|
| poèmes et textes | |
| | Auteur | Message |
---|
Yusuke Karushi *~ musicien… candy boy ~*
Nombre de messages : 323 Age : 18 ans Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: poèmes et textes Mar 17 Juin - 18:24 | |
| nous vous étonnez pas si les premiers sont mauvais, je les ai fait en 3e ^^
1) Mon coeur bléssé saigne Quand je te vois avec ta reine Je meurs à petit feu Simplement devant tes yeux
2) L'ange de la mort annonce un désastre Et nous emmene parmi les astres Mais jamais les choses ne changent Il reste tout de même un Ange.
3) Ce petit bonhomme qui suit son chemin Te tendra un jour sa main Et tu la sésira fière et heureuse D'être enfin tombée amoureuse.
4) Il t'a dit qu'il t'aimait Il t'a dit qu'il te trouvait belle Il t'a dit qu'il t'admirait Maintenant il te tourne le dos Et part avec elle, ce salaud.
5) Elle l'aime, simplement Mais la distance qui les sépare La plonge dans le noir Et lui l'oublie, simplement.
6) douceur de vivre envie de mort couleur suicide s'acroche encore figé le temps toujours rester et pour longtemps puis s'en aller.
7) Ce moquer c'est si facile et si banal. On penserait presque que c'est amical. dans certains cas peut être; mais d'autre fois c'est malhonnete. on blesse les gens en le voulant, personnellement je trouve ça écoeurant. pourquoi être si cruel ? Pour faire son beau ou sa belle ? est-ce ça le monde réel? toujours etre superficiel. Peut etre est-ce pour se montrer puissant et fort, mais en réalité ils ont tort.
8 ) je vis dans un monde où l'amour est gratuit, je vis dans un monde où personne ne fuis, je vis dans un monde où la guerre est bannie, je vis dans un monde où il n'y a pas d'ennui et ce monde est le paradis
9) La colère pousse à tuer La colère pousse à détruire La colère pousse à mourir La colère vient à créer L'inhumanité
10) Ce soir je me sens mal. Je suis cet animal, Qui emprisonné de ces chaines Espère un peu de chaleur humaine... Mais en vain. Personne ne lui tend sa main, Pas un ami, pas un sourire mais quelques larmes dans un soupir...
11) Ce jour là tu m'as frolée, et de cinq de mes sens tu t'es emparé. Il me reste tout de même le dernier, celui de pouvoir aimer. Mais celui là t'es reservé, Dès que j'ai put t'observer. Tu es cruel, car par ta faute je ne ressens plus rien. Même la fraicheur du matin Devient tiède et comme morte.
12) Je me l'étais promis, Je me l'étais pourtant dis, que je te chasserai de mes pensées. Cela a fonctionné un temps, Cela a fonctionné pendant deux ans, mais tu as trouver le moyen de t'y faufiler. Je m'étais jurée de ne plus songer à toi, Je m'étais jurée cela un nombre incalculable de fois, et voilà qu'aujourd'hui je nous crois liés pour la vie.
13) L'espoir est partit L'angoisse renaît Ce sourire que l'on a tant chéri Petit à petit disparaît Transformé en une horrible grimace Qui reflète un coeur de glace.
14) Ils te regardent comme un insecte Comme une merde d'oiseau infecte et toi tu baisses la tête, il faut la relevée mistinguette.
15) Un même sexe et deux personnes Une femme avec un femme, un homme avec un homme. Alors que certains les regardent bizarrement D'autres avec eux se conduisent méchamment. Mais ils s'en moquent, ils s'aiment Et affronteront tous les problèmes Que la vie leur a envoyés pour pouvoir enfin trouver la paix.
16) l'ange Je regardais ce ciel étoilé avec amertume allongée sur un plage de sable fin repensant à tous ces échecs que j'ai vécut.
Mais tu es apparut telle une fée tu m'as sourit et tendu la main j'ai put alors voir la pâleur de ta peau et les vagues qui s'échouaient sur le rivage à travers toi.
A ce moment là j'ai comprit qui tu étais et à mon tour j'ai sourit. A mon tour j'ai saisit cette main qui s'offrait à moi. Cette main douce comme de la soie.
