[Chapitre 1]-Bienvenue dans mon esprit[ Fic= Because If you try, I\'ll cry.]

Bouhou~~~Une fic ReitaXUruha, Bonne lecture![Chapitre 1 sur 9]


CHAPITRE UN : Bienvenue…dans mon esprit.


Il devait être aux environs de dix neuf heures. La lune brillait déjà au-dessus du vieil immeuble grisâtre qui me servait, malheureusement, de logement depuis deux ans. Le ciel, d’un noir non éclairci par quelques étoiles, était d’une couleur morne…voir même effrayante. Quoi c’est moi qui dis ça ? La blague…J’ai peur de rien. Le bruit du moteur résonnait dans mon crâne, déjà que j’avais mal a la tête mais alors là... Je tenais le volant, roulant plus vite que d’habitude, mais ne sentant pas l’air frais de cette soirée sur mon visage, étant donné que j’avais mon casque sur la tête.
Mes pensées restaient enfermées dans mon esprit, il était hors de question qu’elles viennent m’embrouiller maintenant. Non seulement ces petites saloperies pourraient me faire avoir un accident de moto, mais en plus, il n’était pas de mon habitude de penser. Oui, penser. Vous trouvez ça certainement con, voire même pathétique, mais je n’aime pas réfléchir. Ca ne fait souvent qu’empirer la situation dans laquelle vous êtes. Moi j’agis. Maintenant. Au moment même ou on aborde un sujet, je sais ce que je dois faire. C’est à dire…Rien. Et oui, je suis un gros flemmard exceptionnel en plus de ça. Enfin, pourquoi je vous raconte tout ça ?Je n’aime pas non plus raconter ma vie. En fait, je n’aime pas grand chose.

J’arrive, au parking, et gare mon fidèle destrier aux écuries. Puis je descends de la selle, me la joue pendant trente secondes façon Cow-boy des temps modernes, souriant tout seul...puis range mon casque dans la remise, pour filer vers la porte principale de l’immeuble, mes mains dans les poches, l’air solitaire. L’ « air solitaire » ? N’importe quoi…Je SUIS solitaire, et ça tout le monde le sait.
Je frappe à la porte rouillée qui est censée être à elle seule toute la sécurité du bâtiment contre les cambriolages ou autres, en soupirant.
J’ai encore oublié mes clefs. Pas étonnant, en ce moment j’ai la tête ailleurs. Attention, j’ai pas dis que je pensais hein ! Au contraire...bien au contraire, j’ai le crâne vide. Un peu trop même.
Le gardien, un grand barbu asiatique, m’ouvre, l’air agacé par mes nombreuses pertes de mémoires de ces temps-ci.
« Monsieur Ryo » dit-il sur une voix plus qu’ironique « Il serait agréable que vous appreniez à prendre vos clefs le matin, ça commence à me faire bouillir sérieusement toute cette histoire, compris ? »
Je lève les yeux vers lui, lançant un regard noir. Pour qui il se prend lui pour me parler sur ce ton là ? Je suis pas son fils ! Son enfant... ça non.
« J’essayerai vieux Bouc. »
Il commençait aussi à me gaver avec ces réflexions à la con celui-là, ce manque de respect était encore vraiment minime. Si je le voulais vraiment, je lui balancerai ses quatre vérités en face à ce gros lard.
Il claqua la porte, énervé.
« Fais attention à ce que tu dis Filleul, si t’as ton appart’ gratos, c’est bien grâce à moi, alors tu me dois le respect. »
Je marche, ne lui accordant même pas un regard. Un appartement gratos…C’est pire que la rue cet endroit. J’ai l’impression de me retrouver dans la peau de Kenny dans South Park, non mais je vous jure. Ca pue la pisse ici en plus. Les portes tiennent avec quelques clous pourris, on entend tout au travers des murs, ce qui est d’ailleurs écœurant quand j’entends la grosse du cinquième se faire son beau-fils, à partir de six heures l’électricité est coupée... non mais c’est génial ici. J’aurai jamais pu rêver mieux. Jamais.
Je monte les marches crasseuses des escaliers, salissant mes nouvelles chaussures qui étaient censées être blanches…et qui au final se retrouvent jaunes. Vous croyez ? Non je déconne, ça c’était une blague. Et oui, j’ai aussi le sens de l’humour.
Enfin bref, j’arrive en haut, faisant face à la porte de mon chez-moi. Si je peux appeler ça comme ça. On dirait plus un trou à rats...
Même pas besoin de clés pour ouvrir la porte qui est déjà à moitié en morceaux, il suffit juste de donner un grand coup dedans, et vu mon humeur, c’est dans mes moyens. Je frappe donc, avec une puissance moyenne, et ce qui, deux minutes au par avant servait de porte, rendit l’âme, tombant misérablement sur le sol, laissant des morceaux de bois durs accrochés au mur.
Kuso, Je vais avoir le droit aux remarques du vieux qui pionce en bas. Il a même déjà du être alerté vu le bruit que ça a fait. Ca m’étonnerait pas de le voir débarquer dans deux minutes, un balais a la main, pour en finir avec moi. Tel un paysan avec sa fourche.
Mais, je m’en fou. Totalement.
Je rentre, toujours paisible, comme si rien ne s’était passé. Je dépose ainsi mon instrument sur le canapé, et me dirige vers la chambre...lorsqu’une voix m’interpelle.
« Reita ? »
Je me retourne, ayant reconnu la voix d’un ami d’enfance.
« Uruha ? »
Et oui, c’est la question qui sert à rien. Pourquoi demander à la personne qui elle est alors qu’on a reconnu sa voix ? Je sais pas, et je me pose pas la question.
Je ne m’avance pas, je reste sur place. Logique. Il se charge donc de le faire à ma place, tout en regardant autour de lui, l’air inquiet et dégoûté.
« Tu..T’habites encore dans ce taudis Reita Chan ?! »
Je souris, ironique.
« Non non, je me promène. »
Il fait une moue déçue. Mais on pouvait voir qu’il avait plus pitié qu’autre chose. Ce qui a le don de m’énerver au plus haut point.. Je HAIS la pitié. Déjà que je ne suis pas sentimental…
Il soupire et s’approche de moi, en me souriant légèrement.
Qu’est-ce qu’il me veut lui ? Je le vois venir…Il va encore me proposer de venir vivre chez lui ? Nan c’est pas pour moi cette vie là. Pourquoi il s’obstine ? Je veux pas me mettre à squatter chez les gens, vous m’excuserez mais comme tout homme, j’ai ma fierté.
Pas envie de vivre aux dépend des autres, comme un parasite.
« Pourquoi tu me souris comme ça ? Qu’est-ce que tu veux ? »
Il fronce les sourcils, mais son regard se radoucit peu de temps après.
Yeux de biche ?Qu’est-ce qu’il me fait là ? Encore un système de drague. Depuis qu’on a quinze ans, il arrête pas. J’y comprends plus rien, qu’est-ce qu’il me veut à la fin ?
Il se contente de me sourire, l’air totalement accro, soutenant mon regard.Ca fait trente secondes qu’il tient…il tiendra pas plus à mon avis.
En effet, j’aurai plutôt cru qu’il baisserait les yeux, comme à son habitude tout en transformant sa tête en tomate, mais non. Aujourd’hui, il n’a pas décidé de devenir un légume.
Il se jette à moitié sur moi, collant ses lèvres aux miennes, sans même me laisser le temps de réagir.
Rapide le jeune. Je suis sûr que ça fait bien une dizaine d’années qu’il pense qu’à moi nuits et jours, une sorte de groupie. Mais non, je dis pas ça méchamment, j’ai toujours... adoré avoir des gens qui m’aiment, vous me direz, qui n’apprécie pas ?
Je le laisse faire, je suis sur qu’il le prendrait très mal et qu’il serait blessé si je le repoussai’, alors qu’en cinq ans c’est la première fois qu’il a le courage de me transmettre tous ses sentiments par un simple baiser. Moi gentil ?Mais non, vous avez mal compris, je ne m’inquiète pas pour lui, je ne m’inquiète pour rien, c’est juste que j’ai vraiment envie de tirer un coup là. C’est toujours comme ça quand je suis sur les nerfs : Il faut que je me détende.
Il a l’air d’être stressé, mais ne veut pas décoller ses lèvres des miennes, comme s’il avait peur de ma réaction. Que je lui balance un « Qu’est-ce que tu fous, t’es dingue ! » A la tronche. Mais, non. J’ai envie de jouer là.
Puisqu’il n’est pas en mesure d’infiltrer sa langue, moi je vais le faire. Je l’oblige donc à entrouvrir les lèvres, ce qu’il fit sans hésiter, laissant ma langue pénétrer dans sa bouche, pour aller caresser la sienne qui m’a l’air très impatiente.
Elles commencent à se chamailler, tandis que j’attire mon invité dans la chambre, tout doucement, sans même qu’il s’en aperçoive…il tombe dans mon piège, ou plutôt, il s’y jette à cœur perdu. Allez savoir, moi je ne suis pas poétique. Ni devin.
Je sens ses mains glisser sous mon tee-shirt, dans mon dos.
C’est le moment de savoir s’il a vraiment les « caractéristiques » d’une femme au lit comme s’en vantait si souvent ce cher Aoi.
A mon tour, je passe une main derrière son cou, l’obligeant à se rapprocher dangereusement de mon torse, c’est le moment du choix pour lui : Soit il se laisse faire, et passe la nuit en ma compagnie, soit il recule, me met une claque, me traite de vil pervers et s’éloigne, fuyant le mal.
Suspens ?

Et bien dis donc...
Ca fait passer Reita pour le pire des salops xD

Mais j'aime bien !

Vivement la suitee

pourquoi ça me fait sourire ? o_O
je suis bizarre xD

mais j'aime bien aussi !

Le but de l'ironie c'est bien de vous faire rigoler, hein! C'est pas spécialement hard mais la franchise est omniprésente et le vocabulaire peut paraître cru. Ne vous inquiétez pas, Reita ne sera pas toujours un salop, voyons, bien au contraire. Mais c'pas marrant quand ça commence tout de suite au pays des bisounours=)

Aaaaah *_*
J'adore ô____o

Encoreee é___è

[J'vais allé poster la mienne ô_o]

Oh mais t'inquiète ! Je te comprend parfaitement ! Quand j'ai fait lire tous mes débuts de fic à une amie elle m'a fait : et bah dis donc ! T'as pas plus joyeux ? Une qui commence par limite un viol, l'autre un mort, là un truc trop bizarre avec l'archétype que t'as envie de tuer sur place x) cay quoi le prochain ?

MDR

Tu adores? Génial 8'D J'ai déjà fait les autres chapitres, mais je les garde en réserve