Une si belle soirée ~

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Non, mais ce Ruki ! Je le retiens ! Proposer de tous aller au restaurant après avoir passer une journée de folie à tourner ce fichu clip. Il pouvait pas avoir une meilleure idée comme : tout le monde rentre chez sois et va dormir. Non, non, il lui fallait absolument sa soirée. Et pourquoi tout le monde accepte ses caprices d'enfant gâté ? Bon d'accord, c'est moi le plus pourri ici, mais quand même. Laissez moi râler un peu ! Je ne voulais pas y aller ! Mais vous étiez tous la à me regarder avec vos yeux de petits chien battus, avec un Kai suppliant. Je ne pouvais pas dire non, où sinon j'allais passer pour le pire des goujat. Je suis de très mauvaise fois, je le sais. Je ne vais pas non plus avouer que cette sortie allait me détendre. Non mais, le Père Noël existe pas hein ! Où irait le monde si moi, Reita, avouait mes fautes et reconnaissait mes erreurs. Les autres seraient étonnés et moi aussi.
Et bien évidemment, notre chanteur national est tellement pressé qu'il ne veut pas nous laisser le temps de rentrer chez nous pour que l'on puisse se changer. En même temps, j'entends mon ventre crier famine et je suis obligé de faire un boucan monstre pour ne pas que les autres l'entende. Imaginez la honte ! Moi qui râle parce que je ne veux pas les suivre et mon estomac qui me trahit ?! Je ne suis pas d'accord.

Suite aux ordres du petit nain, j'adore le taquiner, nous enfilons tous nos vêtements dans la loge. Uruha toujours aussi pudique essayer de sa cacher comme il peut. Il n'a pas changé ... Depuis tout petit déjà il agissait de cette façon. Personnellement, je suis assez rapide et loin d'être gêné face aux autres. Je m'approche de lui et prend la couverture sur le canapé le plus proche pour pouvoir le dissimuler aux regards des autres. Son petit sourire gêné signifie un : merci. Et oui, je vis encore avec lui, au moins le loyer est moins cher. Je connais à peu près la signification de tous ses gestes. Ne croyez pas que je l'espionne ! Juste que ... Juste qu'avec le temps on à apprit à bien se connaître. Ca fait au moins plus d'une dizaine d'années que l'on est ami. Et contrairement à ce que certain peuvent penser, je suis un bon ami. Quand il s'agit des gens qui compte pour moi, je deviens tout de suite moins égoïste, et beaucoup plus possessif. C'est un secret.

C'est fou à quel point Ruki peut être agité ce soir. Je me demande ce qu'il a encore derrière la tête. Les fans voient le côté sérieux de sa personnalité, mais nous sommes bien les seul à reconnaître son air joueur et malicieux. Monsieur le roi des blagues pourries et des gags à la noix. Mais qu'est ce qu'on ferait sans toi hein ? Notre petite source d'inspiration va.
Note à moi même : Ne jamais être bourré pour éviter ce genre de confidences extrêmement gênantes.
Une fois dehors, je sens un énorme frisson parcourir mon corps entier qui me bloque sur place. Suis je toujours le seul à me faire avoir ? J'aurai du mettre un pull au lieu de ce débardeur tout fin, même si j'ai ma veste, ça n'empêche pas le vent de venir chatouiller mon ventre.
Ah, je sens Uruha s'accrocher à mon bras. Toi aussi tu as froid n'est ce pas ? Je me sens moins seul finalement. Je passe lentement mon bras autour de tes épaules pour que l'on puisse se réchauffer tout les deux.

Je vois Aoi et Ruki s'amuser avec la fumée qui sort de leur bouche, en train de faire un concours ? Oui oui, un concours ... et Kai qui rit de bon coeur, se moquant un peu de temps en temps.
Je crois rêver parfois, et pourtant, les quatre zigoto autour de moi, ont une place des plus importantes dans ma vie, dans mon coeur. Mes meilleurs amis, ma famille. Je ne peux m'empêcher de sourire face à leur comportement. Ils sont vraiment insouciant, mais je dois dire que je le suis aussi, mais pas ce soir, sûrement trop fatigué ... Je risque de râler encore plus que d'habitude. Mais vous êtes habitué n'est pas ? Habitué à mon caractère de cochon, à mes gentilles moqueries et à ma fâcheuse manie de toujours vous faire peur. J'aime vous surprendre ! Tellement perdu dans mes pensées que je ne me suis pas rendu compte que nous sommes déjà arrivé devant la porte du restaurant. Restaurant préféré de Ruki, je tiens à préciser. Nous avons même notre propre table de réservé. On est des VIP !

Je lâche doucement Uruha qui est en train de souffler sur ses mains pour les réchauffer, je souris. Il est vraiment adorable comme ça.
Nous nous installons, chacun à sa place. Et oui c'est tout une technique. Pour m'amuser un peu je m'assois sur la chaise de notre chanteur qui se met tout de suite à bouder, les joues gonflées. Je pose mon index sur son nez appuyant légèrement, avant de lui céder sa place. Il hésite à me faire la même chose, mais mon bandeau l'en empêche, et il boude encore plus. Les autres rient à nouveau. Quelle bonne ambiance, je ne regrette pas d'être venu.
Kai arrive à le calmer tout de suite, lui donnant la carte de menus. Comme toujours je prendrais des sushis. C'est tellement bon que j'en salive d'avance et je me délecte du moment où mes papilles seront ravies par ce mets délicieux.
Après avoir passé la commande, je vois Uruha se lever, ou il en face de moi, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir bouger. Je le regarde l'air interrogateur et il me fait signe qu'il se dirige vers les toilettes. Et oui ... Nous sommes partie si vite du studio.

Le serveur nous apporte nos plats et l'odeur de toute cette nourriture me fait perdre la tête. Mais quelque chose m'inquiète.

« Hey ... Il est où Ruwa ? »

Je me tourne vers Kai, à mes côtés. Les grands esprits se rencontre. Ruwa ... Surnom dont le guitariste fut affublé par notre cher batteur. Les minutes sont passés et il n'est toujours pas de retour. Il est quand même pas partie se maquiller !

« Je vais voir ce qu'il fait »

Oui ... J'ai terriblement faim, mais je suis si anxieux que si je ne vais pas vérifier je n'aurai plus d'appétit et il est hors de question que mon fameux repas soit gâché !
Je me dirige donc vers les toilettes et y entre ... Personne. Il s'est quand même pas volatilisé. Je profite d'un passage rapide devant le miroir pour remettre en place quelques mèches de cheveux et réajuster mon bandeau trônant sur mon nez. Encore une vilaine manie, peut être du à ce léger narcissisme ... Qu'est ce que j'y peux.

« Ru ... Uruha ? »

J'ai failli faire une grand bêtise. L'appeler Ruwa. Même si Kai le fait sans arrêt, il déteste ça, surtout quand il s'agit de moi. Pas de réponse ... Mais qu'est ce que tu fous bordel ! Je me préparer à crier un peu plus fort, mais un vacarme digne de la seconde guerre mondiale se fait entendre derrière une porte. Je sursaute et me dirige vers la source de ce bruit. Mais qu'est ce que c'est que ça ...

« Rei !!! Sors moi de la je suis coincé ! »

A suivre ... XD

x'DDDD
J'aime ton sens de l'humour!

La suite, ou c'est le fouet.
[NAH JE RIGOLE HEIN]

*Se demande où il est coincé...*

*Veut même pas imaginer*


Coupine de BN =3 Arigatouuuuuuuuuuuu ^^

Veux la suite

Tu ... Tu es coincé ? Je retiens un fou rire pour ne pas te vexer. Je sais que tu es susceptible, surtout dans ce genre de posture. Mais tu n'imagine pas à quel point cette situation est comique. De mon point de vue en tout cas. Tu t'agite tu m'appelle plus fort. C'est vrai, tu es claustrophobe, j'avais l'esprit tellement ailleurs que j'en ai oublié cet important détail. Bon revenons aux choses sérieuses. Je ne suis pas qualifier dans le 'dégommage de porte'. Tu es si tête en l'air que je me demande si ce n'est pas toi qui n'a pas assez de force, tête en l'air, il t'arrive toujours des problèmes. C'est ça que j'aime chez toi. Cette façon naturelle que tu as d'attirer les ennuis, ce qui te rend charmant ma jolie blonde. J'aime te taquiner avec ce genre de surnom. Tu prend ton air boudeur et me tourne le dos, mais ce qui me plaît encore plus c'est que tu es incapable de rester en colère contre moi plus de cinq minutes.

« REI !!! »

Je sursaute. Il est rare de te voir dans un tel état de panique. Excuse moi, je réfléchissais un peu. Je pose ma main sur la porte et essaye de te rassurer en t'ordonnant de respirer doucement, comme un de ces médecins qui accouchent les femme. Mais crois moi, je ne me voit pas du tout à leur place. Ah non quelle horreur. Je secoue vivement la tête en essayant de trouver une solution. Et dire qu'avant c'était toi qui me sortait des embrouilles dans lesquelles je m'étais fourré. Et dieu c'est que j'étais doué pour ça. Les temps changent.

« T'es sûr que c'est vraiment coincé ? »

« Mais oui ! Si je te le dis !! J'arrive pas à ouvrir le verrou ! »

Bon, je suppose que tu as déjà tenter d'ouvrir cette porte pendant un long moment. Je t'entend en train de toucher à tout. J'ai comme la net impression que tu tremble. Tu as le chic pour rester coincé un peu partout ... L'ascenseur, et maintenant les toilettes. Je souris légèrement à cette pensée, personne n'est la pour me voir. Je fais de mon mieux pour te rassurer mais tu ne m'écoute pas. Je me demande ce qui pourrait bien te calmer. Je ne peux pas faire grand chose pour t'aider et te faire sortir de là. Un souvenir de plus à raconter ...
Illumination ! Je frappe dans mes mains suite à mon idée. Je n'ai qu'à aller prévenir les employés du restaurant. Ce ne doit pas être la première fois qu'une telle chose se produit. Après tout, cela peut tomber sur n'importe qui ... Mais tu sais Uruha, je crois que le hasard t'apprécie énormément. Je t'explique, mais tu me supplies de ne pas te laisser seul ici. Je sais que tu es pétrifié, mais si tu veux retourner à notre table, il va bien falloir me laisser aller chercher de l'aide.

Tu m'oblige à me faire promettre de revenir. Alors comme ça tu ne me fais plus confiance. Tu es anxieux et un peu énervé, je le sens au son de ta voix. Je peux comprendre, mais une fois mon serment fait, tu t'adoucis, tu crois en moi. Bon je devrai peut être y aller au lieu de m'extasier. Je me dépêche. D'abord je me rend à notre table expliquant la situation aux autres, qui comme je l'avait imaginé, se mettent à rire, et notre second guitariste manque de se retrouver sur le sol. Il n'en manque pas une celui la.
Kai m'accompagne, je ne fais que regarder ma montre toutes les trente secondes en espérant que tu ne t'impatiente pas trop. En revanche la solution donnée ne me convient pas trop et je ne pense pas qu'elle te plaira. Mais nous n'avons pas le choix.

« Rei ... »

Je t'entends geindre et je reviens tout près de la porte te prévenant de ma présence. Je ne sais pas comment t'expliquer pour ne pas que tu te remette à paniquer. Je dois choisir mes mots, mais je ne suis pas très habile pour ce genre de chose. Je me racle la gorge :

« Uruha ... On a un petit problème ... »

« Hein ? Quoi ? Non ! Comment ? »

Et voilà, tu ne sais même plus ce que tu dis, tu bafouille. Aah ... J'aurais pas pu faire pire. Commencer une phrase avec : on a un problème... Non mais faut vraiment être stupide. Gêné, je me masse la nuque et m'empresse de terminer ma phrase, autant tout annoncer d'un seul coup pour moins de surprise :

« Ils ont pas ce qui faut pour ouvrir la porte ... et va falloir attendre jusqu'à demain ... et »

Et tu ne me laisse pas finir ma phrase. J'aurai mieux fait de ne rien te dire. Tu te remet à faire un boucan pas possible. Je vois Kai, Aoi et Ruki à l'entrée, je leur fait signe de retourner manger, je vais rester à tes côtés. Je sais que notre petit nain serait capable de dire une vilaine blague qui ne ferait que t'agiter et ce n'était pas le moment.
En parlant de manger ... Mon estomac était toujours vide et mon fabuleux plat m'attendait à la table, mais je ne peux pas t'abandonner pour des sushis, tu es bien plus important. Je m'assure que nous soyons seul pour te murmurer des mots attendrissants, partie de moi que je ne me connaissais pas encore. Je ne peux pas te voir, mais j'imagine déjà les traits fin de ton visage, tes yeux humides, du au petites perles qui ont coulé sur tes joues à cause de ton effroi.

« Rei ... Si je meurs, je te laisse mes guitares d'accord ! »

Ah ?! Tu divagues mon pauvre. Tu renifles, et te revoila tomber en enfance. Je voudrais te serrer dans mes bras pour te consoler. J'ai toujours aimé te tenir contre moi. C'est aussi un de mes précieux secrets. Tu as toujours exagéré les choses. Tu ne pense pas qu'une mort comme celle si serait un peu bidon ? Je me surprend à rire et pose ma main sur mes lèvres pour m'arrêter le plus vite possible. Tu râles, me traitant d'insensible, et comme je te connais, j'attends quelques secondes avant de t'entendre t'excuser, me suppliant à nouveau de ne pas partir. Je dois avouer qu'être claustrophobe n'est sûrement pas une partie de plaisir tous les jours. Comment te faire comprendre que je ne vais pas te laisser la, en plan. Ce n'est pas mon genre, je tiens toujours mes promesses, car si je sais que je ne pourrai pas honorer ce contrat je ne ferai aucune promesse.

« Une feuille ! Un stylo ! Je te dicte mon testament ! »

« Atsuaki !! »

Le fait de t'appeler par ton prénom à le don de te calmer. C'est une chose que j'ai apprit avec le temps. Peut être que discuter peut réussir à te détendre un peu. Je ne sais pas moi. Réconforter les autres, je ne sais pas très bien le faire à distance. Il n'y a qu'avec les gestes que je m'en sors à peu près, c'est tellement plus simple de prendre quelqu'un contre soit, le berçant lentement contre son coeur, tellement plus simple que les mots.

« On va parler un peu d'accord ? Tu te concentreras sur autre chose comme ça. Tu peux demander ce que tu veux, je t'écoute. »

« Rei ... T'es amoureux ? »

Quand je disais, tout ce que tu veux ... Je n'imaginais pas que ce serait ce genre de question. Mais vu ton état je peux comprendre....
A suivre ...

Oh c'est trop mignonnnnnnnnnn

Par contre euh...Pas ce qu'il faut pour décoincer la porte ? Ptin mais moi je l'aurai défoncé quoi O____o un bon coup de pied et basta xD