Cette main m'emmena aussi loin que l'imagination d'un homme le permettait Je flottais puis volais mais ne te quittais pas. Oh non! Il en était hors de question,
Car je je sais que tu es mon ange, l'ange de la mort.
17) Le désespoir s'abat sur moi et tu restes là, souriante ne vois tu donc pas que tes sourires me hantent? je souffre en silence contemplant la race humaine alors que tu danses avec aisance au beau milieu de la scène.
18 ) Ce n'est pas une peine de coeur Ce n'est pas la perte de mon âme soeur Mais il y a une forte douleur Qui s'abat sur moi durant des heures...
19)
Un sourire se mélange à quelques larmes. Un bonheur intense mais douloureux garde les armes. Ca y est se dit elle, je viens de vivre le pire. Des cris de douleur se mêlent aux rires, Mais ces derniers sont bien plus entraînants. Du sang coule sur des draps blancs. Une vie de plus vient d'arriver sur terre, Et tandis qu'elle est chaleureusement saluée par son père, Une vie, en contrepartie disparaît Tout aussi lentement que le sang à coulé. Sa mère a bien trop souffert Pour pouvoir garder ses yeux ouverts.
20)
derniers mots d'un Ijime
De là haut je surplombe la ville. De ce toit j'ai l'impression de la dominer. D'être leur Dieu à ces êtres inférieurs. Vermine d'espèce humaine. Eux qui passent leur journée à me rabaisser. Auront un jour cet acte sur leur conscience.
Je sens le vent caresser mon visage. Il me berce de douces illusions. Illusions que j'aime croire. Oui, le vent me dit: " Tout ira bien ensuite." " Plus de persécution ni de souffrances."
J'aperçois des gratte-ciel par dizaines. Bureaux ou bien simples appartement. Tous remplis d'immondes êtres Qui ne méritent ni leur vie tranquille, Ni les bonheurs qu'ils peuvent vivre. Ce sont eux qui devraient se trouver là.
Je regarde encore le béton. Une dernière fois, je ne sais pas pourquoi. Des centaines de petites lumières brillent Cachant la beauté des étoiles. Je ne verrai plus jamais tout cela, Car maintenant je suis en bas.
21)
MERCI
Merci pour ta musique, merci pour ta tendresse, Pour ta voix qui me caresse. Pour tes notes et ton rythme qui me donnent le sourire; Mais aussi l’envie de vivre.
Tes chansons arrivent à soigner mon cœur Et le parfument de bonheur. Réveillent en moi un sentiment puissant Que je décris en écrivant.
Sauras-tu seulement un jour Ce que je ressens comme amour A l’égard de toutes tes œuvres Qui sont d’une étonnante splendeur?
J'aimerai que tu puisses lire ce poème Et comprendre combien je t'aime. Pas comme une femme aime son ame soeur non, Comme une enfant rêve de douceur. | |
| | | Izu Udagawa
Nombre de messages : 656 Age : 35 Age : 20 ans Malédiction : Un simple petit coup peut lui laisser un bleu énorme sur la peau. Supporte mal la chaleur soudaine Liens familiaux : Petit frère de Minoru, Cousin de Take et Hana Date d'inscription : 12/06/2008
| Sujet: Re: poèmes et textes Mar 17 Juin - 18:40 | |
| Je n'ai pas encore tout lu mais ceux que j'ai lu sont vraiment magnifiques J'aime particulièrement le dernier. Je ne sais pas à quoi tu pensais à l'écrivant mais j'en fais ma propre interprétation et je m'y retrouve dedans... Merci pour nous les faire partager ! | |
| | | Yusuke Karushi *~ musicien… candy boy ~*
Nombre de messages : 323 Age : 18 ans Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: poèmes et textes Mar 17 Juin - 18:47 | |
| *___*
merci à toi! ça me fait très très très plaisir ^^
pour le dernier? si tu parles de celui qui s'appelle "merci" je l'ai écrit en pensant à miyavi ^^ il m'a sauvée de nombreuses fois grace à sa musique | |
| | | Izu Udagawa
Nombre de messages : 656 Age : 35 Age : 20 ans Malédiction : Un simple petit coup peut lui laisser un bleu énorme sur la peau. Supporte mal la chaleur soudaine Liens familiaux : Petit frère de Minoru, Cousin de Take et Hana Date d'inscription : 12/06/2008
| Sujet: Re: poèmes et textes Mar 17 Juin - 19:11 | |
| Alors j'en ai fait une bonne interprétation ^^ sauf que moi c'est pas Miyavi xD Oh mais tu n'as pas à me remercier je n'ai rien fait d'autre que lire et découvrir de magnifiques vers | |
| | | Yusuke Karushi *~ musicien… candy boy ~*
Nombre de messages : 323 Age : 18 ans Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: poèmes et textes Jeu 19 Juin - 15:13 | |
| un O.S que j'ai écrit y'a longtemps ^^' à la base c'est un reita / kai
Si la mort aimait la vie
Si la mort aimait la vie qu’est-ce que cela donnerait? Si un cadavre tombait amoureux d’un vivant où cela mènerait il? Le vivant accepterait il cet amour? Et surtout y succomberait il lui aussi? Est-ce qu’un être qui connais la joie, la douleur, la colère et la peur pourrait tomber sous le charme d’un être qui ne ressent aucun de ces sentiments si ce n’est l’amour. Est-ce que toi tu pourrais m’aimer un jour? Toi la vie, moi la mort. Moi l’ombre, toi la lumière. Lumière intense et éblouissante par sa beauté. Lumière capable d’attirer le plus violent des vampires. C’est ainsi que je vois les choses.
Je ne suis plus rien depuis bien longtemps. Depuis ce jour maudit, jour de nuit, jour où mes sens se sont atrophiés, je ne suis plus qu’un pantin fait de chaire et d’os. Je suis votre esclave à toi et à la musique. Vous êtes ma raisons de vivre sans le savoir. Vous êtes ce chemin qui mène à la liberté, seulement j’ai l’horrible impression qu’il ne s’arrêtera jamais. Depuis ce jour maudit il ne m’était plus permis d’espérer, pourtant chaque jour qui passe je croise les doigts et je prie. Pour quoi? Pour que tu me regardes différemment; pour que ton souffle, synonyme de bonheur, vienne frôler ma peau endormie. Pour que tes sens réveillent les miens; que ton cœur, tel une colombe, se sente prisonnier du mien et que leurs battements créent la plus belle des mélodies. Mais espérer ne suffit pas, et je n’ai pas le courage de faire quoi que ce soit. Je ne suis qu’un mort après tout. Et les morts ne bougent pas.
La vie m’a quittée ce jour là. Ce jour où plus rien n’avait de sens. Le mal était devenu bon, le bien supportait Satan. Mon corps tremblait de toute part sans que je le veuille. A ce moment là il me restait encore un semblant de vie qui disparut bien vite. Je ressentais un frisson désagréable, toutes ces mains apparues de nulle part et qui parcouraient mon corps me dégoûtaient. Elles me répugnaient. Je n’en voulais pas moi. A cause de leur nombre je n’ai pas put me défendre, je n’ai fait que subir. Subir encore et toujours. Chaque soir ce jour me reviens en mémoire et me tue un peu plus. Chaque soir mes yeux se ferment et cette image insupportable revient. Chaque nuit je fais le même cauchemar. Chaque nuit je me réveille en sursaut, une goutte de sueur glissant lentement le long de mon cou. Chaque matin j’observe le soleil se lever. Chaque matin je suis heureux qu’il soit enfin arrivé. Je me suis habitué à tout ça, mais je désire tellement que cela se termine enfin. Pouvoir respirer et humer chaque parfum qui arrive jusqu’à moi. Toucher différentes matières et en apprécier la douceur et la dureté. Savourer les aliments que je mange et me souvenir de mes goûts.
Je sens que toutes ces choses me reviennent petit à petit. J’imagine que bientôt ce jour maudit sera détruit, ou tout du moins oublier. Et cela grâce à toi. Tu réussis à me rendre la vie qui m’avait été volée. Tu réussis à me faire ressentir autre chose que l’amour. Quand je te regardes sur scène, avec ton instrument je crois que c’est bel et bien de la joie qui m’envahit. Les anges descendent du paradis et s’amusent à me faire voyager sans quitter ma place. Je me sens pousser des ailes et je rêve de pouvoir m’élancer vers toi, d’être heureux et de dépasser ce moment de ma vie. De quitter l’angoisse qui me ronge lorsqu’un un groupe d’hommes s’approche de moi et de garder les yeux ouverts lorsqu’il fait noir. Quand je te vois en dehors de la scène, j’ai envie de te prendre dans mes bras. De te chuchoter des poèmes à l’oreille, de te dire je t’aime et de t’entendre me dire que toi aussi. Pour pouvoir penser tout cela, je dois être moins mort que je ne l’imaginais. Peut être que ce douloureux souvenir va finir par s’estompé?
