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 Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou--

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Pandora Dokuyako

Pandora Dokuyako


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MessageSujet: Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou--   Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou-- Icon_minitimeJeu 26 Juin - 4:27

Un livre vola dans la pièce, fracassant par la même occasion une tasse le bruit fut terrible, Pandora eut l'étrange impression d'entendre chaque morceau de verre tomber sur le sol et se briser encore et encore, elle porta la main à ses oreilles pour étouffer le bruit qui se répercutait dans tout l'appartement.
Recroquevillée contre un coin de mur, la belle ne supportait plus cette situation... Ce noir perpétuel, cette enfer obscur dans lequel elle était condamné à errer pour le restant de sa vie. Elle n'y arriverait pas, c'était beaucoup trop dur, elle se perdait dans cette pénombre, elle ne savait plus où se diriger, et elle finissait pas errer sans fin... Sa vie ne se résumait plus qu'à des bruit assourdissants, des odeurs étouffantes et des contacts répugnants...
Dès que le soleil se levait, son calvaire commençait... Et ce n'est qu'à la nuit tombée qu'elle pouvait espérer un peu de répit... Mais en attendait, chaque jour devenait une torture et la routine dans laquelle elle avait finit par s'enfermer la rendait dingue.
Il ne restait rien de sa vie d'avant, tout ce qu'elle avait eut, tout ce qu'elle aurait put avoir était partit cette nuit là, dévorés par les flammes de l'incendie, il ne restait rien que de cendre que le vent avait finit par éparpillée au quatre coin du monde... Sa vie, son avenir, ses passions, sa vue, sa mère... Tout était partit en volute de fumée noir et épaisse...
Seulement deux ou trois objets avaient échappés au brasier, objet qu'elle conservait comme des trésors, dernière marques d'un passé révolu, des reliques des temps anciens.
Ce livre en faisait partit, ce livre qu'elle venait de lancer sans trop savoir où, lasse de tenter de lire des lignes qu'elle ne voyait pas... Elle avait beau effleurer les pages du bout de ses doigts... Elle sentait le papier ancien, légèrement froissé par le temps, elle percevait l'odeur du libre et le son des pages qui se tournent, mais le contenu lui restait inconnu, et c'est cela par dessus tout qui l'effrayait, et l'énervait, elle ne pouvait rien faire, rien comprendre, et rien savoir.
Elle était perdue... Et même le mur contre lequel elle se serrait avec désespoir ne semblait pas assez solide pour supporter le poids qu'elle portait.

Un nouveau bruit, un aboiement, une chaleur, Pandora leva une main pour venir caresser le poil doux de l'animal, le chien se serra contre elle. Elle sentait son souffle chaud dans son cou, ce qui aurait presque plus lui tirer un rire si elle ne c'était pas égarée dans sa peur et sa douleur...
Il était le dernier contact qu'elle gardait avec la réalité, sans lui, sans sa simple présence, elle se serait totalement perdu et plus rien ne l'aurait retenue, lui seul semblait pouvoir la ramener lorsqu'elle se perdait, il était le seul présent dans sa vie.
La tête poser contre le nommé Mozart, elle écoutait les battements de coeur du jeune chien.

-Boum... Boum... Boum- Elle se laissait guider par ce rythme régulier.
-Boum... Boum... Boum- L'obscurité lui semblait déjà moi oppressante.
-Boum... Boum... Boum- Pandora reprenait pied avec la réalité.
-Boum... Boum... Boum- La belle se redressa, quittant le mur glaciale.


Merci Mozart.

Elle flatta l'encolure de la bête, qui une fois de plus était là pour elle... Certes le noir était toujours là, certes il ne partirait pas, mais elle n'était plus seule à errer dans ce désert effrayant. S'en était presque risible, qu'un simple chien puisse avoir une telle importance dans sa vie... Mais allez le dire à la belle, alors qu'elle n'avait plus que l'animal pour la soutenir.
Elle se dirigea vers les éclats de verre avec prudence, et pratiquement à taton, elle les ramassa un à un, prenant bien garde de ne pas se couper... Elle récupéra aussi le livre, à l'origine de son désarroi et de sa torture mentale, elle le reposa sans rien dire sur une table, ne pouvant s'empêcher d'effleurer la couverture... Elle ne savait même pas le titre de l'ouvrage, et rien que pour cette information, elle aurait payée chère.
Pandora se dirigea ensuite vers la salle de bain, allumant la radio, elle fut surprise d'entendre l'heure tardive... Elle était restée plus de trois ans prostrée contre ce mur... Il était grand temps de sortir. Elle s'habilla rapidement, un simple jean sombre, une chemisier noirs... C'était tout simple, mais la belle dégageait un charme certain, une sorte d'aura fragile qui donnait envie de la protéger...
Elle appela son chien, qui se posta directement à ses cotés...
Il n'y avait que la nuit où la belle se sentait bien au milieu de ses congénères, elle n'avait pas à supporter leurs regards compatissant, leurs paroles remplies de pitiés ou leurs ton condescendant, la jeune aveugle passait inaperçu dans la nuit, elle connaissait suffisamment le quartier pour s'y promener avec assurance. Mozart se chargeait des imprévues, et assurait sa protection, le royaume nocturne de Pandora étant le quartier Sud, l'imposant animal n'était pas de trop... Et puis de toutes les façons elle ne pouvait pas sortir sans lui.
La porte de l'immeuble claqua, la belle resta quelques instants dans le hall... Elle eut un bref sourire, alors qu'elle respira l'odeur de la nuit, d'ici, elle percevait déjà l'ambiance des quartiers peu fréquentables.


Il va pleuvoir Mozart...

Mais ce n'était pas pour autant que la belle allait reporter sa ballade, bien au contraire, elle avait apprit à apprécier l'odeur de la pluie, et le bruit qu'elle faisait. Elle avait même hâte de sentir les premières gouttes de pluie tomber, c'était un plaisir simple, mais que Pandora aimait beaucoup. Elle se dirigea d'un pas sur vers les ruelles, goûtant avec ravissement aux différents parfums qui se rependait dans la ville...
Et finalement, alors qu'elle arpentait les rues depuis à peine dix lorsque les première gouttes de pluie s'écrasèrent sur le sol, elle ne pressa pas l'allure pour autant...
Lorsque la pluie se fit battante et qu'un vent glaciale se fit sentir, la belle se réfugia sous un petit toit, et s'appuya contre le mur, elle finit par s'y laisser glisser, alors que Mozart, allongé, en profitait pour dormir un peu...
Pandora se concentra alors et écouta tous les bruits au alentour, de la conversation salace à la déclaration d'amour, elle se plaisait à écouter tout ce qui se trouvait à porter.
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Shuuji Aoki
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MessageSujet: Re: Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou--   Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou-- Icon_minitimeJeu 26 Juin - 7:10

    Quand quelque chose ne va pas, nous les humains, on essaie toujours de trouver un responsable. C’est peut-être une sorte de réconfort pour assimiler le blâme qu’on possède de soi-même. Ce n’est jamais facile, la vie. Suivre le rythme, ne jamais manquer de pas, sinon on se retrouve les tous derniers, puis ces derniers, ne sont jamais les pires personnes… On croit souvent que la vie peut bien tourner, si on décide de faire, ce qu’on croit le mieux. Et bien souvent, c’est le contraire qui se produit. On aura beau travailler fort, c’est toujours le destin qui détient le dernier mot. Il existe des moments dans la vie, où nous voudrions retourner en arrière. Regret, tristesse… effacer des souvenirs ou des faits, pour mieux ressentir, ignorant terriblement, qu’ainsi les choses n’iront pas pour le mieux et surtout que c’était une chose impossible à faire. Ce n’est jamais rose pour bien des personnes, mais la vie continue, il faut bien des personnes bienveillantes et persévérantes pour que le monde puisse avancer à un rythme stable. L’unification donne la force. Pour certains, il voudrait mieux abhorrer les autres autour, qu’avoir quelqu’un avec qui se confier, mais ceux-ci ont souvent des raisons valables, pour lesquelles on les pardonne. À part, bien sûr, qu’ils n’aiment guère être pitié par les autres. En fin de compte, personne n’est jamais satisfait de ce qu’il a. La satisfaction n’est jamais atteinte, par nous, les simples mortels. Il faut toujours avoir plus, et quand on est rendu à un niveau supérieur, on voudrait atteindre le suprême… ça fini jamais…

    Il existe des moments dans la vie, où on voudrait que tout soit fini. La finition du début, jusqu’à la fin. La vie nous est parfois injuste, mais c’est souvent nous qui le sont. Pas vrai? Ça prend du courage pour quelqu’un de l’avouer, et encore plus pour celui qui se décidera à faire quelque chose. Le destin… un mot que Shuuji n’appréciait du tout. D’après plusieurs, c’est un événement prédéterminé… Pourquoi prendre le temps et penser à ces sotties? Il faudrait avoir beaucoup de temps libre pour le faire. S’approcher de quelqu’un et se décider de parler de n’importe quoi, pour qu’à la fin dire que c’était le destin qui les réunissait… quelle blague! Le pire, c’est le fait d’avoir plusieurs victimes qui tombent sous cette phrase. La vraie forme de l’injustice existe… juste sous nos yeux. Il suffit juste de bien regarder et on verra tout. Sortant de l’eau glacé, de la piscine, le japonais enleva ses belles lunettes bleues marins, de plongée pour pouvoir bien regarder alentour de lui. C’était vendredi, une journée de cours bien sûr… et il n’était pas présent… Shuuji avait décidé de passer la matinée à nager, pour se faire un peu de muscles, au lieu de passer huit heures assit sur une chaise à écouter un vieil homme parler de la beauté de l’univers. Ce n’était pas comme si ce jeune homme n’aimait pas étudier… juste que… parfois, il aimait avoir des heures de solitudes… pour lui, seul, à réfléchir à des… sotties quoi! Il avait le droit! Il était assez intelligent pour passer des examens sans étudier.

    Lâchant un soupire d’exaspération, il s’approcha des escaliers et sortit de l’eau. Rien de plus clame que s’entendre sous l’eau, chose que bénéficiait peu de gens, à cause de leur manque de motivation. Cherchant sa serviette, sur la chaise blanche proche de la porte, la mettant autour de son cou, il s’essuya le visage avant de faire pareille avec ses cheveux. Pas de bruit… le silence total… Celui qu’il aimait tant entendre… mais… il y avait quelque chose qui clochait… D’un temps normal, Shuuji aurait apprécié ce silence succulent mais depuis quelque temps, il se sentait… seul. Il faut avouer que pour quelqu’un d’aussi associable, se sentir seul n’était pas très normal. Quand il restait à l’école, et que les autres étudiants essayaient de lui parler, c’était lui qui les chassait… Alors pourquoi ce changement de comportement drastique? Secouant violemment la tête des côtés, il lança la serviette sur la chaise avant de courir et sauter, à nouveau, dans l’eau glacé de la piscine. Le seul moment, où il pouvait laisser tomber le masque, qu’il portait à la longueur d’une journée, était quand il s’assurait d’être seul, où le soir, en travaillant dans le bar d’hôte, The black suit. C’était impensable comment il avait de la facilité, à changer de humeur aussi vite et drastique. Un moment froid comme un bloc de glace, et l’autre, comme un idiot qui ne cesse de rire.

    Frustré de tous les défauts qu’il avait, le japonais remonta sur la surface pour se laisser aller. Donnant des coups dans l’eau, Aoki respira difficilement avant de mettre ses mains sur ses yeux. Pourquoi… pourquoi lui? Ne pouvait-il pas être normal comme les autres? Fallait-il être aussi complexé, au point d’avoir les gens qui le fuyaient? Il ne le dira jamais à haute voix, mais il savait bien que c’était de sa faute. La vie n’a jamais été rose pour lui mais il devrait faire des efforts, maintenant, pour qu’elle devienne agréable à vivre, pas vrai? Pourtant, il n’essayait même pas à s’intégrer. Seul… Il faisait tout seul. Dormir, étudier, boire, manger, jouer, SEUL! La vie ne lui avait jamais sourit parce qu’il n’a jamais essayé de déterminer la flexibilité des muscles de son visage. C’était parfois même pathétique. Sortant enfin, pour la dernière fois, de l’eau, il retourna chercher sa serviette pour se sécher le corps avant de prendre ses affaires et quitter le lieu. Quelle chance! Dans l’immeuble, où il demeurait, la piscine était ouverte 24h/7, ce qui lui laissait amplement de temps de profitait de celle-ci, sans que personne ne soit présent. Prenant l’ascenseur qui était situé à quelques pas de la sortie, il entra, dans cet endroit si étroit, et pesa sur le bouton, qui indiquait 27. Ça avait beau être un immeuble, il était immense. Ayant 32 étages, il demeurait un bloc qui coutait cher.

    Sortant enfin, après quelques secondes, il marcha jusqu’à la chambre 2705 et ouvrit la porte. Shuuji n’était pas quelqu’un de très riche, mais se procurer un appartement aussi luxueux, était considéré comme une richesse indéfinie. De plus, dans sa chambre à couché, la fenêtre lui donnait une belle vue du centre ville dehors. Spectaculaire à vrai dire, à ne pas manquer. Déposant ses clés sur le comptoir, le brun referma la porte en arrière de lui et se dirigea vers la salle de bain, pour prendre une douche et commencer à se préparer pour le boulot. Il avait passé tout son temps, ce matin à nager, qu’il avait oublié qu’il travaillait tard ce soir. Pour se payer du luxe, il devait payer le prix. Travailler comme un malade, gagner du cash, qui ne restait pas assez longtemps dans ses poches, il pouvait se procurer tout dont il voulait, sans se préoccuper des parents ni personne. Belle vie? Dépendamment pour qui.

    Finissant en moins de cinq minutes sa douche, il sortit, seulement en caleçon, tout en se séchant les cheveux. Jetant un bref petit coup d’œil sur l’horloge dans le salon, il se précipita d’entrer dans sa chambre pour s’habiller. D’un simple pantalon noir et une chemise grise, seulement boutonné du bas, il se peigna et enfila ses chaussures avant de sortir. Reprenant l’ascenseur jusqu’au GH, Grande Hall, le jeune hôte sortit dehors et respira profondément avant de regarder le ciel, qui était déjà sombre.

    «Ce n’est pas mon jour… Il pleut…»

    Prenant sa voiture, il conduisit jusqu’au bar, il se garra dans le parking avant de sortir. Comme d’habitude, la place était toujours aussi pleine. Souriant doucement, il avança rapidement vers la porte, à cause de la pluie, mais s’arrêta en voyant une jeune femme assise sur le sol.

    «Elle attend sûrement son hôte de la soirée… hm.»

    Regardant la femme tendrement, il s’inclina devant elle avant de mettre la main sur la poignée de la porte.
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Pandora Dokuyako

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MessageSujet: Re: Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou--   Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou-- Icon_minitimeJeu 26 Juin - 17:36

Privée de toutes images, privée de toutes lumière, et plongée perpétuellement dans les pénombres, il ne restait qu'à la belle ses souvenirs, son imagination, et les sensations. C'est tout cela qui lui permettait de visualiser le monde, de ce faire une idée plus ou moins précise de ce qui l'entourait...
Identifiez chaque odeur, trouver l'origine de chaque bruit, lui permettait de reproduire au sein de son esprit, plus ou moins fidèlement, l'endroit où elle se situait. Ainsi, assise à même le sol, les yeux clos et une main posée sur son chien noir, elle était bien plus attentive à la foule qui n'y paraissait, elle s'attarda sur la moindre discussion, le plus petit bruit, aussi loin soit il, elle lui trouvait une origine, chaque parfum devenait une image, qu'elle plaçait dans sa représentation du monde.
Et ce n'est qu'en procédant ainsi, qu'elle n'avait plus peur de vivre dans le noir. De temps à autre, elle s'attardait plus longuement sur une voix particulièrement agréable... Les intonations charmeuses captivaient beaucoup son attention, parce que la voix prenait alors une teinte douce, agréable et chaude, cela sonnait bien à l'oreille, pareille à une mélodie que la belle se plaisait à écouter comme si elle en était la destinataire, ce n'était guère difficile à imaginer, même le bruit le plus lointain lui semblait étrangement proche, elle avait toujours beaucoup de mal à évaluer les distances....
Actuellement c'était les bruits qu'elle entendait dans le bâtiment qui retenait toute son attention, les rires qui se voulaient sincères, les paroles flatteuses qu'elle entendait à peine, la musique entraînante, les multiples odeurs délicieuses, tout cela l'enchantait grandement, tous ses sens étaient en éveil, pour percevoir toujours plus de cette endroit qu'elle avait rapidement identifié comme étant le Black Suit , mais elle se refusait à entrer...
Qu'aurait elle fait là bas de toutes les manières ?
Elle n'y avait pas sa place, du moins le pensait elle, non, elle en était persuadée, elle ne pouvait pas se pointer dans la bâtisse, l'air de rien, comment se comporterait elle face à toutes ces personnes ? Cette cohue, ce tintamarre sans nom, tous ces odeurs flottants dans l'air, alcool mêlé à la sueur, les effluves de parfum qui se mélangeaient, pourrait elle le supporter ? Et puis sur les regards lourd de sens et de pitié qu'elle sentirait sur ses frêles épaules dès qu'elle serait percer à jour... Elle doutait de pouvoir tout gérer... Ainsi restait elle là... Sous la pluie, se contentant d'imaginer, simple spectatrice aveugle de cette représentation nocturne.


Ça te dirais te de faire de l'argent facile ?

Alcool, de la bière sans doute, drogue, l'odeur de la poudre venait lui démanger désagréablement les narines, transpiration et quelques touches de parfums bon marché, autant féminin que masculin... L'intonation se voulait mielleuse, mais il y avait une touche de désir, une pointe d'envie et un soupçon d'ordre... Quand à la voix elle même... Grave, rauque et dégageant un relent de cigarette...
Pandora sans fit une rapide représentation, fort peu élogieuse pour l'homme qui venait de lui adresser la paroles... Et elle n'aimait pas ça... Elle n'avait aucun mal à imaginer sa posture et le regard qui lui lançait. Plus vite elle s'en serait débarrasser mieux cela saurait... elle fit simplement non de la tête, sans prendre le temps de lui adresser la parole et elle fixait déjà son attention ailleurs... Il crut bon d'insister, et il eut tort, il s'approcha d'avantage, un peu plus, et son odeur devient franchement insupportable, assez pour faire frissonner la belle de dégoût... Un nouveau pas... Le pas de trop... Mozart qui semblait jusqu'ici assoupie se releva soudainement, babine retrousser, le poil hérisser, grognant franchement, ses yeux jaunes fixés sur l'individu, son regard ne présageait rien de bon, et il avait tout de la bête folle furieuse prête à commettre l'irréparable... Pandora ne broncha pas... Pas un mot, mais elle suffisait qu'elle enlève sa main posée sur le dos de l'animal pour que celui saute sur l'homme, qui, étrangement reculait de plus en plus rapidement...
Il ne fut bientôt plus qu'un vague souvenir, elle ne garderai de lui qu'une vague effluve, et une voix qui lui semblait déjà lointaine et son odeur s'estompa rapidement, elle caressa l'animal, qui était redevenu aussi inoffensif qu'avant... Il se rallongea tranquillement au pied de sa maîtresse baillant quelques instants avant de somnoler de nouveau, oubliant l'incident, finalement la seule chose qui restait de lui, fut le problème qu'il avait soulevé... Comment allait elle pouvoir gagner de l'argent ? Pour le moment elle vivait toujours sur l'assurance vie de sa mère et sur des économies... Mais elle en arriverait à bout, beaucoup trop d'argent était passé dans les soins hospitaliers, elle ne pourrait pas rester sans travailler indéfiniment... Mais qui embaucherait une aveugle ? Qui plus est une aveugle qui ne sort que de nuit et que le jour horrifie ? La réponse était pas difficile à trouver... Personne... Ou alors si, mais ce n'était pas le genre de travaille que la belle voulait, et ceux même si elle en venait à se demander si elle avait le choix. Elle chassa ses funestes pensées d'un geste de la main, comme on chasse un nuage d'insecte indésirable et se concentre sur autre chose, elle se prendrait la tête avec des problème sans solution une prochaine fois... Plus tard, mais pas maintenant.
La pluie tombait toujours, ce qu'elle pouvait aimer entendre les gouttes d'eau s'écraser sur le sol, ou simplement les gens pester contre le mauvais temps et accélérer l'allure... Elle préta attention quelques secondes au va et vient des clients du Black Suit, s'imaginant à quoi il pouvait bien ressembler, elle appréciait grandement la diversité de la clientèle qui pénétrait dans le lieu... Elle s'imaginait sans peine leur arrivée, s'aidant du bruit de leur part comme seul repère, ainsi elle arrivait à deviner qui était habitué et qui pénétrait dans le lieu pour la première, c'était assez simple en faîte... Pour elle en tout cas...
Et maintenant nouvelle question, depuis combien de temps était elle là ? Sa notion du temps se faisait difficile sans repère visuel... Une heure ? Deux heures ? Elle l'ignorait totalement, cela avait quelques choses d'assez dérangeant de ne pas voir le temps défiler... Elle tenta de se trouver un repère auditif quelconque, une conversation par exemple, mais l'heure qui l'était semblait ne préoccuper personne... Mise à part elle.
Une nouvelle arrivée la détourna de sa tâche première... Des pas pressée, il ne semblait pas apprécier la pluie... Il ? Oui, elle en était persuadée, c'était belle et bien un homme, rien que par son odeur elle pouvait le deviner, un mélange de pluie, savon, et peut être même, non elle en était certaine, du chlore, quoi d'autre, une touche de parfum... Et puis ici, toutes les femmes portent des talons aiguilles et des senteurs aguichantes alors. Si elle devait jugée, elle dirait que c'est un habitué, parce qu'il ne semblait pas hésité à entrer et qui lui semblait bien avoir déjà perçut son odeur une autre nuit... Étant donnée qu'elle se promenait toutes les nuits dans ce quartier...


Excusez-moi... Auriez vous l'heure s'il vous plaît ?

Pandora c'était finalement décidée à le demander à quelqu'un, et puis de cette façon, elle pourait savoir si elle avait belle et bien affaire à un homme ou pas. La curiosité, plus que le réel besoin de savoir lui avait fait rompre le silence dans lequel elle s'était emmurée.
Sans doute que le besoin de contact social y était aussi pour quelque chose, il n'y avait tellement longtemps qu'elle n'avait pas parlée à un autre Homme qu'elle craignait de ne plus savoir comment s'y prendre...
Elle avait ouvert les yeux, même si cela ne changeait rien pour elle, et avait fixé son regard dénué de vie vers l'endroit où il devait se trouver. C'était du à peu près, mais cela devrait suffire à donner l'illusion qu'elle voyait... enfin normalement.
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Shuuji Aoki
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MessageSujet: Re: Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou--   Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou-- Icon_minitimeVen 27 Juin - 8:09

    Les pires journées, que pouvaient exister pour Shuuji, sont ceux qui ressemblent celle d’aujourd’hui. Pour quelqu’un qui aime tant l’eau, détester la pluie autant n’était pas une chose normale. Ce n’était pas comme s’il haïssait la pluie… il aimait beaucoup regarder ces petites gouttelettes tomber du ciel, jusqu’au sol pour nourrir les plantes… regarder est une chose mais être en dessous en est une autre. Le jeune japonais appréciait nager oui… mais… pas être trempé par la pluie… Mélangeant pas vrai? Il arrive parfois d’avoir un sentiment d’amour et de haine en même temps. Comme chaque objet dans la vie. Il existe toujours un côté positif, ainsi qu’un négatif, pour mieux vivre, il faudrait bien équilibrer ces qualités et défauts… mais qui le faisait? Qui est-ce qui avait le temps de regarder tous les qualités et les défauts et décider de les équilibrer? Plus personne n’avait jamais le temps de rien faire. C’était à peine, si ceux qui travaillent, avaient le temps de passer du temps avec leur famille. La vie n’a jamais été facile pour personne. Pour réussir, il fallait y travailler pour, persévérer et foncer. Ce n’est donc pas plusieurs qui arrivent jusqu’au but. Tâche difficile mais avec quelques peu de motivations, ça risquerai d’être mois pénible qu’on le pensait. C’en est de la même manière pour les études, ainsi que pour le travail. Ce n’était pas trop mais les gens sont tellement paresseux, de nos jours, que le moindre petit effort leur fera mal… Il existe deux sortes de gens, qui rodent sur cette Terre. Ceux qui réussies à atteindre le but, facilement, sans faire d’efforts, et ceux qui ne réussissent pas tout à fait, mais travaillent plus fort que les autres. Souvent, c’est ceux qui travaillent forts qui n’ont pas ce qu’ils méritent.

    «Ça me rappelle bien, durant mes cours de conduites, quand j’apprenais avec cette prof, à seize ans. Elle ne cessait de répéter, l’injustice qui ne cessait d’accroitre.
    Personne n’essaie d’aider quoique ce soit. Les gens ne font que se préoccuper que de leurs nombrils. L’égoïsme possède même la première place, sur l’échelle de qualité mondiale. Elle parlait avec tant d’émotion, que ça m’arrivais d’être ému par ses paroles si émotifs. Dire non et contester, ne sera jamais facile, mais elle avait essayé, elle aidait le plus de personnes possibles, sans rien demander en retour. Pour faire ainsi, il faudrait donc beaucoup de raisons valables, non? Sinon, pourquoi se mêler? Comment est-ce quelqu’un puisse parler autant des autres? Pourquoi? Ça leur servira à quoi d’aider les autres au lieu de regarder de loin en silence? Ce n’était ni payant ni amusant! Elle possédait des qualités que je n’ai et n’aurais jamais Puis, je ne cherche pas à les avoir non plus. J’ai déjà assez de problèmes à résoudre. Au lieu de faire de quoi, je pourrais travailler et gagner du blé, mais offrir une aide et perdre mon temps ne me servira à rien. Je ne comprendrai jamais ces humains, qui ont un aussi grand cœur… ces étranges créatures si troublants… »


    Pour tout dire, le confort des autres, n’a jamais causé un problème pour le brun. Il ne se mêlait de la vie de personne et il espérait que les autres feraient le même pour lui. C’était qu’ainsi qu’il évitait le trouble et pouvait tout contrôler. Avoir une idée de ce qu’il voulait faire et comment y arriver, demandait beaucoup d’organisation et de travail. Durant toute sa vie, il s’est organisé. N’ayant jamais laissé le flot le guider, il se poussait à fond pour y arriver. Cela n’a jamais été facile mais c’était une voie plus sûre d’y arriver. Chaque fin de semaine, il s’assoirait, confortablement, et sortirait son carnet de l’année. Il transcrirait tout, tout ce qu’il fera, tout au long de l’année et le suivra à la lettre. Une façon stricte de vivre, mais c’était bien le seul moyen pour lui. Solitaire, depuis très longtemps, il planifiait tous ses activités en fonction de son emploi de temps. Seul lui pouvait y accéder et avait le pouvoir de les faires… toujours seul bien entendu. Shuuji ne laissait personne s’approcher de lui, peur de pouvoir, à nouveau, accéder à son trésor, celui qu’on a heurté souvent, son cœur. La vie n’a jamais été juste pour lui, il essaie donc de s’éloigner et se cacher sous cette façade si glaciale, tout en cachant son cœur, profondément dans sa poitrine, pour y interdire l’accès. Pourquoi toutes ces précautions? Parano? Non… il avait bien existé un temps, où il ne laissait tomber ce masque que devant une personne… lui… celui avec qui, il confiait tout… Ça ne dura pas… Quand cette personne parvint à la fin à toucher, la chose dont personne n’avait le droit de voir, il le lui brisa en million de morceau, pour une raison quiconque… C’était ainsi la première et dernière fois qu’il laissa quelqu’un s’approcher ainsi.

    Le seul endroit où Shuu pouvait se laisser aller, et que son cerveau soit complètement à OFF, ce n’était qu’en travaillant. Lui permettant une paix intérieur, sans trouble ni détresse, qu’il se sentait à l’aise. Laissant tomber le masque, si froid et sourire toute la soirée avec des inconnus, tout en buvant tranquillement, sans soucis de rien. Pas toujours rose, mais c’était le seul moment de la journée où tout était beau et plaisant. Ne se sentant pas perdu, il trouvait sa place facilement, au centre du bar. Dansant, parler, sourire et boire, quoi demander de mieux? Être payé, rien que pour ça… le paradis total ouais! La main sur la poignée de porte, Shuuji n’a pu ouvrir la porte parce qu’un des hôtes ouvrit et sortit en souriant. Remarquant que c’était une de ses connaissances, le jeune homme lui sourit à son tour en s’inclina brièvement. Jetant un petit coup d’œil à l’intérieur, il fronça les sourcils en remarquant qu’il y avait plusieurs étudiantes de son école, assises autour d’une table, draguant l’hôte Kim Sah, un des plus beau et le plus populaire ces temps-ci auprès des clients. Poussant un léger petit soupire, il referma la porte et regarda son collègue partir en courant vers sa voiture. Le bar était plein, comme d’habitude, bourré d’hommes d’affaires et de femmes riches, mariés à des hommes puissants. C’était ainsi qu’ils dépensaient tous leurs argents, en payant des hôtes à les écouter et boire avec eux. Enfin… c’était un peu mieux que payer quelqu’un pour une séance de sexe. Toujours à l’abri de la pluie, qui tombait violemment, Shuuji ferma les yeux. Il n’avait pas le goût d’entrer et se faire voir par ces pestes. Si jamais elles le voient, elles ne le lâcheront pas et il ne voudrait surtout pas ça!
    Prêtant son attention sur la voix féminine de la jeune femme, assise sur le sol froid, qui venait de lui adresser la parole, il sourit doucement avant d’hocher la tête. Il n’y avait aucun mal à lui dire l’heure… de plus, ça lui permettrait de penser vite à ce qu’il fera maintenant, pour entrer incognito sans que les petites filles le voient.

    – Il est minuit moins quart… Qu’est-ce qu’une jeune femme comme toi, fais dehors à cette heure, assise dehors? Tu sais, tu vas tomber malade si tu continues à rester dehors… Tu ne voudrais pas entrer? Où… est-ce que t’attend quelqu’un?

    Demandant curieusement ce qu’elle fabriquait ici, il leva un sourcil en attendant sa réponse, tout en gagnant du temps.
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Pandora Dokuyako

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MessageSujet: Re: Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou--   Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou-- Icon_minitimeVen 27 Juin - 16:11

Juste avant qu'elle ne pose sa question, la porte de club s'ouvrit... Un bref instant, quelqu'un parût sortir, avant de partir précipitamment, décidément la pluie en agaçait plus d'un... Mozart le premier, le chien n'avait jamais supporter l'eau, et c'est bien pour ça actuellement la belle était assise et non pas en train de se balader... Pendant le bref temps où la porte resta ouverte, elle en profita pour une nouvelle fois enivrer ses sens... Juste un cour instant.
Et ce n'est qu'après qu'elle osa demander l'heure qu'il était.


– Il est minuit moins quart… Qu’est-ce qu’une jeune femme comme toi, fais dehors à cette heure, assise dehors? Tu sais, tu vas tomber malade si tu continues à rester dehors… Tu ne voudrais pas entrer? Où… est-ce que t’attend quelqu’un?

Minuit moins le quart... Déjà ?
Cela faisait donc approximativement une heure et demi qu'elle était assis ici à écouter les bruits de la nuit... Elle n'avait pas remarquer à quel point le temps avait défilé rapidement... Mais rien n'y faisait, elle ne pouvait pas se décider à partir, elle était aimait tellement rester ici, en simple spectatrice, à écouter, sentir et imaginer The Black Suit, qu'elle ne pouvait pas partir comme ça, elle resterait ici, sans doute jusqu'au première lueur de l'aube, et elle se dépêcherais de rentrer chez elle avant les premiers rayons de soleil... Ensuite, elle s'enfermerait chez elle... allumerais sa chaîne hifî, musique à fond, avant de s'endormir loin du tumulte de la ville... Pour le reste, le ''après'', elle ne savait pas... La belle avait cesser de prévoir, il y a de cela un peu moins d'un an...
A quoi bon anticiper alors qu'il suffit un simple coup du sort pour faire s'écrouler tout vos beaux projets ? Et pourtant, elle des rêves, des projets, des envies futures, il y a peut, elle en avait encore plein la tête, elle rêvait de devenir photographe, ou écrivain, de partit le monde, tout comme sa mère l'avait fait, elle voulait vivre une vie mouvementée, pleine d'adrénaline et des imprévues... Oui, des imprévue, elle en avait eut, mais pas ceux qu'elle souhaitait... Maintenant la seule chose qui lui restait de ses projets c'était des souvenirs imprécis qui se brouillaient de plus en plus dans son esprit... Bientôt, elle les oublierais, comme le reste, comme tout ce que fut sa vie avant, elle le savait... Et cela aussi l'effrayait...
Alors oui, maintenant, elle ne savait même pas ce qu'elle ferais dans une heure ou deux, elle laissait le hasard seul décidée, elle était spectatrice de sa propre vie, vivant au jour le jour, enfin dans le cas actuel c'était plutôt de nuit en nuit...
Aux paroles du jeune homme, au son de sa voix, qu'elle trouvait d'ailleurs assez mélodieuse et agréable à entendre, elle venait d'estimer qu'il ne devait pas être beaucoup plus âgée qu'elle, un pâle sourire vient étirer ses lèvres...
Il semblait bien curieux, à moins qu'il ne veuille pas rentrer dans la battisse, ce qui pouvait expliquer son hésitation à franchir... Alors pourquoi venir ? Il travaillait peut être ici, ce qui pouvait expliquer pourquoi il venait assez souvent ici... A moins qu'il ne se soit épris d'une hôtesse, ou d'un hôte, allez savoir... De toutes les manière, elle ne savait même pas pourquoi elle se posait toutes ses questions, elle ne pourrais sans doute jamais y répondre, alors elle fit taire sa curiosité et écouta plutôt les interrogations du jeune homme.

Bien sur que oui la belle désirait entrer, mais elle ne pouvait pas... Elle y avait déjà songer, que ferait elle une fois dedans hein ? Elle ne connaissait pas la disposition des lieux, si bien qu'elle trébucherais au premier obstacle venue. Dans la rue, elle pouvait donner l'illusion de voir, parce qu'elle savait exactement comment elle étaient faîte, et dans le pire des cas, il y avait Mozart... Mais dans le bâtiment, il ne pourrait jamais entrer... Alors errer seule dans le Black Suit, sans savoir où elle devait se diriger... très peu pour elle. Ça, rajouter à tous les autres problèmes... Elle ne pouvait décidément pas franchir cette porte, pas sans la présence réconfortante du chien à ses cotés, pas s'en savoir à quoi ressemblait l'endroit... Et pourtant c'était pas l'envie qui lui manquais.
L'imbécile qui à dit que quand on veut on peut, n'as jamais été aveugle et ne c'est jamais retrouvée dans la situation actuelle de Pandora...
Elle hocha la tête en signe de négation...


Non, je ne peux pas entrer...

Fit elle simplement... Première discussion depuis des mois... Cette nuit était à marquer d'une pierre blanche... Premier lapsus aussi, elle ne remarquait que maintenant qu'elle avait peux... à la place de veux. Il fallait qu'elle réapprendre à mentir, il n'est jamais bon d'être un livre ouvert pour les autres, elle le savait pourtant. Quand à l'intonation de sa voix, on pouvait presque y déceler une pointe de décéption.
Cependant, il soulevait à son tour une question assez importante et un problème... Qu'est ce qu'elle faisait là ? Elle même l'ignorait, quoique non, elle venait ici satisfaire son odorat et charmer son ouie... Mais elle doutait que la réponse comblerait la curiosité du jeune homme, bien au contraire... Et puis, il ne semblait pas avoir remarqué qu'elle était aveugle, ce qui réjouissait Pandora... Elle aimait savoir qu'elle pouvait donner cette illusion, même si il suffisait d'un rien pour qu'il le remarque.
Quand à tomber malade... La dessus, elle avait un autre point de vue... Voyez vous, privée de vue, on a parfois l'horrible sensation de ne plus être... Comment dire ? On n'as plus conscience des limites de son corps, de ce qui nous fait, et on ressens le sentiment d'être englober, de disparaître dans le monde... Alors la moindre chose qui peut vous faire prendre conscience de votre peau, de la différence qui existe entre le dedans de votre corps et le dehors, était toujours la bien venue... Et c'est exactement ce que le froid lui faisait ressentir en cette instant, elle se ''voyait'' par rapport à son sens du toucher, et même si pour cela elle devait geler sur place... Bref frisson d'ailleurs... avant qu'elle décide de répondre à une autre de ses question.


J'attends juste que la pluie cesse...

Fin sourire, avant que le silence se réinstalle, enfin, silence est un bien grand mot, entre les bruits provenant du Black Suit, et ceux de la rue, on pouvait difficilement parler de silence.
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Shuuji Aoki
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MessageSujet: Re: Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou--   Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou-- Icon_minitimeSam 28 Juin - 9:36

    Rien ne pourrait bien prévoir les changements, drastiques, du comportement de Shuuji. Possédant plus de défauts que de qualités, il savait bien comment les faire tourner pour que ça tombe à son avantage. N’ayant jamais connu, quiconque qui avait pu le supporter, l’idée même de se faire un ami, était si le loin, presque inatteignable. Pourquoi se donner de faux espoirs, quand il savait très bien que trouver quelqu’un, qui sera capable de supporter ces deux caractères, était si impossible… Plus jamais… il ne fera plus jamais confiance à personne. Il avait bien trop peur de ressentir ces émotions… Avoir connu, rien que la solitude, si ça lui arrivait de tomber dépendant, d’un jour où l’autre et qu’il soit blessé à la fin, ça le détruirait. Il ne pourra plus jamais avancer… Impossible. C’est même impensable. Durant tous ces années d’habitudes, de solitudes, ça sera pour rien, fichue… Était-il prêt de tout sacrifier pour un peu de compagnie? Non. Il n’y pensera même pas deux fois. C’est non. Shuuji n’était pas con, il savait prodigieusement, qu’il manquait quelque chose, en restant enfermé dans sa petite bulle… L’amitié, l’amour… il les avait vécus… Ce n’était pas quelque chose qu’il crierait du toit de la maison, parce qu’il n’en était pas fier… dans les deux cas, ça n’a pas bien fini. Durant cette période, plus rien n’avait de la valeur pour lui. Juste eux. Il s’était trop attaché, sans pensé aux conséquences qui pourront suivre. Lui, que d’habitude planifie chaque pas, se s’était pas préoccupé d’une chose aussi importante. Comme on le dit, quand on est amoureux, on est souvent aveuglé et sourd par tout ce qui nous entour. C’était si vrai… Qui aurait cru… Ne révélant jamais rien, à propos de son passé, à personne, de honte, Aoki n’avait pas encore fait son deuil. C’était bien trop difficile, d’oublier où de tourner la page. Ça l’avait tellement heurté, qu’il n’avait même plus la volonté de le faire… trop faible pour. Peut-être même, un peu trop lâche pour y parvenir. Il le savait… c’est ainsi pour cette raison qu’il ne disait rien… qu’il s’écartait des autres.

    La pluie… S’il aurait juste regardé la météo avant de partir… Le japonais aurait pu annuler avec tous ses clients et rester chez lui, dans le noir, à contempler les peu d’étoiles qui paraissaient de temps à l’autre, dans une ville aussi peuplé que Tokyo. Prévoir et prévenir. C’était bien ses points forts. Je l’ai bien dit au passé! Il n’avait plus les capacités, ni le temps pour les faire, comme avant. La joie de vivre n’existait plus. Il avait disparu depuis longtemps, sans laisser de trace en arrière. Ça faisait déjà plus que trois ans… qu’il ne les avait pas revus. Ils ont laissé derrière eux, un jeune homme rempli de rancune et de tristesse… Impardonnable! Shuuji… toujours aussi attaché, il n’arrivait même pas à dire de mal, d’eux. Ils restaient quand même aussi précieux qu’auparavant. Il ne laissera même personne oser dire quelque chose de mal… Jamais… Il était jeune… et naïf…

    -> Flashback <-


    Regardant son amant dans les yeux, le brun ne pouvait que lui faire sourire. Un sourire rempli de bonheur et d’émotion. Ne sachant pas comment les faire jaillir, il ne restait que là, comme un idiot, à sourire tendrement, en lui caressant la main. Que pouvait-il lui demander d’autre? Il ne voulait que rester à ses côtés, à dormir paisiblement. Rien de plus. Ce n’était pourtant pas si difficile n’est ce pas? Tous les deux avaient des responsabilités. Shuuji, fallait qu’il se dépêche pour mettre son uniforme d’école et lui… mettre sa tenue pour aller travailler… L’écart de leurs âges, était si écarté… mais même à cela, leur amour possédait une force incroyable, que même un mur de brique ne pouvait les séparer… Du moins c’était ce que disait Shuuji, aveuglé par ce charmant jeune homme. Il avait encore passé une autre nuit chez Lui… laissant tomber tout dont il avait à faire, juste pour coucher avec lui. Le brun n’était pas un homme obsédé par le sexe… il ne l’appelait même pas ainsi… c’était de l’amour pour lui. Coucher, jour et nuit, ne faisait que prouver leur amour l’un de l’autre… L’attirant contre lui, l’étudiant posa sa tête contre son torse, si musclé, avant de lâcher un soupire. Il voulait tant rester ici… avec lui… Un petit sourire naquit sur ses lèvres, encore une de ses idées de génies. Glissant ses mains dans le caleçon de l’homme, pour mettre ses mains sur ses fesses, il l’attira avec lui, dans la chambre. Une première séance d’amour ce matin, allait les réveiller tous les deux.

    Juste à temps pour l’école, après de longs baisers et de câlins, il put arriver, sain et sauf à son cours. Trouvant cela étrange, que son meilleur ami soit absent, cette journée là, sachant qu’il aurait un examen, important, sur la biochimie, Shuuji resta assit à contempler sa montre, tout en se mordant les lèvres. Quelque chose s’est donc produite… c’est sûr! Son ami ne s’absentait jamais de l’école… même quand il était malade, il venait pareil! S’excusant au prof, il sortit du cours et l’appela sur son portable. Étrangement il répondit d’une voix étrange. S’assurant que tout allait bien, il remarqua un petit détail, une voix grave à l’arrière plan. Clignant vite des yeux, il raccrocha et haussa les épaules… Étrange…

    Finissant plus tôt que d’habitude, Aoki décida d’entrer chez son homme, au lieu de rentrer chez lui. Question de lui faire surprise et de lui faire à manger, avant qu’il ne puisse rentrer. Ouvrant la porte de l’appartement, il pénétra en souriant timidement mais s’arrêta brusquement en entendant des bruits assez familiers. Une voix qui gémissait. Craignant le pire, Shuuji avança, d’un pas hésitant vers la porte et ouvrit. Contemplant la scène, il resta figé. Son meilleur ami… l’avait trahit… Non… tous les deux l’avaient trahit… Son ami était sur son amant… nu, dans le même lit… C’était fini… C’était depuis ce temps, qu’il redevint l’être qu’il était avant… et il changea d’école puis déménagea…


    -> End of Flashback <-


    Se rappelant encore ces événements lui faisait, encore, chaud au cœur. Le seul être avec qui, il se sentait aussi bien… l’avait pris pour un idiot… Peu importe, c’était le passé, ça n’avait plus d’importance maintenant. Rien n’avait de l’ampleur… Plus rien… Sortant de sa petite bulle, qu’il s’était fait, il sourit, tout en fixant la jeune femme. Elle ne pouvait pas entrer, où elle ne voudrait pas? Lisant entre les mots, d’après lui, elle avait peur d’y entrer. Elle savait, sûrement que ce bar était rempli, rien que des hôtes, hommes seulement. Si elle continue à rester assise, sur ce sol froid et humide, elle finira par tomber malade… Ce n’était pas de ses affaires mais… il ne pouvait pas la laisser là. Remarquant pour la première fois son chien, il grimaça légèrement avant de soupirer… Les animaux… Il ne les aimait pas… Doucement, il prit la main de la jeune femme et la tira vers lui, avec tendresse pour ne pas lui faire peur.

    – Ne t’inquiète pas… personne ne te fera de mal à l’intérieur… je peux te le garantir… