleur enivrer tout ton être, n’ais-je pas un bel éclat ? Regarde bien ce jeu de couleur, du rouge, du orange n’est ce pas flamboyant ? Je vois à tes yeux éblouis que tu meurs d’envie de me rejoindre, alors qu’attends-tu mon enfant, viens avec moi…Et l’enfant se levait doucement, hypnotisait par une telle merveille et cette voix enchanteresse qui raisonnait dans sa tête, qu’il était bon de se sentir vivant, libre, qu’il était bon de ressentir autant de sentiments en une seule fois, il se sentait pousser des ailes le petit garçon, il n’avait pas peur de tomber, il n’avait plus peur de rien, il se laissait juste attirer et charmer par ce spectacle enivrant, il ne voulait plus rien d’autre à cet instant que de rejoindre le ballet des flammes…
Ses pas s’arrêtèrent brusquement, il ne pouvait plus avancer, quelque chose l’en empêchait. Il sentait sur sa peau des doigts se refermaient serrant son bras à l’en faire souffrir, pourquoi le tenait-on si fort ? Pourquoi lui faisait-on si mal ? Il ne comprenait pas, et ses yeux restaient fixes et immobiles vers la cheminée, il voulait y aller, lâchez le, laissez le goûter à ce plaisir…Mais Elle ne voulait pas, Elle le retenait si fort…Elle lui faisait mal, il grimaça de douleur et tourna son petit visage rond d’enfant vers Sa mère. Elle semblait très en colère, ses pupilles étaient emplies d’un noir d’encre, Elle lui faisait peur, Ses yeux semblaient assassins et ses lèvres tressaillaient sous la colère. Elle avança son visage près du sien et se mit à lui cracher au visage des paroles qu’il ne comprenait pas emplies d’une telle colère qu’il se mit à trembler. Son bras le faisait souffrir, Elle ne le serrait pas si fort que ça mais il n’était pas constitué comme les autres enfants, une simple pression suffisait à lui laisser de grosses marques voire à lui casser quelque chose, Elle le savait pourtant alors pourquoi continuait-Elle ? Ses yeux se mirent à lui piquer, ses jambes tremblotaient sous son poids, des gouttes salées et amères ne tardèrent pas à rouler sur ses joues souillant son si beau visage. Et Elle continuait à lui invectiver de dures paroles qu’il n’était pas apte à comprendre pour finir par le gifler en voyant qu’il ne réagissait pas... Son esprit s’embrouillait, ses yeux devinrent brumeux, il n’y voyait plus rien tant les larmes inondaient ses pupilles à demi-fermées à présent.
*Maman pourquoi me fais-tu si mal ? Maman pourquoi me cries-tu dessus ? Je n’ais rien fait de mal pourtant…Je voulais juste m’approcher de ce beau spectacle. Alors pourquoi es-tu si en colère ? Pourquoi ma joue me brûle-t-elle autant ? Pourquoi m’avoir frapper ? Qu’ais-je fais de mal ? Je ne comprends pas tes paroles, elles sont bien trop compliquées pour moi. Maman tu sais pourtant que je ne peux pas déchiffrer ce langage d’adulte. Ne me regarde pas comme ça s’il te plaît Maman…j’ai peur…si peur…Prends moi dans tes bras, sèche mes larmes, aime moi…je veux sentir ton cœur contre le mien…Alors pourquoi me repousses-tu aussi sèchement Maman ?*
Ce soir-là, Izu n’avait pas dormi de la nuit, ce soir-là il avait continué à pleurer contre l’épaule de son frère, serrer contre lui au point de ne plus pouvoir respirer. Il avait mal…si mal…une douleur indescriptible qui pourtant lui vrillait le corps entier, tordait son ventre et brouillait son esprit. De l’incompréhension…voilà ce qu’il ressentait à présent, et ce visage qui revenait sans cesse devant ses yeux, un visage tordu par la colère, la méchanceté aussi. Biensur il avait déjà vu ce visage, il avait déjà vu cette colère s’abattre de la même façon sur son grand frère, mais il ne l’avait jamais vu aussi près de lui, aussi proche de son visage. Il n’avait vu sa mère dans cet état-là à cause de lui. A présent il ressentait ce que pouvait ressentir Minoru quand Elle le rejetait, à présent il connaissait ce qu’était être rejeter par sa mère, et manquer de cet amour qui est pourtant la source principale du bonheur d’un enfant…
A partir de ce jour-là, Izu perdit complètement la notion du temps, et surtout la notion de qui il était. Il commença à développer une aversion envers sa génétrice, il ne voulait plus la voir, il ne pouvait plus supporter qu’Elle pose ses yeux sur lui, il ne voulait que les bras de son frère, il était constamment avec lui, toujours à se coller à lui, de peur peut-être que lui aussi s’éloigne et le rejette. Il vivait dans la peur de se retrouver tout seul, bien qu’il grandissait son âme d’enfant rester bloquée dans son corps et il n’arrivait pas à devenir un homme. Bien que les années passées, il restait le même gardant ses réactions enfantines et ce doux visage candide. Il se fichait de ce que l’on pouvait blasphémer sur lui, rien n’importait plus, sa vie s’était arrêtée ce jour-là, quand Sa mère l’avait repoussé, tout s’était alors figé et rien ne serrait plus jamais comme avant, quoique rien n’avait jamais été comme cela aurait dû l’être. Si Minoru n’avait pas été là, s’il n’avait eu personne à qui se raccrocher, sans doute se serait-il laisser mourir, il ne trouvait plus de bonheur à vivre, il voulait juste dormir et ne plus se réveiller, il voulait réchauffer son corps glacé une bonne fois pour toute, et partir avec cette chaleur qui l’attirait tant mais dont il ne pouvait pas goûter les vertues.
Quelle douloureuse constatation pour un enfant, se rendre compte que l’on est pas comme les autres et que l’on ne le sera jamais, il n’y a rien de plus fort et de plus destructeur. Mais il faut apprendre à vivre avec et ce n’est pas toujours facile. Encore aujourd’hui Izu ne comprend pas très bien la malédiction qui s’est abbatue sur sa famille. Injustice, un mot qui tourne dans sa petite tête, il n’a jamais aimé ce mot, il lui donne envie de vomir, tout comme il n’a jamais apprécié se poser la même question : Pourquoi ?
*Je voulais juste vivre comme les autres, chanter, danser, rire, m’amuser, avec eux, avec tout le monde, aimer les gens, aimer la vie, mais cela m’est interdit. Sous un mur que je me suis construit petit à petit au fil des années, je souris et je ne montre rien de ce que je ressens mais au combien j’ai envie de crier, d’hurler toute ma souffrance, qu’on m’entende, je cherche une raison au mal que je ressens, je cherche une raison à cette fatalité tombée sur ma famille mais je finis toujours par me buter contre le même mur, ce mur encore plus froid que mon âme, fait de béton que je n’arrive pas à transpercer. Comme j’aimerai être fort, comme j’aimerai pouvoir détruire cette barrière qui m’empêche de les rejoindre. Laissez moi sortir…Laissez moi vivre ! Je déambule dans la rue, sur les trottoirs bondés de gens, et pourtant j’ai l’impression d’être seul, ils ne me voient pas, je suis seul, seul au monde, moi je les vois Eux, tout ces gens stressés par leur vie monotone, ils ne se rendent pas compte de ma présence et même si je hurle JE SUIS LA, je continue à être invisible à leurs yeux. Je grandis sans vraiment le vouloir, j’observe tout autour de moi et je me dis : alors c’est ça la vie ? Que c’est compliquée la vie quand on ne nous l’a jamais appris, apprendre comment l’apprivoiser, apprendre comme ne pas être manger par elle, mais c’était bien trop compliquer pour Elle… Je veux juste aller là-bas, dans cet endroit où tout sera beau, dans ce lieu où je serais libre, dans cet Eden où nous serons heureux, ensemble, comme autrefois…Je ne veux plus souffrir, je ne veux plus Les voir souffrir, je veux me retrouver, je veux que nous nous retrouvions…Je veux simplement rire…*
Marchant dans les couloirs vides et sombres de la demeure des Udagawa, l’esprit d’Izu s’envolait vers d’autres espaces, il avancait sans se rendre compte d’où il allait, il continuait juste pas à pas dans ce lieu qu’il connaissait par cœur, car il était l’endroit où il avait vécu depuis sa naissance, un endroit rempli de souvenir, une prison, une cage, un repère où s’abriter, un lieu où panser ses blessures…Il ne faisait plus attention aux choses qui l’entouraient, perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas qu’il était dans ce couloir depuis 20 bonnes minutes, à avancer très lentement, il ne remarqua pas non plus quand son frère apparut au bout du couloir. Ce n’est quand percevant le doux son de sa voix, entendant son prénom prononçait de façon si tendre qu’il se rendit compte du lieu où il se trouvait.
Redescendant petit à petit sur terre, ses yeux semblèrement s’allumer d’une lumière étrange, comme si il reprenait vie à cet instant précis. Levant son regard, il devina la forme d’un corps à quelques mètres de lui, puis ses yeux finirent par se fondre dans l’obscurité et il put enfin distinguer le visage de son frère. Seulement vêtu d’une serviette blanche nouée autour de sa taille, le corps de Minoru se dévoilait totalement aux yeux du « petit garçon », encore plus beau que dans ses souvenirs, beaucoup plus alléchant chaque jour. La vision simple de son frère suffisait à réchauffer son cœur, il se remit à battre de plus belle alors que pendant un instant il s’était arrêté aux souvenirs de ces douloureux moments du passé. Qu’il était bon de le voir enfin, après avoir passé la journée à se demander ce qu’il faisait, s’inquiétant de son ennui, ayant peur qu’il fasse la bêtise de sortir et de se blesser. Mais non, qu’il était bête ! Minoru ne ferait jamais ça, il n’était plus comme l’enfant qu’il était avant, à toujours vouloir sortir dehors en plein jour, à présent qu’il avait changé, la nuit avait pris possession de son corps et de son âme. Mais heureusement pour le jeune Udagawa, son frère n’avait pas tout perdu de sa douceur d’avant, il restait le même en sa présence et cela suffisait à rassurer Izu qui avait toujours cette peur au creux du ventre, celle de le perdre.
Un sourire timide et tendre étira alors ses lèvres, ses pieds avaient stoppé leur marche et il contemplait son grand frère doucement. Mais ce n’était pas comme d’habitude…Normalement Izu se précipitait sur son frère en rentrant du lycée, en temps normal il sautait dans ses bras pour retrouver cette chaleur qu’il aimait tant ressentir et sentir les bras forts de Minoru l’entouraient. Mais aujourd’hui, il restait figer dans le couloir, à la même place, ce sourire plaqué sur ses lèvres comme si le temps s’arrêtait à nouveau. Il n’avançait plus, ne bougeait plus, se contentait de respirer faiblement. Si Izu adoptait cette attitude soudaine et désarmante, c’était simplement par conscience d’esprit. S’il s’approchait de lui, il savait qu’il ne résisterait pas, qu’aucun des deux ne résisteraient, et ils se retrouveraient à nouveau dans la chambre de l’aîné à se câliner et se rassurer mutuellement. Oh qu’il avait envie de le retrouver ! Il mourrait d’être serré contre son torse fort et posé ses lèvres glacées sur sa peau tendre et douce, mais il se faisait violence et repoussait le flot de sentiments qui l’envahissait. Si il se laissait tenter, il savait ce qui arriverait, et Izu ne pouvait pas prendre le risque de dévoiler son corps aux yeux de son frère tant que cette marque n’aurait pas disparu. S’il le suivait, Minoru finirait bien par remarquer le bleu qui violaçait le haut de son bras, il le savait, et son frère n’était pas dupe. Il voulait éviter toute confrontation et les questionnements de son grand frère. Il ne voulait pas le voir en colère et triste par sa faute. Il avait déjà trop fait pour lui. Et puis ce n’était pas grave, juste un petit bleu, cela ne le tuerait pas, mais il savait que cela prendrait des proportions gigantesques avec Minoru.
Il était son ange, rien qu’à lui, comme il aimait l’appeler, son petit flocon de neige, qu’il aimait l’entendre lui susurrer ce doux surnom. A cette seule pensée des frissons parcourirent le corps entier du jeune japonais. Le sourire de son frère lui fit rater un battement, non il ne fallait pas qu’il le regarde comme ça, comment résister à un tel regard ?! Il n’y arriverait pas longtemps…
*Tu me serres dans tes bras et tu me réconfortes, sais-tu à quel point tu fais du bien à mon cœur ? Cette tendre chaleur unique qui ne m’appartient qu’à moi, non pas qu’à moi, je le sais, mais j’aime le penser, j’aime penser que tu n’aimes que moi, j’aime croire que tes bras me sont destinés, je veux juste garder cette pensée pour me conforter dans cette vie et continuait d’avancer. Tu me fais sourire et rire en me regardant de tes yeux magnifiques remplis de sincérité et d’amour et mon cœur repart de plus belle, un simple regard de toi et je me sens devenir fort. Tu es celui qui me donne Espoir, mon Espoir à moi, j’en oublis tout, et je ne pense plus à ce fâcheux avenir. Tout seul dans cet univers sombre et inquiétant dans lequel nous sommes plongés au quotidien, tu as su me guidé vers la porte, vers cette lumière, afin que je ne sombre pas moi aussi…Si tu savais à quel point je t’aime…*
"Minoru..."
*Simples paroles soufflées. Rien que de prononcer ton prénom me rend heureux, ma vie n'a besoin de rien d'autre que de toi...* | |
| | | Minoru Udagawa X*¤*I'M a MIdNiGtH AnGeL*¤*X
Nombre de messages : 970 Age : 23 ans Malédiction : Ne supporte pas la lumière du jour et les gens qui lui ressemble Liens familiaux : Cousin de Take et Hana et grand frère d'Izu Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Une journée comme les autres...enfin presque {PV Minoru} Sam 14 Juin - 18:56 | |
| [Bien alors voici la liste des chansons qu'il faut que t'écoute cette fois ci. Elles sont dans l'ordre: Cassis de The GazettE -> http://www.megaupload.com/?d=PX32KCTXKimi ni negai wo de Miyavi -> http://www.megaupload.com/?d=SBRY5P2ADon't know love de Lee Jun Ki -> http://www.megaupload.com/?d=F9OCKYUQMarry U des Super Junior -> http://www.megaupload.com/?d=0XPTA1AHAlors je te préviens tout de suite, si hier tu as frisonnée, tu vas peut-être avoir plus que des frissons cette fois...Moi même j'en ai eu les larmes aux yeux en écrivant un passage...U_U] Pourquoi…Un mot qui revenait souvent dans l’esprit perturbé de Minoru. A peine trois ans et déjà pleins de questions traversaient sa petite tête brune. Le seul problème: la curiosité n’est pas permise. Pas dans une famille comme celle des Udagawa. Chaque question se voyait suivie d’un rejet plus fort et blessant à chaque fois. Les petits sanglots du jeune garçon se perdaient dans sa chambre si froide et si noire. Seul avec lui-même, seul avec sa peine, seul avec ce sentiment de rejet plus blessant que jamais. Ne pouvait elle pas tout simplement lui expliquer qu’on ne pose pas ce genre de questions? Devait elle vraiment hurler? Frapper? Manipuler puis rejeter quand ses plans ne marchaient pas?! Combien de fois as t elle poussé Minoru jusqu’au bord de la mort…Il serrait trop fastidieux de les compter mais demandez plutôt au concerné. Lui le sait, il a attendu avec tellement de joie le jour où il pourrait enfin sortir. Sentir le soleil réchauffer sa peau et ne plus avoir à fuir. Un geste si lâche qui même à l’époque le dégoûtait. Lui n’avait pas le droit à l’erreur, impossible de montrer ses faiblesses, de renoncer. Il devait toujours aller au bout de ses désirs même si ça pouvait signifier perdre la vue ou pire encore, perdre la vie.
Jusque là, ça n’avait pas eut grande importance pour lui. Vivre ou mourir, quelle était la différence quand on ne pouvait sortir au grand air?! La seule chose qu’il avait alors désiré était bien de devenir normal. Ne plus avoir à se cacher du jour, courir sous le soleil brûlant, pouvoir dire avec son beau sourire « J’ai un coup de soleil », rechercher de l’ombre en plein été, transpirer en restant des heures à jouer en plein soleil jusqu’à l’évanouissement…Autant de chose que bien des gens voyaient comme un désagrément mais qui, pour Minoru, représentait le fait de vivre. Rester dans les ténèbres n’avait rien de ce qu’il s’imaginait de la vie. Cette tranquillité, l’obscurité, être plus ou moins le seul à être éveillé, ne rien ressentir d’autre que la fraîcheur de la nuit, admirer en silence le spectacle d’un clair de nuit éclairant le paysage…Voilà les seules choses auquel il avait droit .Ce n’était pas vivre ça. Pourquoi était il le seul à ne pas pouvoir admirer les merveilles du jour et de la nuit en même temps. Se contenter des ténèbres le terrifiait. Seul avec lui-même il priait pour que la lumière revienne dans son monde.
Les dieux sont quelque peu capricieux vous ne trouvez pas? On leur demande un miracle et la seule chose qu’ils sont capable de vous apporter c’est un frère que votre mère se ferra un plaisir de traumatiser et rejeter comme elle s’obstinait encore à le faire pour lui. Minoru avait pensé trop vite…Lui qui n’avait vu dans Izu qu’une source de souffrance nouvelle changea bien vite d’envie au fil du temps. Ce présupposé ennuis était devenu la prière qu’il ne cessait de faire chaque nuit. Il était sa lumière, son soleil qui illuminait nuit après nuit ses ténèbres. Très vite, Minoru ne pouvait plus se passer de cet être si fragile et imaginez son bonheur quand Take vint au monde. Comblé? Oui, ce n’est pas exagéré de le dire. Comment ne pas l’être? Ses petits anges qui lui apportait douceur et joie faisait doucement oublier au jeune garçon la douleur qui le transperçait dans ses moments de solitude.
« J’ai mal…Mon cœur se serre si souvent dans ma poitrine que j’ai finis par m’y habituer. L’expression de douleur qui habite mon visage n’inquiètes plus personne. Se sont-ils seulement souciés de mon état? Je ne crois pas…Maman ne me parle plus depuis que j’ai dut aller à l’hôpital. Je voulait tellement me balader dans le parc sous le soleil que je n’ai put résister…Tout est vite devenu flou…Je ne sentais plus mes membres…J’avais si mal…Tout mon corps me brûlait…J’ai cru que j’allais mourir…Je me suis mit à pleurer encore et encore…Je n’y voyais plus rien…Je ne voulais pas mourir…Pas encore, pas tout de suite…J’attends ma lumière…J’attends le jour où je pourrais enfin sortir en plein jour…Je dois essayer, encore et encore jusqu’à ce que j’y arrive mais…J’ai si mal…Je mets de plus en plus de temps à cicatriser et maman de veux plus me parler après. Je sais que je la déçois…Je ne suis pas comme elle voudrait mais je veux lui faire plaisir…Alors j’essais, je veux y arriver. Je veux voir maman sourire, je veux l’entendre me dire qu’elle m’aime, qu’elle est fière de moi…Tu crois que c’est mal? Tu crois que je n’ai pas le droit? Et si elle ne m’aimait vraiment pas…Qu’est-ce que je vais faire si elle ne m’aime pas? »
Que vas-tu faire? Petit Minoru, que t’arriveras t il le jour où tu comprendras? Ne pleurs pas…Ne retourne plus au soleil…Laisse là. Elle ne mérite pas ton sacrifice. Tu dois vivre, continue de prier, encore et encore jusqu’à ce que tu en perdes la voix s’il le faut. Hurle ta douleur, pleurs, cris ta peine et ta souffrance. Que le monde entier entende tes complaintes, fait en trembler la terre. Que les oiseaux endormit se réveillent et s’envolent par millier dans le ciel sous tes hurlements. Laisse toi aller jusqu’à ce que tes forces t’abandonnent. N’ai pas peur de paraître faible au moins une fois. Tu es vivant alors vis! Tu verras petit Minoru…Tout finiras un jour par aller mieux. Ne te laisse en aucun cas abattre Bats toi. Bats toi contre la souffrance, bats toi contre l’injustice et défend ce qui te tient à cœur. Jamais ne baisse les bras. Tu DOIS vivre! Minoru! Tu m’entends?! Minoru! Réveilles toi Minoru!
Jusque là, cette petite voix dans sa tête qui l’effrayait, Minoru n’y avait jamais prêté attention. Tout ce qu’elle lui disait allait toujours contre ce que voulait sa mère. Pourquoi l’écouter? Il voulait faire plaisir à maman même si elle finissait toujours par lui hurler les pires maux du monde…Tant pis, je veux voir maman sourire un jour. Brave petit garçon, ta gentillesse te perdra…Oui, elle a bien finit par te perdre, voilà l’être que tu es devenu. Regarde toi mon ange…Tu es si beau, si fort, tout le monde t’admire mais tu n’es rien d’autre qu’un monstre. Narcissique, vaniteux, égoïste, violent, froid, prétentieux, jaloux et possessif. Crois tu sincèrement que tu pourras protéger Izu et Take?! Tu n’imagines quand même pas qu’ils continueront à vouloir de toi?! Pauvre fou…Un monstre tel que toi n’a pas le droit d’avoir de beau ange comme eux. Ils ne sont pas fait pour que tu les touches. Laisse les! Éloigne toi en! Tu vas les salir de ta noirceur. N’abîme pas leurs belles ailes de ta cupidité. Ne les blesse pas…Qu’aucune larme ne coule par ta faute, qu’aucun cœur se serre de tristesse pour toi, tu ne le mérites pas Minoru!
Des larmes…Voilà tout ce que de telles paroles avaient finit par faire naître dans ses yeux. Pourquoi lui aussi n’avait il pas le droit d’être heureux? Qu’il veuille faire plaisir à sa mère ou se laisser aller il avait tort. Que faire? Mettre fin à ses jours n’avait jamais été une solution pour lui. S’isoler?! Il l’était déjà assez à son goût et ne tenait pas plus longtemps que plusieurs heures. La folie qui consommait déjà son âme pouvait se révéler dévastatrice en cas d’enfermement trop long. Il ne voulait faire de mal à personne alors il sortait, tant pis…Malgré sa douleur, malgré cet horrible sentiment d’être parfaitement inutile, Minoru s’occupait d’Izu. Il le comprenait et pouvait trouver les mots juste. Parfois un simple câlin suffisait à calmer son petit flocon de neige. A croire que sa chaleur était la seule qu’il supportait plutôt bien, tant mieux…La peine qui rongeait son âme se serrait vu décuplée s’il n’avait put enlacer avec tendresse son jeune frère. Il était si vite devenu vital à ses yeux que ne pas le toucher le rendait dingue.
[Maintenant tu mets absolument Marry U des Super Junior]
« Izu…Mon petit ange blanc…Mon flocon des neiges…Mon rayon de soleil…Si tu pouvais imaginer combien ta présence réchauffe mon cœur…Si tu savais Izu…Je t’ai attendu avec tellement d’impatience…Celui qui saurait me faire retrouver la foi, me donner l’envie de vivre et cessait doucement de brûler mes ailes. Je ne veux plus te quitter…Je veux rester pour toujours avec toi…Mon tendre petit frère…J’aimerai tant que nous ne soyons pas de la même famille. Il ne m’est pas permit de t’aimer. J’aurais tant voulu mais toujours les même barrières nous retienne. J’ai beau te prendre dans mes bras, caresser ta douce peau, me noyer dans tes yeux noisettes et t’embrasser…J’en veux toujours plus. Je ne suis jamais rassasié. Il me suffit de quelques minutes sans toi pour que ma tristesse revienne au galop. Ne me laisse pas Izu…J’ai besoin de toi mon ange, j’ai besoin de ta chaleur, de ton sourire, de ta douceur et de tes grands yeux qui me font frémir de plaisir…Reste pour toujours prêt de moi…Je t’en prie Izu… »
Une nouvelle prière silencieuse…Jamais Izu n’avait put l’entendre, jamais le petit être si fragile n’avait eut l’occasion de savoir à quel point son frère l’aimait. Amour fraternel? Non, loin de là. Il n’y en avait pas eut, ni entre lui et Izu ni entre lui et son cousin. Amour défendu, amour qu’il voulait garder à lui à l’abris de ce monde si féroce et stupide. Les protéger pour toujours de ce monde de fou, de tous ces imbéciles qui peuplaient la terre. Ne jamais voir de larmes perler sur leur si doux visage…Prière bien stupide. Même lui pouvait être une source de leur malheur…Non…Il ne voulait rien entendre. Il ne voulait pas se dire que par ses actes cupides il pourrait les blesser et pourtant…Il en était ainsi. Il avait beau faire des efforts, Minoru ne parvenait pas à ne pas les décevoir. Il ne s’ennuyait pas d’eux, loin de là, il avait juste besoin d’un constant changement et ne savait pas résister. Un beau jeune homme réveillait des pulsions irrésistibles chez lui…Encore un maléfice que les ténèbres lui avait infligé.
« Pardonne moi Izu…Ne pleures pas à cause de moi…Je serrai toujours à tes côtés…Quoi qu’il arrive, même si tu ne veux plus de moi je veillerai sur toi de loin mais ne m’interdis pas de t’aimer…Je t’en prie…Je ne peux pas refouler ça…Insulte moi, repousse moi, déteste moi mais ne me dis pas une telle chose…Je me fiche d’être le seul à aimer, je veux juste pouvoir le faire…Murmurer des « je t’aime » en pensant à toi…Je n’ai pas la force de te le dire mais je fais tout pour que tu le comprennes…Mon petit flocon des neiges…Si tu savais combien je peux t’aimer… »
Minoru aurait put le lui dire. Trois petits mots si simples, si légers et si volatiles mais qui prenaient une importance énormes quand ils sortiraient de ses lèvres. Le grand frère d’Izu avait tellement peur de le voir partir, s’enfuir loin de lui après qu’il lui ait avoué les tourments que lui infligeait son cœur. Étais ce si mal que cela? Devait il réellement ne pas l’aimer? Il n’arrivait même pas à l’appeler « petit frère », les seuls mots qui sortaient d’entre ses lèvres pour l’appeler étaient « Izu », « Mon ange » ou « Mon petit flocon de neige ». Jamais autre chose…Il détestait l’appeler autrement pour la simple et bonne raison que se rappeler qu’ils n’étaient que frère le faisait toujours plus souffrir. Pourquoi fallait il que sa lumière fasse partit de la famille, soit frappé par la même malédiction et doive subir les humeurs d’une mère indigne. S’en était bien trop pour Minoru. Jamais un tel ange n’aurait dut souffrir comme il avait souffert. La vie était tellement injuste…Il aurait donné tout ce qu’il avait, même sa vie si ça avait été d’une quelconque aide. Ça vous parait peut être exagéré mais il était bel et bien prêt à tout pour voir un sourire s’afficher sur ses lèvres et l’entendre murmurer son prénom avec tendresse…Qu’est-ce qu’il ne donnerait pas pour un simple plaisir comme ça qui prenait une importance énorme à ses yeux.
« Ne pleure plus mon ange…Je suis là pour essuyer tes larmes… »
Voué à la protection d’Izu, Minoru vivait constamment dans cette crainte de ne plus le voir. Il ne supporterait un tel abandon…A chaque fois qu’une telle pensée pénétrait son esprit, impossible de s’en défaire. Il mettait parfois une journée entière, jusqu’à ce qu’il le voit pour enfin être soulagé. Une torture de plus que lui affligeait son amour pour le jeune homme. En quelque sorte s’était agréable mais uniquement quand il était avec lui. Imaginez alors sa joie en le revoyant. Cela faisait à peine un jour qu’ils ne s’étaient pas vu et pourtant sa joie était comme s’ils s’étaient quittés durant de longues années. Même passer une heure sans lui revenait à le quitter quelques minutes. Il aimait tellement sa présence, sa chaleur et ce qu’il faisait qu’il était Izu que Minoru ne pouvait plus s’en passer.
Les yeux rivés sur lui et soupirant de bien être il se décida à faire le premier pas. Il aurait dut remarquer cette réserve dont Izu faisait preuve ce soir…Lui qui faisait d’habitude tellement attention au moindre de ses faits et gestes avait été si éblouit par sa beauté qu’il en oubliait le reste. De son pas lent et assuré, Minoru vint s’approcher de lui jusqu’à ce qu’il puisse sentir son souffle sur son visage. Difficile de ne pas le prendre tout de suite dans ses bras mais il aimait tellement prendre son temps qu’il résistait. Étonnant comment le comportement du bandé pouvait changer en sa présence. L’être froid, moqueur et parfois brutal se transformait en véritable agneaux d’une tendresse incomparable et dont les yeux semblaient constamment animés d’une joie débordante…Merci Izu…
Du bout des doigts seulement il suivait avec douceur les traits de son visage. Son rituel qu’il aimait tellement et qui finissait toujours par un doux baiser. Pouvoir goûter aux lèvres d’Izu après une absence bien trop longue pour le blond était toujours un délice. Douce course envoûtante des doigts sur la peau si délicate du petit flocon de neige…Son regard croisant le sien, un large sourire attendrit aux lèvres et cette lueur, cette douceur dans son regard…La vois tu Izu? La comprend tu? Parviens tu à déchiffrer ce que ton grand frère tente de te dire par des gestes, par des sourires et des regards ce qu’il ne peut te murmurer de sa belle voix rauque. Regarde bien petit ange et pose toi les bonnes questions mais ne fuit pas…N’ait pas peur, quelle que soit ta réponse il serra toujours là pour toi, dans les bons comme les mauvais moments. Tu le sais, jamais il ne pourra t’en vouloir, quoi que tu dises, quoi que tu fasses il t’aime trop pour te quitter, t’abandonner…Ne craints rien… [suite sur le poste suivant -_-'] | |
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| Sujet: Re: Une journée comme les autres...enfin presque {PV Minoru} Sam 14 Juin - 18:57 | |
| [Suite et fin] Les douces et envoûtantes caresses de Minoru prirent enfin fin mais quelle fin…Comme à son habitude, le blond vint rencontrer les douces lèvres de son cadet. Tendre baiser innocent. Rien qu’un bonjour qu’il aurait aimé prolongé à l’infini s’il le pouvait. Automatiquement ses bras vinrent lentement encercler la taille d’Izu pour l’attirer contre lui…Sa chaleur, sa douceur, ses lèvres, son odeur…Autant d’éléments qui lui avaient manqués. Son corps et son âme…Contrairement à ce qu’il éprouvait pour Izu et Take, les relations qu’il avait avec d’autres hommes ne ressemblaient en rien avec celles-ci. Pure plaisir corporel, voilà ce que c’était. Pourquoi s’encombrer avec les sentiments alors qu’il avait déjà ses anges, ces êtres si parfaits qui partageaient sa vie et son lit. Quelle joie de pouvoir jour après jour passer un peu de temps avec eux. Même si un jour il ne pourrait plus avoir le privilège de les prendre dans ses bras, le simple fait de les voir sourire le comblerait de joie…Son propre bonheur dans ses cas là ne comptait pas.
Petit soupir de satisfaction et le blond reculait doucement quittant ses lèvres et détachant son corps de celui d’Izu d’à peine quelques centimètres. On aurait put dire dans d’autres circonstances que les sensations qu’ils éprouvaient en le fixant étaient plus que désagréables. Son cœur manquait plusieurs battements pour finir par s’emballer si fort que sa poitrine le brûlait, il avait du mal à respirer mais malgré tout cela, Minoru se sentait si bien qu’il n’aurait échangé sa place contre rien au monde. Difficile de le comprendre quand on ne ressentait pas les mêmes choses mais il ne demandait pas à ce qu’on l’approuve et encore moins qu’on lui die « Je te comprends ». La seule chose qu’il voulait c’était que ces instants à passer avec son frère ne s’arrêtent jamais. Toujours pouvoir le voir, le serrer contre lui durant des heures et échanger les baisers les plus doux qu’il soit. Voilà ce qu’il aimait et désirait plus que tout au monde: passer du temps avec ceux qu’il aimait était un cadeau énorme qui suffisait à le combler. Comme quoi il lui en faut peu pour être heureux.
« Mon petit flocon de neige…Tu m’as tellement manqué. »
Soupira-t-il avec un petit sourire avant de lui piquer un nouveau baiser et glissa sa main dans la sienne mais…Il y avait quelque chose qui clochait. Il n’avait pas remarqué sa façon bien réservée de le saluer mais maintenant tout s’éclaircissait. Minoru n’était pas fou, il connaissait son frère par cœur et savait qu’il était lui aussi prêt à tout pour ne pas réveiller le monstre colérique qui sommeillait en lui. Cacher ce bleue n’était pas une mauvaise chose, au contraire mais Minoru ne voyait pas les choses de la même façon. Quiconque faisait du mal à ses anges en payait le prix fort. Personne n’avait le droit de les faire souffrir. Certes ce n’était qu’un bête bleue mais même si ça n’avait rien de grave, pour le bandé ça l’était. Relevant les yeux vers son frère il avait perdu son sublime sourire, affichant à présent une expression bien plus sérieuse. Même son regard avait changé. Il était passé de tendre et aimant à brûlant de colère et quelque peu peiné. Après tout il n’avait put le protéger…
« Qui t’as fait ça? »
Une phrase qui revenait constamment dans la bouche du grand frère protecteur. Ne pas supporter qu’on touche à ceux qu’il aimait lui bouffait les tripes mais peut importait la colère et le soucis qu’il se faisait, la seule chose qui comptait c’était bien de venger la souffrance de son frère et Take, quand il était mit en cause. Les yeux rivés sur le bleue il attendait une réponse en gardant sa main dans la sienne, l’inquiétude et la peine prenant une place de plus en plus important dans le cœur si fragile de Minoru. En fin de compte il n’était pas si horrible qu’on le pensait, tout dépendait de la personne et de votre façon d’être… | |
| | | Izu Udagawa
Nombre de messages : 656 Age : 35 Age : 20 ans Malédiction : Un simple petit coup peut lui laisser un bleu énorme sur la peau. Supporte mal la chaleur soudaine Liens familiaux : Petit frère de Minoru, Cousin de Take et Hana Date d'inscription : 12/06/2008
| Sujet: Re: Une journée comme les autres...enfin presque {PV Minoru} Dim 15 Juin - 1:31 | |
| Où es-tu ? Que fais-tu ? M’entends-tu ? Dis moi tout…Je ne connais rien de toi, je ne connais pas ton visage, ni qui tu es et pourtant ta présence, je la ressens tous les jours à mes côtés. Ton absence à creuser un vide dans ma vie, même si je t’en veux énormément de ne pas être là, de nous avoir en quelque sorte abandonner, je n’arrive pas à t’effacer complètement dans mon esprit. Même si je dois être déçu, même si je dois être blessé, même si je dois avoir mal et souffrir de tout mon être, je donnerai tout pour au moins Te voir une seule fois dans ma vie. Alors s’il te plaît, peux-tu venir ? Ne souhaites-tu pas au moins une fois voir à quoi ressemble Tes fils ? Nous ne sommes peut-être pas les plus beaux des enfants, les plus sages, ceux qui te laisseront une impression de fierté, mais le même sang coule dans nos veines, nous sommes ta progéniture, alors ne voudrais-tu pas au moins essayer ? Peut-être que pour toi cela ne suffit pas, les liens du sang te sont peut-être inconnus, peut-être as-tu à présent une vie loin d’ici avec une autre famille, je ne sais pas, je ne sais rien. On ne m’a jamais parlé de toi, maman n’a jamais voulu, Elle m’ignorait quand je posais des questions sur toi et la violence de son silence me laissait hébéter, je ne comprenais pas…Je n’étais qu’un petit garçon…un petit être en mal d’amour… Et chaque jour je les vois, Eux avec les leurs, et chaque jour je les déteste encore plus. Leur visage souriant, l’étincelle qui illumine leur regard, leurs rires partageaient, ils se tiennent la main et moi je reste seul au milieu de cette grande cour à attendre…Attendre quoi ? Tu ne viendras pas me chercher, et pourtant je t’ai déjà attendu, pendant de longues heures, avant de me rendre à l’évidence, tu m’as oublié, tu n’as jamais voulu me connaître, jamais je ne pourrais connaître ce petit bonheur. Et je rentrais seul à la maison comme d’habitude. En chemin je les recroisais, ils s’amusaient, allaient acheter des glaces, des bonbons, retrouvaient aussi leur femme. Qu’il devait être bon de vivre ceux-là, mais apparemment je n’avais pas le droit d’accès à ce bonheur.
*J’aimerai seulement que tu sois près de moi…Papa…*
L’ignorance et le rejet d’une mère ainsi que l’absence d’un père, comment peut-on avoir la conscience tranquille en faisant endurer ça à un enfant ? Ignoble était le juste mot, bien qu’encore il ne soit pas assez fort pour exprimer le dégoût que cela provoquer chez lui. Pour rien au monde il ne souhaitait qu’un autre enfant connaisse le même chemin que lui. La douloureuse souffrance qu’il engendre par la suite est bien trop insupportable, même à son pire ennemi il ne le souhaitera pas, c’était bien trop horrible… Juste d’amour, il n’avait besoin que de ça, amour, ne voulaient-ils pas comprendre ? Ou le faisaient-ils exprès ? Les sentiments du petit garçon restaient partagés, entre le désir de voir enfin le visage tant attendu de son paternel et la rancœur qu’il éprouvait envers lui, envers sa mère, envers toute sa famille.
Toute sa famille excepté un des membres : son grand frère Minoru. Ce qu’il ressentait pour lui dépasser l’entendement, les gens ne pouvaient pas comprendre et ils ne comprendraient sans doute jamais. Comme peut-on aimer à ce point un membre de sa famille ? Il avait l’impression qu’on le regardait comme un pestiféré, un être anormal qui n’aurait jamais du voir le jour. Mais le pire, il avait la nette certitude que sa mère regrettait à présent sa naissance. A cette seule pensée son cœur se vrillait en mille morceaux, bien qu’il la détestait pour être aussi ignoble envers eux, pour ne pas les aimer comme elle le devait, elle restait sa mère et voir ce violent rejet le faisait énormément souffrir. Son pauvre petit cœur avait du mal à supporter autant de chose à la fois, sa tête bouillonnait au point d’exploser sous l’effet de toute la pression qui naissait en lui.
« Maman je veux voir Minoru ! Laisse moi aller le voir ! Pourquoi tu ne veux pas que j’aille dans la chambre ? S’il te plaît maman…laisse moi juste voir grand frère… »
Et elle continuait de lui interdire, elle se fichait de voir son visage souillait par les larmes et ses yeux bouffis à force de pleurer. Elle ne voyait pas son cœur brisé en mille morceaux, son frère lui manquait tellement, il avait besoin de ressentir ses bras autour de lui. Mais elle ne comprenait rien, jamais elle n’avait essayé de le comprendre, elle voyait juste en lui un sale petit monstre qu’elle aurait bien fait de tuer dans son ventre. Qu’il était dur de penser de telles choses pour le petit ange qui n’arrivait plus à tenir sur ses jambes tellement le poids sur ses épaules était trop important. Et il s’effondrait à genoux sur le carrelage froid et laiteux. Laiteux…comme son visage…froid…comme son âme… Et son être se consumait tout entier, son corps s’enflammait, sa peau le brûlait, il ne voulait plus, il ne pouvait plus continuer à avancer sans lui, sans avoir son odeur à ses côtés, alors à quoi bon continuer ?
*Je t’aime tellement…pardonne moi…*
Et il sombrait dans l’inconscience, ses yeux se fermèrent petit à petit, il n’eut le souvenir que de sa tête touchant brusquement ce sol dans lequel il pouvait se refléter. Quand il s’était réveillé, une lumière aveuglante avait agressé ses yeux. Péniblement il avait essayé de se relever avant de se rendre compte que des bandages entouraient tout son corps. Il n’avait pas besoin de toucher sa peau pour y ressentir la marque laissée par le chauffage auquel il s’était frotté dans un moment de pure folie. Elle allait encore lui crier dessus, Elle allait encore le frapper, c’était sur, c’était certain, mais il s’en foutait, il avait voulu partir, il avait failli L’abandonner, seul, mis à l’écart dans sa chambre noir et obscure. Comment avait-il pu lui faire ça ? Il s’en voulait, trop, énormément, il ne méritait même plus sa tendresse, sa douceur, sa peau, ses bras, son odeur, son visage souriant, son inquiétude, tout ce que lui offrait son grand frère, il ne pouvait plus l’accepter à présent…
*Pardonne moi grand frère…je ne pensais pas à ça…j’avais trop mal, c’était insupportable, cette douleur en moi…Je ne pouvais pas être près de toi, on m’a interdit de venir calmer ce mal entre tes bras, j’ai perdu tout esprit, je ne pensais plus qu’à une chose, m’échapper d’ici…S’il te plaît ne m’en veut pas…je n’ai jamais voulu te quitter consciemment…Tu es bien trop important pour moi, je ne peux pas vivre sans toi, tout simplement, il n’y a rien de difficile à comprendre, même moi je peux comprendre ça, alors pourquoi pas eux ? Je n’ai pas le droit de te le dire mais…Je t’aime…*
Il rentrait chez lui, guéri de ses blessures extérieures mais encore profondément meurtri intérieurement. Il n’osait plus parler de son frère, il n’osait même plus penser à lui. Chaque fois qu’il passait devant la porte de sa chambre, il se faisait le plus discret possible, il se sentait indigne de le voir et rien que de penser à son geste lui donnait la nausée…il était pitoyable…pitoyablement triste et amoureux…
Là dans ce couloir sombre, plus rien ne comptait à présent. Personne ne pouvait arrêter ni prévenir ce qui allait se passer. Ils étaient réunis dans le même endroit, et rien au monde ne pourrait les atteindre. Izu et Minoru…Minoru et Izu…Deux frères déchiraient par un amour interdit. Pour Izu, son grand frère représentait le fruit empoisonné, il savait que si il y goûtait, il n’arriverait plus à s’en passer, il savait que si il succombait maintenant à ses envies, il n’arriverait pas à s’arrêter et il savait aussi pertinemment qu’il ne pourrait pas se cacher de lui indéfiniment…La tension grimpa d’un cran dans le corps du jeune Udagawa quand son frère se mit à avancer vers lui, il le savait, tout ne se passerait pas comme il l’avait prévu, car il ne pourrait pas lui échapper, il n’aurait pas la force de s’enfuir avant qu’il ne l’ait atteint. Et il arrive jusqu’à lui. Le souffle chaud de Minoru caressa un moment le visage pâle du petit Izu qui ne bougeait toujours pas d’un centimètre. Qu’il pouvait apprécier cette odeur, cette saveur, son souffle réchauffait sa peau froide, des frissons longèrent son échine dorsale et parcourirent sa peau de la racine de ses cheveux jusqu’à la pointe de ses pieds. Tout son corps se tendait vers lui sans qu’il n’arrive à l’arrêter. Pourquoi fallait-il qu’il lui fasse autant d’effet ? Ils n’avaient pas le droit…tout deux le savaient…c’était mal…défendu…et pourtant aucun d’eux n’arrivaient à écouter la voix de la sagesse, ils ne pouvaient résister à cette envie oppressante.
* Je t’observe depuis quelques secondes, et ce cadre idyllique me laisse rêveur, telle une œuvre d’art – que l’on a pas le droit de toucher de peur de l’abîmer – tu avances vers moi dans cet étroit couloir sombre pourtant qui a connu tant de nos caresses. Tes yeux m’observent, je les sens parcourir tout mon corps, tu me laisse entrevoir toute ta tendresse à travers eux. Tes gestes gracieux mais imprécis trahissent ton incertitude et ton désespoir ainsi que l’envie et le désir qui te tordait le ventre. Je ne suis qu’à quelques mètres qui me paraissent pourtant si loin pour t’atteindre…mais tu m’atteins…enfin…*
Izu s’était transformé en véritable statue de glace, seul son souffle et les battements irréguliers de son cœur montraient qu’il était encore vivant. Quand les doigts de Minoru vinrent caresser son visage, le frôlant que très légèrement, tout son corps tressaillit. Ses yeux se fermèrent instinctivement comme pour mieux se délecter de ce doux moment. Le petit ange rouvrit ses yeux et croisa le regard de son grand frère, comme toujours, il ne réussit qu’à le bouleverser un peu plus, jamais au monde on ne l’avait regardé comme ça, il n’y avait que Minoru pour lui faire sentir autant de choses en même temps, il n’avait que lui qui pouvait le regarder de cette façon. Dans ces moments-là, il oubliait tout, il oubliait que tout pouvait s’arrêter à un instant, qu’il pouvait tout perdre, il oubliait que son frère ne lui appartenait pas malheureusement qu’à lui, il omettait même le fait qu’il soit son frère, qu’ils appartiennent à la même famille…
*Je t’en supplie ne me regarde pas comme ça, tu sais que je ne peux résister à un tel regard. Tes yeux si expressifs semblent m’envoyer tant d’amour, mais pourtant comme à chaque fois quelque chose au fond de moi souffre. Je sais que je ne pourrais jamais vivre pleinement de cet amour, j’ai si mal…si mal en pensant qu’on ne pourra jamais te tenir la main partout comme je le veux, goûter à tes lèvres sans que l’on nous regarde méchamment du regard, qu’on ne pourra jamais sortir dehors tous les deux…Oh sais-tu à quel point j’aimerai t’offrir le soleil tout entier ? La lumière du jour, le monde vu dehors éclairé par la douce lumière de l’astre reluisant. Je donnerais tout pour t’offrir cela, où puis-je trouver un tel moyen ? Je cherche, tellement désespérément que mes déceptions sont à chaque fois plus puissantes que les précédentes. Pourquoi ne suis-je même capable de te donner cela ? Toi qui m’a tant offert, toi qui m’a tant protégé, sans jamais te lasser de moi…Qu’ais-je de si particulier pour mériter tout ton amour ? Je ne crois pas que je puisse être si important pour toi…j’ai du mal à accepter qu’un être banal et faible comme moi, un bon à rien, puisse avoir le droit à ton amour…*
Les caresses de Minoru cessèrent et Izu se donna le droit de prendre une grosse inspiration, il avait du mal à garder un rythme cardiaque régulier tellement de sentiments contradictoires se livraient guerre en lui. Puis son frère approcha son visage du sien, il vit ses lèvres avançaient vers sa bouche et ferma à nouveau les yeux. Le contact chaud et doux sur ses lèvres froides le fit à nouveau frissonner – il avait vraiment son lot de frissons avec Lui – et son souffle fut coupé par tant de désir et de passion dans un seul petit baiser. Il avait tellement attendu, tellement espéré depuis qu’il s’était levé ce matin qu’il lui semblait presque irréel, magique, oui c’était le mot. La magie avait toujours opéré entre eux, depuis qu’ils étaient tout petit et elle continuait aujourd’hui encore à leur procurer de nouvelles sensations inconnues qui les faisaient vibrer et perdre la tête un moment. Izu avait besoin de s’échapper de ce monde, et ce n’était – pour l’instant – que dans les bras de Minoru qu’il arrivait à retrouver ce sentiment de plénitude totale, comme si rien ne pouvait plus l’atteindre, comme si il devenait invincible et au dessus de tout.
En un seul mouvement, Izu se retrouva coller contre le torse chaud de son frère. Ses mains se posèrent sur ses épaules musclées tandis que leurs lèvres restaient scellées dans un tendre baiser défendu. Quelle était douce sa peau, qu’il avait envie de l’embrasser, de poser ses lèvres froides dans son cou, sur sa gorge, parcourir le contour de ses muscles, jusqu’à l’infini, ne jamais arrêter, à en perdre haleine, il s’en foutait, il ne voulait que lui, tout entier, sans rien perdre une seule seconde. Toutes ses bonnes convictions s’envolaient en mille morceaux dès qu’il se retrouvait dans les bras de Minoru car le plus important dans ces moments-là c’était Lui et rien que Lui.
*Si Amour avait un nom, il porterait le Tien*
Izu ne savait pas ce que lui réservait l’avenir, qu’allait-il advenir de lui ? Fondrait-il une famille ? Aurait-il une vie normale et tranquille ? C’était peu probable pour un membre de la famille Udagawa d’en avoir une…et en ce qui concerne la famille, de gros doutes planaient en lui, pour l’instant il ne pouvait concevoir être loin de son frère et ne plus pouvoir goûter à leur plaisir charnel.
* Ma vie n’a plus de sens sans toi, lorsque tu disparais j’ai hâte du prochain soir où l’on pourra enfin être à nouveau réunis, sous la pâle lumière de l’astre lunaire. Les convictions sont là mais la peur et les regrets la surplombent et ne cessent d’exister. J’ai tellement peur de te perdre…Mon amour pour toi prend tellement de place dans mon cœur…il continue de grandir jour après jour…je me nourris de cette infime douceur que tu m’offres…Je t’aime… Les préjugés, les appréhensions, les mauvaises expériences du passé, tout doit disparaître, pourquoi se torturer alors que ce bonheur nous tend les bras et réclame d’exister ? Nous oublions tout un instant, pour vivre l’instant présent, celui qui s’offre à nous, celui pendant lequel on peut être enfin unis sans que l’on nous juge… L’amour interdit a un goût différent chaque jour passé avec toi. L’amour interdit a ses limites comme la vie, la seule chose qui peut l’arrêter c’est la mort…Je t’aime…*
[Suite post d'après] | |
| | | Izu Udagawa
Nombre de messages : 656 Age : 35 Age : 20 ans Malédiction : Un simple petit coup peut lui laisser un bleu énorme sur la peau. Supporte mal la chaleur soudaine Liens familiaux : Petit frère de Minoru, Cousin de Take et Hana Date d'inscription : 12/06/2008
| Sujet: Re: Une journée comme les autres...enfin presque {PV Minoru} Dim 15 Juin - 1:32 | |
| [Suite et Fin]
Quand Minoru mit fin au doux baiser, à cette douce caresse et commença à s’éloigner légèrement de lui, Izu était encore chamboulé par le flot d’émotion qui venait de parcourir son corps dans tous les sens. Son cœur battait irrégulièrement et ses lèvres – qui avaient pris un teint légèrement rosé – restaient tendues vers l’avant. La voix irrésistible de son frère parvint alors à ses oreilles sensibles à de telles sonorités. Un doux sourire étira ses lèvres pulpeuses à l’appellation de son surnom dont seul Minoru avait le droit d’utilisation. Izu eut le droit à un autre baiser, plus furtif cette fois-ci, tandis qu’il sentait la main de Minoru se glisser dans la sienne. Son cœur se mit à battre de plus en plus vite, il savait où il allait finir la soirée et bien que des voix contradictoires lui soufflaient diverses choses, il savait d’avance qu’il n’arriverait pas à résister à l’envie qui lui tordait l’estomac…
Pris par toute cette passion soudaine, Izu n’avait pas fait attention à la manche de son haut qui était remontée légèrement sur son bras pendant qu’il se trouvait dans les bras de son frère. Son corps se figea à nouveau quand il rencontra le regard de Minoru. En un instant il comprit qu’il savait, et son cœur faillit s’arrêter de battre quand il lut dans les yeux de son cher frère. Ce qu’il avait voulu éviter arriva et il n’aimait pas du tout ce qu’il voyait dans les prunelles à présent en colère de Minoru. Sa main froide remonta le long du bras de Minoru pour aller se loger sur la joue de son frère. Il se rapprocha de lui et se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un léger baiser sur les lèvres de Min. Son souffle caressa sa peau tandis que son corps se collait au sien, il ne voulait pas…il voulait qu’il oublie ce petit détail.
« Personne. Ce n’est rien…Ne t’inquiète pas…S’il te plaît…prend moi dans tes bras… »
Paroles hachées, souffle haletant, le petit ange était apeuré, son rythme cardiaque s’emballait, et Minoru ne pouvait que le sentir comme il était collé contre lui. Affolé, ses pensées tournoyaient dans sa tête, essayant de trouver quelque chose pour que son frère ne pense plus à ça et efface le mal et la culpabilité qu’il ressentait, Izu déposait de légers baisers saccadés sur les lèvres de Minoru et dans son cou. Ses lèvres froides frôlaient la gorge de son aîné avant de glisser vers sa clavicule. Qu’est ce qu’il pouvait aimer cette douce peau qui le rendait dingue. Le petit enfant timide ne faisait que se dévoilait et s’exprimait encore plus dès qu’il était en présence de son frère… | |
| | | Minoru Udagawa X*¤*I'M a MIdNiGtH AnGeL*¤*X
Nombre de messages : 970 Age : 23 ans Malédiction : Ne supporte pas la lumière du jour et les gens qui lui ressemble Liens familiaux : Cousin de Take et Hana et grand frère d'Izu Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Une journée comme les autres...enfin presque {PV Minoru} Dim 15 Juin - 19:22 | |
| L’inconnu…Qui n’est pas effrayé par lui? Terrible monstre qui vous terrasse quand vous êtes le plus vulnérable. La peur est sa plus grande alliée, unis ils vous plongent dans un monde de terreur où vos pires cauchemars semblent sur le point de se réaliser. Que m’arrivera-t-il aujourd’hui?! Quel était ce bruit?! J’ai vu quelque chose bouger…J’ai peur…Tant de sensations qui cumulées et avec un peu de temps pouvaient vous faire perdre la tête. La folie gagne les âmes les plus vulnérables, c’est bien connut. Cumulez la à une absence constante de lumière et vous verrez le résultat. Minoru le petit rat de laboratoire n’avait pas tout à faire réagit comme sa mère l’aurait espéré. Elle qui voulait avoir une véritable poupée humaine pour satisfaire le moindre de ses ordres et le voir crever lentement, elle s’était retrouvé avec tout l’inverse. Un véritable petit diable qui s’amusait à la faire tourner en bourrique et défiant ses ordres.
Flashback
« Imbécile! »
Je crois que je me souviendrais toute ma vie de ce jour là, je revenais tout juste de l’hôpital. Une fois de plus j’avais tenté l’impossible. Je voulais tellement lui faire plaisir, voir un sourire sur son visage et sentir la douce chaleur du soleil contre ma peau. La tentation est bien trop forte, je ne peux résister à l’envie de sortir en plein jour. Devenir normal m’électrise. Mon désir est si fort que je serrai capable de n’importe quoi pour le voir se réaliser mais tu es là…Tu me ramènes toujours à la réalité avec tes grands yeux larmoyants et ta voix suppliante. Excuse moi de vouloir être normal, excuse moi de vouloir une chose qui de toute évidence n’arrivera jamais. J’ignore ce que nous avons fait de mal dans le passé mais je ferrai tout pour lever la malédiction…Ne t’inquiètes pas mon ange, un jour viendra ou je pourrais sortir avec toi sous le soleil flamboyant de printemps, main dans la main et te murmurer les mots doux que nous échangeons en cachette.
« Mon petit ange des neiges…Si tu savais…Si tu pouvais imaginer ne serais ce qu’un instant la douleur que j’ai ressentit à cet instant. »
Au sol, croulant sous les coups de sa mère ivre de colère, Minoru ne faisait plus attention à rien. Toutes les insultes, les paroles blessantes et autres il en faisait abstraction pour n’entendre que les pleurs d’Izu. Pauvre petit être obligé d’assister à un tel spectacle. Quelle mère irait battre son enfant sous les yeux du cadet?! Une mère indigne de ce nom, indigne de posséder des enfants. Qu’ils soient maudits ou pas, ils restaient des êtres vivants. Après tout, elle aussi était maudite. Pourquoi avoir des enfants dans ce cas là? Pourquoi leur donner la vie si elle savait pertinemment ce qui pèseraient sur eux. Peut être espérait elle quelque chose de minime mais même si ça avait été le cas elle aurait réagit de la même façon. Les coups ployaient sous le pauvre corps déjà meurtrit de Minoru. Il venait tout juste de rentrer d’un long séjour à l’hôpital. Sa peau venait tout juste de se remettre de ses brûlures et il avait put retirer le bandeau qui cachait ses sublimes yeux bleus mais avec les coups de sa mère…
Plus les points et les pieds de Fubuki s’abattaient sur le petit blond et plus Izu pleurait, suppliant sa mère de s’arrêter. Une torture pour Minoru qui avait plus mal pour son frère qu’à cause des coups de sa mère. Finalement, sa peau avait finit par céder, s’ouvrant là où résidait ses brûlures pour laisser le sang couler. Elle avait eut ce qu’elle voulait…Elle l’avait réellement blessé. C’était tout ce qu’elle désirait. Enfin il allait avoir la paix mais plus que son corps, son cœur saignait. Une douleur poignante frappait sa poitrine avec insistance. Allongé au sol, il fixait, les yeux à demis ouvert son petit flocon de neige en pleur qui tentait de se débattre des bras de sa mère pour venir le secourir.
« Ne pleure pas Izu…Ne pleure plus mon petit ange…Je vais bien, je te le jure mais ne pleure plus…J’ai si mal de voir ces gouttes salées rouler sur tes joues…Je ne peux te consoler alors soit fort…Ferme les yeux et pense à autre chose mais ne pleure pas…Je reviendrais très bientôt. Promis…Tu pourras à nouveau te blottir dans mes bras et je te submergerai de caresses et baisers…Tu n’as pas à t’en faire pour moi… »
Ce soir là fut la première et la dernière fois où Izu put voir des larmes couler sur le visage de Minoru. Incapable de bouger il restait allongé sur le sol glacial de sa chambre à le regarder partir avec sa mère. Ce qu’il aurait aimé courir pour le prendre dans ses bras, sécher ses larmes et lui murmurer une myriade de mots doux pour qu’il soit rassurer. Le voir enfin sourire et que ces larmes ne soient plus qu’un mauvais souvenir. C’était bien ça le pire, rester incapable de faire le moindre mouvement, rester là à le regarder se débattre comme un fou. Seul son prénom glissait avec difficulté entre ses lèvres. Il avait beau se concentrer sur Izu, impossible d’ignorer la douleur que lui avait provoqué les coups de sa mère.
« Pardonnes moi Izu…Pardonnes moi d’être si faible…Je vais devenir plus fort…Promis…Tu ne pleureras plus jamais à cause de moi. »
Flashback
L’expression de son visage avait été gravée dans son esprit. Une détresse à vous en fendre le cœur, c’était bien ça qui avait provoqué les larmes de Minoru. Une tristesse étouffante dont il lui était insupportable de connaître l’existence, qui plus est quand il en était la source. Il avait tout fait pour le protéger de la violence et de la peine mais avec une telle mère cela relevait bel et bien du défis. Minoru tentait l’impossible: faire oublier à Izu la situation. Un père absent et inconnu, une mère exécrable qui préfèrerait les voir morts. La tâche était ardue voir même irréalisable mais pas pour Minoru. La sourire du petit ange lui donnait des ailes et plus rien ne pouvait l’arrêter. Chaque jour il en faisait toujours plus pour les voir s’étirer dans ce sublime sourire qu’il aimait tant. Un petit rayon de soleil dans son monde si noir et triste. Son dévouement n’avait pas d’égal mais comment ne pas être si enthousiaste devant un tel ange?
« Ta candeur et ta douceur m’ouvre les portes du paradis…Mon soleil, ma lumière, mon petit ange des neiges, je veux te montrer à quel point tu comptes à mes yeux…Je veux que chaque jour ne soit que bonheur pour toi…Vient partager l’extase dans laquelle tu me transporte. Ne nous quittons plus jamais…Veux tu? Reste avec moi…Izu…J’ai tellement besoin de toi. »
Imaginer sa vie sans ses petits anges était devenu une chose inconcevable aux yeux de Minoru. Ils étaient devenu son unique raison pour se lever une fois le soleil couché. Constamment à leurs côtés il veillait que tout aille bien, que personne ne leur fasse du mal. Il était le protecteur, celui vers qui on pouvait toujours compter quoi qu’il arrive. Même s’il jouait les durs et paraissait très méchant quand il voulait, une fois face à eux, le grand méchant loup devenait un adorable petit agneaux qui ne parvenait pas à leur en vouloir. Il avait beau souffrir, il s’interdisait de ne rien montrer. Après tout, lui aussi il allait batifoler dans son coin et ne recevait jamais de complaintes alors pourquoi irait il les engueuler quand il pensait ou savait qu’il n’était pas le seul à pouvoir goûter à ces lèvres si désirables.
Jaloux? Comment avez-vous devinés? Bien évidement que Minoru était jaloux de ceux qui touchaient à Izu et Take. Ils étaient ses petites perles, ses trésors à lui. Depuis le début il avait veillé sur eux, il leur avait tout apprit et avait apprit avec eux, comment s’en détacher, comment accepter qu’ils peuvent eux aussi aller voir ailleurs?! Il était bien obligé pourtant…Lui le leur imposait alors tant pis. Minoru ravalait gentiment sa fierté et sa tristesse pour faire comme s’il ne voyait rien. Il n’avait pas à mettre son grain de sel là dedans. Qui était il pour oser s’imposer?! Personne…S’ils voulaient tenter après tout qu’ils le fassent, il traitait de la même façon ses employés. J’utilise ton corps tant qu’il m’attire et puis je le jette. Horrible façon de se comporter mais pourtant c’était la sienne. C’était sa façon de se venger de toutes ces années de manipulation…A son tour.
« Mon cœur se serre…Quand arrêterais je de souffrir? Quand mon cœur cessera-t-il de m’arracher la poitrine?! Je ne supporterai plus très longtemps cette effusion de sentiments qui embrase chaque jour un peu plus mon cœur. Que m’arrive t il? Suis-je malade? Ma malédiction me consomme t elle de l’intérieur? Même en votre compagnie je continue à souffrir. La douleur est minime mais je la préfère à la solitude et son étouffante agonie. Malgré la souffrance elle est devenue ma drogue…Je ne peux plus m’en passer…Je l’aime presque et me réjouis quand mon cœur bats si fort que j’ai l’impression qu’il va s’extraire de ma poitrine…Serrais ce parce que je vous aime? »
Impossible de décrire avec exactitude toutes les sensations et émotions que pouvait ressentir Minoru en présence de son frère. Même lui serrais incapable de vous l’expliquer. Tout ce qui habitait son cœur se passait tellement vite qu’il n’arrivait à rien canaliser ou décrypter entièrement. Il avait beau être impulsif de nature, Minoru n’aimait pas non plus être dépassé par les évènements et là c’était ce qui se produisait. Ne pas tout contrôler lui faisait atrocement peur. Qu’arriverait il si ses sentiments dépassaient les limites?! S’il se laissait complètement aller à tout ce qu’il ressentait?! Nul doute qu’Izu le fuirait et que leur relation si spéciale et merveilleuse prendrait une fin brutale et douloureuse…Du moins à ses yeux. Il n’imaginait pas la grandeur de ce qu’éprouvait Izu dans son coin. Pourtant… N’importe quel imbécile aurait vite comprit. Il ne fallait pas être super intelligent pour comprendre l’amour qu’Izu portait à son grand frère. Malheureusement, quand il s’agissait de lui, Minoru ne remarquait jamais rien. Non pas qu’il était trop obnubilé par sa propre personne mais plutôt qu’il ne comprenait pas les signaux qu’on pouvait lui envoyer. Il connaissait son potentiel physique et ne doutait pas qu’il pouvait être attirant pour certaines personne mais il ne comprenait rien à l’amour. Les regards remplit de tendresse, les larges sourire dès que vos yeux rencontre l’être tant aimé, le cœur qui s’emballe au contact de l’autre…Tout ça il connaît mais ne le remarque jamais chez les autres. Dieu sait qu’il en a brisé des cœurs par son indifférence légendaire et sa façon de se prendre pour un être supérieure. A ses yeux il l’est mais ne comprendra jamais les intentions des autres. Sa propre façon d’agir lui est compliqué à cerné. Partagé entre son ancien soit et le nouveau, il a donc du mal à comprendre les autres.
« Ta chaleur me rend dingue…J’ai du mal à retenir mes mains et mes lèvres…Tu es si beau mon ange…Si doux…Si tendre…Si chaud…J’aimerai toujours pouvoir te serrer dans mes bras, te protéger du monde extérieur, te garder à jamais pour ne plus te lâcher. Oh si tu savais…Si tu savais combien le moindre de tes gestes anime en moins une flamme intarissable. Le simple fait d’entendre ta voix me donne des frissons et réveille en moi une joie insoupçonnée…C’est ça qu’on appelle l’amour mon petit flocon de neige? Quel étrange mais agréable sentiment…Surtout si je le partage avec toi… »
Dans ce couloir si sombre qui avait connut tellement d’évènements à la fois triste et heureux, Minoru tentait de contrôler ses pulsions. S’il s’écoutait il serrait tout de suite sortit pour tabasser le vaut rien qui avait osé touché à son frère. C’était bien une chose qui le mettait hors de lui. Vous allez me dire, ce n’est rien de plus qu’un petit bleue mais pas pour lui. A ses yeux, tout prenait une proportion énorme et démesurée. Il n’avait pas le sens des priorités dans ce cas là et s’emportait bien vite en constatant qu’après qu’une telle attitude rendait Izu triste. Une fois de plus il n’écoutait que ses pulsions et arrivait toujours à faire du mal alors que sa seule intention était de le protéger Ce qu’il pouvait être bête…A trop vouloir en faire il avait l’inverse de ce qu’il désirait. Plutôt rageant pour quelque un d’aussi exigeant que Minoru.
Malgré tout, en prenant conscience de ces éléments, Minoru parvint à se calmer lentement et sûrement. Il fallait dire que les baisers d’Izu aidaient grandement. Son torse contre le sien, ses lèvres contre sa peau et sentir son petit cœur si fragile battre la chamane brouillaient ses sens. Il était redevenu le gentil petit agneaux incapable de faire du mal à une mouche. Difficile à croire qu’il pouvait se montrer d’une violence extrême quand on le voyait comme ça et pourtant…Il existait bel et bien deux facettes complètement distinctes chez le bandé. A croire que la folie nocturne avait crée un dédoublement de personnalité chez lui. Quoi qu’il en soit, il oubliait progressivement sa haine pour se transformer en une triste tendresse. Les yeux à demis clos sous tous les petit baisers de son jeune frère, Minoru n’osait même plus bouger d’un pouce, envahit par une chaleur étouffante et enivrante.
« Doucement mon flocon…Tu sais que je n’arrive pas à te résister…J’aime cette douceur qui semble envahir ton être tout entier…Cette façon que tu as de m’embrasser, de venir te blottir contre moi ou encore de laper ma peau…Tu rends dingue avec un simple regard alors je t’en prie…Mon ange…Arrête…Je vais te sauter dessus ici si tu continus…Pardonne moi mais… »
Avec douceur il fit un pas un arrière pour stopper tous ces baisers qui avaient le don de lui faire perdre la tête. Impossible de lui résister et Izu le savait. Il n’était pas si innocent que ça au fond et jouait de ça avec son grand frère pour obtenir plus ou moins ce qu’il voulait. Malin petit ange mais impossible pour Minoru de lui en vouloir. Il était tellement accro à lui que ne plus lui parler et autre pour une simple histoire dans le genre était impossible à ses yeux. Vous les voyez vous, séparés?! C’est impossible, ils sont unis comme les doigts de la main, l’un ne peut pas aller sans l’autre alors à quoi bon tenter de les séparer. Dans tous les cas, les deux frères se sont toujours retrouvés. Disputes, mal entendus, séparations forcées…Ils ont tout surmontés et ne s’arrêteront pas pour si peu. | |
| | | Minoru Udagawa X*¤*I'M a MIdNiGtH AnGeL*¤*X
Nombre de messages : 970 Age : 23 ans Malédiction : Ne supporte pas la lumière du jour et les gens qui lui ressemble Liens familiaux : Cousin de Take et Hana et grand frère d'Izu Date d'inscription : 28/05/2008
| Sujet: Re: Une journée comme les autres...enfin presque {PV Minoru} Dim 15 Juin - 19:23 | |
| Petit à petit, son sourire réapparut et la tendresse qu’on pouvait lire quelques instants auparavant refit son apparition. Le fauve avait vite été calmé pour le plus grand plaisir de son frère. Le regard rivé sur Izu, il entrelaça doucement ses doigts aux siens avant de murmurer de sa belle voix grave dans laquelle on percevait tout de même une timide pointe d’inquiétude qui le rendait des plus adorables.
« Je veux pas qu’il t’arrive quelque chose… »
« Que ferrais je sans toi? Je ne conçois même pas de vivre si je ne peux pas te voir, te prendre dans mes bras et t’embrasser…Je ferrai quoi si quelque chose de grave arrive? Moi qui m’étais promis de constamment veiller sur toi je me rends compte de mon atroce faiblesse, de mon incapacité…Pardonne moi Izu…J’aimerait tellement être plus fort…Te donner une bonne raison pour m’admirer et constamment être avec moi… »
Toujours aussi tendre, Minoru serra avec douceur sa main dans la sienne en le tirant avec lui dans le couloir. Izu se doutait probablement d’où son grand frère le menait…C’était plus ou moins leur habitude quand ils ne se retrouvaient pas sur le toit, dans une autre partie de la maison déserte de nuit ou encore dans les jardins mais la chambre du bandé restait tout de même leur refuge. Elle avait connue tout un tas d’horreur sans parler de la transformation de l’aine mais quand ils y étaient tous les deux, ce lieux si sombre se transformait en petit paradis où ils pouvaient pleinement laisser parler leur cœur. Si Izu avait des doutes, ils s’envolèrent automatiquement quand Minoru s’arrêta devant la porte de sa chambre et l’ouvrit laissant ainsi le passage à son cadet. | |
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