Je tourne mon regard vers la fenêtre et aperçois le ciel s’éclaircir, teinté d’orange, de rouge et de rose. L’astre solaire se devine à peine dans cette aube et je souris malgré moi. Je suis heureux que le matin soit enfin arrivé. Et puis je vais te voir aujourd’hui, toi, symbole de ma vie. Toi l’être exceptionnel, qui sans le savoir me donne la force de continuer. Un jour j’oublierai que j’ai été violé. Un jour je serai assez fort pour te dire ce que je ressens. Un jour je ne craindrai ni la nuit, ni ce sentiment de dégoût. Un jour je quitterai le monde des morts et rejoindrait celui des vivants. Et ce jour là, peut être, qu’une nouvelle mélodie naîtra. La plus belle mélodie qui soit. | |
| | | Izu Udagawa
Nombre de messages : 656 Age : 35 Age : 20 ans Malédiction : Un simple petit coup peut lui laisser un bleu énorme sur la peau. Supporte mal la chaleur soudaine Liens familiaux : Petit frère de Minoru, Cousin de Take et Hana Date d'inscription : 12/06/2008
| Sujet: Re: poèmes et textes Jeu 19 Juin - 15:18 | |
| | |
| | | Yusuke Karushi *~ musicien… candy boy ~*
Nombre de messages : 323 Age : 18 ans Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: poèmes et textes Jeu 19 Juin - 15:25 | |
| merchiiii mon ptit chat <3
j'espère que vous aimerez celui là enfin si vous lisez xD disons, que... je suis attachée à ce one shot
Graver
Personne n’y aurait penser. Personne n’y aurait cru ou même songer. Ruki faire ça? N’importe quoi! Lui qui est si fier, si sûr de lui… Cela ne lui viendrai jamais à l’esprit. Vous avez eut tort. J’y ai pensé en effet; et vous savez quoi? Je l’ai même déjà fait, des dizaines de fois. Combien exactement je ne le sais pas.
Pourquoi ais-je commencer? Je ne m’en souviens plus. J’avais besoin d’aller mieux, j’avais besoin de trouver un remède à ma folie. Ce remède m’a rendu encore plus fou. Le sage, le sérieux Ruki n’est au fond qu’un malade. S’ils savaient c’est ce qu’ils penseraient. Les fans, les média et même eux. Le reste du groupe. Ils le cacheraient, pour mon bien, mais je sais que leurs regards sur moi changeraient. Je serai comme un animal en cage que l’on s’amuse à regarder ou bien dont on a pitié. Oui sûrement. Ruki n’a rien trouver de mieux pour attirer l’attention le pauvre; c’est pitoyable. Alors je fais comme si de rien n’était.
Si je ne me souviens plus pourquoi j’ai commencer, en revanche je sais parfaitement pourquoi je continue. La pression que l’on subit chaque jour, la peur de moi-même et lui. Lui dont le nom se grave dans mon cœur au fur et à mesure que je continue. Lui qui sans le savoir me soutient et me détruit. Lui que j’aime tout simplement.
Des larmes blanches coulent sur mes joues rougies, diluant le noir que j’ai autour des yeux et me donne ainsi un air de mort vivant sans que je le veuille, pendant que d’autres larmes rouges coulent sur mon bras, par ma propre volonté, elles. Un morceau de verre dans la main j’écrit son nom pour qu’il ne s’efface pas, et l’ancre ainsi un peu plus en moi.
Alors que je note la dernière lettre de son prénom la porte s’ouvre derrière moi, laissant apparaître son visage illuminé d’un sourire radieux. Je m’insulte intérieurement pour avoir oublier de la fermer.
«_ On y va Ruki tu viens? »
Je me suis retourné avant qu’il ait terminer sa phrase, plaquant un mouchoir immaculé jusque là sur ma blessure volontaire.
« _ J’arrive, je me dépêche. _ Ruki qu’est-ce que tu fais? »
Toute trace de joie avait disparu de son visage, me rendant encore plus mal. Ce sourire d’il y a quelques instant, il l’a effacer par ma faute. J’ai envie de lui répondre « rien » ou de faire preuve d’ironie mais je ne le fait pas, parce que c’est lui.
« _ Vas y, je vous rejoins. »
Mais il ne semble pas m’écouter et avance de quelques pas pour se trouver à mes côtés.
« _ Ruki réponds moi! »
Ta voix était dure malgré le fait qu’elle tremble. Tu semblais paniqué mais ne bougeais pas. Tu as comprit ce que je faisais évidemment, mais tu me pauses tout de même la question en espérant sans doute que je te contredise. Qu’il y est une explication logique à tout cela. Seulement il n’y en aucune, et tu as vu juste. Oui, toi, celui qui compte le plus à mes yeux, viens de découvrir que je me mutilais. Et aussi étrange que cela puisse paraître je me sens soulagé. C’est égoïste mais c‘est ainsi je me sens mieux, tu ne peux pas savoir à quel point. Mais je sais que cela ne durera que quelques secondes parce que tu vas prendre pitié, et parce que tu vas voir ton nom sur mon bras. Tu vas comprendre pourquoi sauf si je trouve un bon mensonge à te dire. En attendant, tu cherches toujours à avoir cette réponse.
« _ Je fais ce que tu crois que je fais. »
J’ai l’air pitoyable ainsi. La tête baissée de peur de croiser ton regard, les larmes aux yeux et les lèvres pincées. Je n’ose pas bouger de peur que si je le fasse tu te mettes à parler ou à me lancer ce regard que je redoute tant. Ma respiration saccadée s‘accélère lorsque tu saisis mon menton et me force à relevée la tête et à te regarder. Ton regard ne montre aucune pitié, aucune colère. On dirait que tu es inquiet, que tu as peur. Plusieurs secondes s’écoulent en silence sans que l’un d’entre nous ne le brise puis tu finis par parler à nouveau. Ta voix est si faible que je comprend ce que tu me dis grâce au mouvement de tes lèvres splendides.
« _ Pourquoi Ruki? _ Je… je sais pas. »
Et l’autre moment que je redoutais arriva. Lentement tu saisis ma main, ce qui n’arrangea en rien ma respiration, puis la souleva pour apercevoir ton nom écrit en majuscules rouges.
« _ J’étais en train d’écrire vos noms, à toi et aux autres. »
Avec un peu de chance tu me croirais. Avec beaucoup de chance tu partirais et oublierai tout ce qui c’est passé. Et je me rends compte que mes espérances sont veines, alors je commence à pleurer. Les larmes se remettent à couler alors qu’elles avaient finit par s’arrêtées. Mes espérances sont veines mais je ferme pourtant les yeux en continuant d’y croire. Puis je me sens tiré vers l’avant, des bras entourant ma taille. J’entrouvre les paupières et te vois en train de pleurer. Un de tes bras quitte sa place pour venir caresser mes cheveux et je t’entends murmurer à mon oreille:
« _ Je vais t’aider. Je ne dirai rien aux autres mais je vais t’aider.»
Ne trouves tu donc pas que j’ai l’air d’une loque? N’as-tu donc pas pitié? Pourquoi veux tu m’aider? Plongé dans mes pensées, je ne me rends pas compte que je finis par chuchoter.
« _ Pourquoi? _ Parce que je t’aime. Je ne veux pas que tu te fasses du mal. »
Tu m’aimes? Vraiment? Ce n’est pas une blague? Je te questionne du regard, et pour répondre tu me souris, puis finit par déposer tes lèvres sur les miennes, tendrement avant de me donner un vrai baiser qui me fait frissonner.
« _ Moi aussi. »
Finis-je alors par avouer. Maintenant tu es là, et je sais que ça va aller. Lentement j’ouvre ma main et laisse tomber l’objet destructeur qui se brise en une dizaine de fragments. Ca va aller et je sais que tu es là maintenant. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: poèmes et textes | |
| |
| | | | poèmes et textes | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |