Daisuke Udagawa (finit)

Votre personnage


Nom:
Udagawa
Prénom:
Daisuke
Age:
17 ans
Date de naissance:
16 décembre 1990
Sexe:
Masculin
Orientation sexuelle:
Bisexuel
Nationalité:
Japonais
Frères, Sœurs:
1 demi-frère et une demi-sœur
Taille:
1 mètre 66
Poids:
52 kg

Description du caractère et des goûts :
Quand il était enfant, Daisuke croyait que les gens se dispersaient en deux catégories : les méchants et les gentils. Sa maman était une gentille et lui et son père étaient des méchants. Son père à cause de sa fuite et lui à cause de sa malédiction. Mais sa mère lui avait alors dit que "parfois même les gens qui apparaissaient comme les plus méchants pouvaient se révéler être les plus gentils au final". Le petit garçon qu'il était avait était très marqué par cette phrase. Il faut dire qu'il vouait une confiance aveugle en sa mère et ne jurait et ne voyait qu'elle. Amour qui était peut-être même renforcé par l'impossibilité de contacts entre eux. Mais autant il était près à donner sa vie à la moindre demande à sa mère, autant il avait une effroyable peur de toutes les autres personnes qui l'entouraient. Comment pouvait-il faire confiance aux autres s’il risquait à chaque contact de hurler de douleur ? Aujourd'hui cette question est depuis longtemps résolue puisqu’en plus d'en avoir peur, Daisuke déteste les autres. D'un caractère solitaire, il préfère cent fois plus restait seul dans son coin que d'être en compagnie même d'une seule personne. Traumatisé par son histoire il est terrorisé l'idée de se retrouver de nouveau dans cette situation même si on lui a certifié que ça ne recommencerait pas. Mais pas question de montrer qu'il est si vulnérable et si faible car le jeune garçon est un expert pour avoir toujours un air arrogant même si son regard le trahit toujours. Avoir peur de souffrir de nouveau est-il mal ? Toujours est-il que Daisuke est véritablement doué pour faire fuir les gens et les rares qui ne sont pas arrêtés par son apparence sont rejetés par ses mots cruels et blessant ou gestes froid et distant. Mais ce qu'il faut savoir c'est qu'il aime en réalité les contacts humains au moins autant qu'il les détestent. Son corps et son âme entier se déchirent entre eux pour savoir quelle sentiment choisir sachant que de toute manière le jeune garçon n'est pas capable de survivre en aimant prendre la main à quelqu'un ou autre. Un geste si simple pour les autres et un véritable calvaire pour lui. C'est ainsi qu'il a décidé que quitte à ne pas pouvoir être normal en société, autant ne pas en faire partit du tout et du coup il reste toujours tout seul dans son coin, faisant ce qu'il a à faire pour rejeter ceux qui s'aventureraient jusqu'à lui. Non doté d'un très grand sens de l'humour, il est en revanche très doué pour ce qui est de la réplique cynique ou blessante. Cette petite réplique qui, sans même hausser le ton de sa voix, peut vous décourager de l'approcher à vie souvent surtout qu'il ne passe jamais par quatre chemins et ne cherche pas à atténuer ses mots. Si il a quelque chose à dire, il le dira, peut importe l'avis de son interlocuteur. Daisuke est donc un jeune homme très complexe, une part de lui aime les contacts humains mais une autre les méprises et tout son être fuit le monde en fin de compte. Très peu communicatif, il ne montre jamais ses émotions sauf quand il s'agit de la colère ou de la haine qui s'aperçoivent toujours à travers ses yeux quoi qu'il fasse. Autant dire qu'il est presque impossible de le faire sourire, et encore moins de le faire rire, des émotions pareilles ne lui sont pas arrivés depuis des années et il en n'a presque oublié jusqu'à la signification et la sensation. Le jeune maudit a aussi une certaine tendance pour les tentatives de suicides, en aillant fait pas moins d'une dizaine rien que ces dernières années et même si à chaque fois l'enfer lui refuse d'ouvrir ses portes il ne perd pas espoir de réussir un jour là où bon nombre ont échoués. Juste pour que tout s'arrête et qu'il puisse être enfin libre. De toute façon il a perdu la vie en même temps que celle de sa mère et n'est depuis ce jour qu'un fantôme qui essaye de trouver une porte pour s'échapper de ce monde, il fuit les autres et surtout ceux qui seraient peut-être capable de le faire revivre de l'intérieur. Mais peut-on réellement réveiller un mort ? Et comment faire pour survivre quand on n'est un mort mais qu'on n'aimerait plus que tout goûter à la chaleur d'un corps qu'on n'aime ?

Description physique et vestimentaire :
Le fait est que le jeune garçon n'a pas un physique à faire détourner le regard, bien au contraire et c'est d'ailleurs ce qui lui a en partit souvent posé des problèmes auparavant. D'une apparence élancée il a des gestes et actions très fluides qui surprend souvent les personnes qui l'entourent habituées à le voir toujours seul et sans bouger. Ses cheveux sont bruns et coupé en effilé en commençant sur ses joues et finissant à la base de la nuque comme beaucoup d'asiatique et sa peau est très belle et d'une teinte un peu pâle mais qui bronze très bien. Ses principaux atouts et ce qu'il considère lui-même comme ces plus grands défauts sont ses yeux et sa bouche. Depuis son plus jeune âge il a prit des manies qui pour n'importe quelle autre personne n'auraient pas posés de problème mais qui dans son cas et dans son histoire lui ont créés un véritable enfer. A peine était-il né qu'il avait déjà pris la première : le pinçage de lèvre. Déjà plus qu'expert dans l'art d'ouvrir légèrement la bouche lentement lui donnant un air angélique il s'était mis à se pincer les lèvres plus d'un millier de fois par jour. Parfois à les dénouer tout de suite et d'autres fois à les garder l'une sous l'autre observant le monde qui l'entoure. Lèvres qui d'ailleurs laissent supposer qu'un seul sourire de sa part suffirait à illuminer le monde mais ça fait des années qu'il n'a pas sourit et encore moins rit. Mais ces détails auraient put paraitre anodin pour n'importe qui mais restait le regard de Daisuke. Dès son plus jeune âge encore, il avait regardé le monde dans lequel il vivait avec un regard brulant, intense et très souvent fixe et pénétrant. Mis-plissés, ses yeux avaient une manière qui leur était propre de voir les gens et les choses et il n'était pas rare de voir quelqu'un se détournait lorsqu'il avait croisait son regard. Surtout qu'en plus de tout ça il y avait quelque chose d'arrogant, et pas que dans ses yeux mais aussi dans sa posture. D'arrogant, d'insaisissable et de sauvage. Mais cela paraissait surtout dans son regard, qui pouvait se montrait si haineux et plein de rage. Regard qui contrastait tellement avec son visage et sa bouche angélique. Et qui pourtant pouvait aussi révéler une immense terreur et souffrance. C'est ainsi que tout son corps propage une sorte d'aura d'intouchabilité, de sauvagerie, de questions et de complexité. Peut-être que chez n'importe qui d'autre ça aurait put passer comme une lettre à la poste mais chez lui ce fut une horrible fatalité. Et dieu sait qu'il a de nombreuses fois essayé de changer, de devenir quelqu'un qu'on n'eut moins envie de toucher, de comprendre ou de détester. Mais rien n'y fait, c'est la seule manière de vivre qu'il connait.
Côté vestimentaire il déteste les couleurs et ne porte donc que des vêtements noirs, blanc ou sombres. N'aillant jamais personne pour lui apprendre comment s'habiller il n'a pourtant aucun problème pour ça et a même le don pour s'assortir avec style ou sobriété mais il ne se trompe jamais et ne parait jamais ridicule quoi qu'il porte.

Ce qui attire votre personnage :
Daisuke a plusieurs passions depuis son plus jeune âge. Tout d'abord il y a eu les films avant même qu'il n'apprenne à parler. Le premier film qu'on lui avait montré était E.T, un film américain qui apparemment avait eu un immense succès là-bas et après sa première vision du film il était resté terrorisé et n'avait pas pu dormir correctement pendant au moins une semaine. Plus alors qu'il avait grandit il l'avait de nouveau regardé et encore et encore et aux files des années il était devenu accro. Bien sur il avait regardé d'autres films et très vite sa collection de cassettes puis de dvd avaient battu des records et avaient suscités bon nombres de dilemmes en question de manque de place. Tombé jeune dans la cinématographie il était tombé quelques années plus tard dans la lecture. Fou d'admiration pour la façon qu'avait les mots de rendre magnifique ou excitant la chose la plus banale il se mit à lire des centaines de bouquins, tous styles différents. Rien ne lui plait plus que d'être assis contre un mur, dans l'herbe ou dans un fauteuil bien tranquil avec un livre ou devant un écran. C'est en découvrant la nature qu'il avait aussi découvert ces merveilleuses bêbêtes qu'étaient les animaux. Le contact avec les humains lui était impossible mais en touchant le pelage magnifiquement doux d'un chat il n'avait eu aucune réaction et avait compris qu'il n'était "allergique" qu'aux contacts humains et non avec les autres êtres vivants et avait donc passé des heures en pleine nature. Touchant la moindre chose qu'il croisait, arbre, animaux, insectes, herbe. Il adore aussi les tartines de pain avec du Nutella ainsi que les M&M's qu'il mangerait par kilos si on le laissait faire^^

Ce qui répugne votre personnage :
Il n'y a qu'une chose que Daisuke ne supporte absolument pas plus que tout le reste. Une chose qui le dégoûte à l'extrême, lui donnant envie de vomir, c'est le contact humain. Sentir sa peau frôler celle d'une autre personne. Sentir son corps proche d'un autre lui est synonyme d'enfer. Autre la douleur que lui procure les blessures qui se créaient à l'instant où sa peau touche une autre il y a aussi la douleur psychologique qui rivalise sûrement avec la douleur physique. Quand il était enfant et que vivait encore sa mère, il adorait et rechercher n'importe quel moyen de s'approcher au plus près de ce qui pouvait ressembler à un contact. A travers un gant, un torchon, un drap...Mais après tout ce qu'il avait vécu il ne voyait plus les choses de la même façon, tout s'était inversé. Rien que l'idée de retoucher à une peau, cette chaleur si étouffante de la proximité il n'avait qu'une envie : aller renvoyer son repas ! Rien que d'y penser il avait du mal à reprendre son souffle et la terreur et la souffrance revenaient à la charge comme des millions de petits couteaux attaquant son âme et son cœur. C'est pour ça qu'il est très rare de le voir dès que l'occasion est là avec une chemise simple ou qui laisse voir même une seule petite partie de sa peau autre que son coup, son visage et ses mains. Autre que les contacts il déteste également les regards qu'il peut recevoir, quand il y lit de l'excitation à la vue de son pouvoir ou même de la haine.

Année d’étude au lycée:
1ère année

Appartenance à un club et/ou travail de nuit:
Non


Pour les Udagawa


Malédiction:
Dès que quelqu'un le touche une marque pareille à un coup de fouet apparait sur son corps à l'endroit du contact ou à un autre. La blessure guérit suivant le temps de contact.
Position de la tâche de naissance:
Au creux du poignet droit.
Liens familiaux:
Un demi-frère : Take et une demi-sœur : Hana
Membre de la famille détesté :
A peu près tout le monde puisqu'il a la fâcheuse manie de tous les regarder avec un regard plein de rage et de haine, forcément ça n'aide pas à se faire des amis ce qu'il ne veut en aucun cas de toute façon.


En ce qui vous concerne


Prénom:
Lucie
Age:
17 ans
Niveau de rp:
heu moyen
Présence:
5/7
Comment avez-vous connu le forum?:
Par Take
Code :
Star de l’avatar:
Yuya Tegoshi

Histoire :
A l'instant où leur fils était né, ses parents avaient compris qu'ils ne pourraient jamais réellement le toucher. Ne jamais le prendre dans leur bras, le consoler comme les autres parents le faisaient...jamais. Mariés depuis si peu de temps, le père avait alors avoué à sa femme qu'il était victime d'une malédiction qu'il avait transmise malgré lui à leur fils et que pour son bien ils devaient emménagés dans une demeure spéciale où ne vivaient que des gens comme eux. La femme n'avait pas vraiment le choix, pourtant elle sentait que cette demeure avait tout d'une prison. Elle qui avait toute sa vie manquée d'amour, qui avait connue la drogue, l'alcool, les antidépresseurs, ne voulait pas que son fils grandisse dans un lieu aussi clôt même si cela voulait dire fuir et se battre contre son destin. Sans vraiment réfléchir elle avait alors "volée" son bébé dans la nurserie et l'avait collé contre elle. Un si petit corps, pourtant déjà couvert de marques que lui avait provoqué son premier contact avec la peau de sa mère. Elle savait qu'elle n'était pas prête à assumer un tel secret, ses mains avaient beau être enfouies dans des gants léger pour lui permettre de le toucher sans lui faire le moindre mal, élever et aimer un enfant comme celui-ci n'allait pas être facile. Malgré la peur qu'elle ressentait au plus profond d'elle pour ce petit être, malgré ses craintes de l'avenir de son fils en société elle ne voulait en aucun cas qu'il grandisse dans la "demeure familiale" comme avait dit son mari. Et cette nuit là elle s'était mise à courir, pour ne plus jamais s'arrêter. Sans prévenir personne elle avait changée de ville et s'était installée dans un petit appartement avec son fils, obligée de découvrir jour après jour de nouveaux moyens pour resserrer leur lien sans lui faire du mal et l'élever le plus normalement possible. Très tôt, Daisuke s'était montré plus qu'aimant avec sa mère, la prenant dans ses bras à la moindre occasion et l'embrassant dans le cou avec un papier plastique entre ses lèvres et sa peau. Loin de se laisser faire par sa malédiction il essayait au contraire le plus possible d'approcher le corps de sa mère et se retrouvait régulièrement avec de nouvelles blessures. Le petit garçon avait très vite compris comment ça fonctionnait : d'abord la profondeur de la blessure dépendait de la pression qu'exerçait sa peau ou la peau de quelqu'un d'autre sur son opposé. Ensuite la limite de guérison dépendait de la profondeur de la blessure. Il ne lui suffisait donc que de toucher sa mère par intermittence et très brièvement, juste quelques secondes. Mais ces quelques secondes signifiaient une utopie pour eux deux. Mais très tôt la mère de Daisuke s'est montrée quelque peu possessive et surprotectrice, interdisant au petit garçon se sortir seul et de s'approcher des autres enfants dans le bac à sable où d'ailleurs ils n'allaient que tard le soir quand tout le monde était partit. L'enfant savait que les autres étaient un danger pour lui, pourtant il n'avait qu'une envie s'était jouer avec eux, s'approcher d'eux et voir comment vivaient les personnes normales. Mais c'était impossible et malgré tout l'amour qu'il voyait dans le regard de sa mère il ne pouvait s'empêcher d'être triste pour ça. Grandissant en développant continuellement de nouveaux moyens d'être toujours plus proche de sa mère il n'était jamais à l'école et avait alors eu un professeur particulier. Dès leur première rencontre, Daisuke avait détesté ce qu'il voyait dans les yeux de l'homme et sa façon de le regarder. Il avait beau être petit il sentait qu'il y avait quelque chose de mal sain dans son regard. Sa façon de l'observer à certain moment de la journée où sa façon de le fixer avec un regard brulant quand il sortait du bain ou de la piscine. L'enfant en n'avait l'habitude, depuis qu'il était tout petit la plupart des gens qu’il croisait le trouvait attirant. Sans qu'ils comprennent pourquoi, ils étaient intrigués et cherchaient à s'approcher de lui. Sa mère lui avait alors expliquée que c'était parce qu'il était très mignon mais Daisuke doutait grandement que ce soit la vraie raison, il savait que ses tics et regard excités souvent les gens et en n'avait souvent eu peur mais avec son professeur c'était autre chose. Il ne se sentait pas en sécurité avec lui, et même lorsque Daisuke se mettait à rire ou à sourire et que son regard croisait le sien il était terriblement gêné de la manière dont il semblait le transperçait. Comme si il avait envie de le toucher. Sa mère lui disait souvent qu'il était parano mais il ne pouvait s'empêcher de frissonner dès que son instit était dans les parages. Ainsi donc, Daisuke s'était retrouvé une fois de plus cloitré chez lui avec des cours à domicile, à regarder les autres personnes allaient à leur occupation à travers la fenêtre de son salon, le nez collé à la vitre et les poings serrés. Plus les années avaient passées et plus sa mère et son professeur s'était rapprochés, si bien qu'un jour ils lui avaient annoncés qu'il allait venir habiter avec eux. Sa maman avait l'air tellement heureuse que Daisuke n'avait pas réussir à lui avouer qu'il avait peur de son beau-père, et qu'il sentait que leur histoire était quelque chose de faux. C'est vrai qu'au bout de plusieurs années, il s'était habitué à lui mais la flamme qu'il voyait dans son regard semblait s'agrandir elle aussi de jour en jour. Ce fut à l'âge de 12 que tout se précipita. Cela faisait des lustres que son beau-père habité avec eux à présent et lorsque ce matin là il sortit de la douche en serviette et qu'il croisa l'homme, il ne fit pas vraiment attention et resta dans la pièce tandis que ce dernier fermait la porte. Se regardant dans la glace, Daisuke avait vu le regard de son beau-père parcourant son dos mais n'avait pas réagit aussitôt et ça avait été sa première erreur. La deuxième avait été de ne pas reculer assez vite lorsque l'homme avait posé sa main sur son épaule et avait apparaitre sous ses yeux une longue et fine courbe de sang dans le dos du jeune garçon. Ce jour là avait signifiait la révélation par sa mère à son amant du secret de son fils. Bizarrement son beau-père n'avait pas mentionné que c'était parce qu’il l'avait touché lorsqu'il était sortit de la douche qu'il avait découvert la supercherie mais Daisuke n'y prêta pas attention. Pourtant dès lors, le regard de l'homme avait changé, déjà qu'il était gênant auparavant il était à présent insupportable et brulant de désir mais seul le garçon semblait le voir de cette manière. Sa mère, elle, disait qu'ils devaient s'estimer heureux que son compagnon ne les ait pas abandonnés en sachant leur secret et demandait à Daisuke d'être plus compréhensif. Mais le jeune garçon aurait largement préféré qu'il parte, car après cette période son comportement changea petit à petit, tellement progressivement que sa mère ne s'en rendit même pas compte. Ca avait commencé avec des remarques sur le fait d'avoir engendrait une telle chose, ou de cacher depuis si longtemps son fils chez elle alors qu'elle voulait à la base le protéger. Puis au fil des semaines, des mois, l'attitude de son beau-père s'était faite de plus en plus acerbe et cruelle. Sans qu’il ne s’en rende compte la vie familiale était devenue un véritable enfer et la mère de Daisuke avait commencée à se remettre à boire. Meurtrie par les remarques de son compagnon elle ne semblait pourtant pas le moins du monde le quitter en prétextant qu'il était le seul à l'avoir jamais aimé autant et qu'elle ne désirait qu'un peu d'amour que le géniteur de Daisuke n'avait pas pu lui offrir. Le jeune garçon n'avait eu d'autre choix que de regarder la descente aux enfers de sa mère sans rien pouvoir y faire malgré toutes ses tentatives veines. Et finalement à l'âge de 14 ans il l'a perdit dans un accident de voiture alors qu'elle conduisait saoule au volant. Son beau-père était devenu son tuteur légal et Daisuke n'était plus devenue qu'un fantôme, errant sur terre sans aucune compréhension du monde qui l'entourait et avec pour seule famille un homme qui semblait ne vouloir qu'une chose : encore et toujours le toucher.
"J'ai quelque chose d'intéressant à vous montrer...Daisuke viens ici !"
Cela faisait plusieurs semaines que sa mère était morte lorsque le jeune garçon s'était fait appelé par son beau-père un soir de semaine. Lorsqu'il était sortit il s'était retrouvé devant son tuteur ainsi que quatre de ses amis dont plusieurs avaient émis des sifflements à son arrivé.
"Hum c'est sur que tout de suite je ne regrette pas le déplacement"
Daisuke avait alors remarqué qu'ils avaient tous le même regard que celui qu'il détestait tant et dont il avait si peur depuis des années.
"C'est ce que j'ai pensé la première fois mais attendez le meilleur reste à venir"
Et prévenir son beau-père l'avait saisit violemment par les épaules et lui avait déchiré sa chemise puis avait collé sa main sur son épaule laissant son dos à l'air libre des yeux de ses amis qui furent témoin de la naissance d'une blessure tandis que Daisuke se débattait en poussant un cri bref sous le coup de la douleur. Il était alors tombé au sol et avait fixé ceux qui l'entouraient. La plupart d'entre eux s'étaient levés de surprise mais tous avaient le même regard, brulant de désir. Et lorsque que l'un d'entre d'eux s'était avancé vers Daisuke et avait essayé de lui caresser la joue, ce dernier l'avait brutalement repoussé avec son bras en reculant pour heurter le mur.
"Ne me touchez pas !"
Son regard s'était fait sauvage, agressif et arrogant mais on n'y percevait une immense peur. C'est en croisant ce regard que l'homme qui avait essayé de le toucher avait vu son désir doublé en même pas une seconde et s'était tourné vers le beau-père de l'adolescent.
"Combien ?"
"Hum...100 mais je passe en premier"
Daisuke n'avait pas compris sur le coup mais s'était retrouvé avant même d'avoir commencé à crier au sol les poignets maintenant par l'homme qui venait de demander le prix. En n'a rien de temps ses vêtements lui avaient étés arrachés et lorsque qu'il s'était débattu en hurlant quand son beau-père s'était avachi sur lui avec un sourire cruelle il avait reçu un poing en plein visage, lui ouvrant la lèvre qui s'était mise à saigner et lui créant par la même occasion une marque sur la cuisse.
"La ferme, tu me cherches depuis la première fois qu'on sait vu avec tes pincement de lèvres juste sous mon nez et ce regard arrogant alors ne viens pas te plaindre aujourd'hui. En plus je suis sur que tu en n'a envi autant que nous !"
Et il s'était de nouveau fait frappé. Puis au fil du temps les supplices avaient augmentés. A tel point que plusieurs heures plus tard il ne distinguait même plus la douleur des abus de celles des marques faites par les mains qui le caressaient toujours plus avides de voir la réaction que son corps produisait à chaque contact. Cette nuit là, Daisuke avait tout perdu : sa virginité et le peu d'humanité qu'il lui restait. Il avait perdu le sourire depuis bien longtemps et son ancienne vie n'était plus qu'un sourire en lequel il avait parfois du mal à croire. Après cette nuit, le jeune homme avait mis plusieurs mois à se que son corps ne se régénère totalement et lorsque ça avait été fait son beau-père avait invité de nouveaux amis. Et ça s'était poursuivit de la sorte jusqu'à ses 17 ans, sans que Daisuke ne puisse s'enfuir ou en parler à personne et sans que quelqu'un ne remarque quelque chose. Puis finalement les services sociaux avaient fait une visite, alertés par les voisins, et le jeune adolescent s'était retrouvé à l'orphelinat où il n'avait pas émis un seul son depuis son arrivé et avait reçu la visite de deux hommes quelques jours après. Un avocat et un autre qui ne semblait pas vouloir dire pourquoi il était présent. L'avocat s'était tout de suite montré antipathique et l'in coopérativité de Daisuke n'améliorait pas les choses mais quand son regard avait croisé celui de l'autre homme il était restait troublé. Ce dernier ne semblait prêtait aucune attention à la haine et à l'insolence des yeux du jeune homme et l'observait avec un air calme et froid, une lueur indéchiffrable dans les yeux. L'avocat avait commencé à parler.
"Alors voyons voir ton dossier, Daisuke Udagawa, mère décédée, père inconnu, beau-père emprisonné, viols, torture, muet..."
Il avait émit un ricanement moqueur et avait posait son regard sur le jeune maudit, le scrutant en se frottant les lèvres.
"Tu avais dut le chercher..."
Il ne finit jamais sa phrase et se retrouva au sol avant même que Daisuke n'ait vu quoi que ce soit. Avec surprise il constata que l'homme qui l'accompagnait avait frappé l'avocat au visage avec une force inouïe et lorsqu'il s'était tourné vers le jeune garçon avec un air des plus calme.
"Ecoute moi bien, je sais que tu parles le coup du muet ça ne marche pas avec moi. Tu as du le sentir, je suis différent...comme toi moi aussi j'ai une "malédiction". Nous sommes de la même famille. Je ne vais pas passer par quatre chemins je te propose de venir habiter dans une demeure où habitent normalement toutes les personnes comme toi."
Un long silence s'était installé pendant lequel les deux hommes semblaient s'affrontés du regard mais seul Daisuke luttait, l'autre ne faisait qu'observait. Finalement le jeune maudit avait ouvert la bouche.
"Pourquoi maintenant ?"
"Je ne savais pas où tu étais, j'ai mis du temps mais je t'ais finalement retrouvé et pas de questions on n'a pas le temps alors c'est oui ou non !"
Avait coupé court l'étrange homme lorsque Daisuke avait voulu demandé de quoi il parlait et il s'était contenté de le fixait avec haine.
"Tant pis pour toi..."
Son visiteur s'était relevé et juste avant de partir s'était retourné.
"...Sache juste une chose, là où je veux t'emmener personne ne te touchera contre ton avis juste pour voir quel effet ça fait à ton corps et ne jouera encore moins avec comme ils l'ont fais !"
Et à peine quelques heures plus tard Daisuke s'était retrouvé au repère des maudits, il n'avait pas revu cet homme si particulier et ne savait encore moins qu'il s'agissait en vérité de son père.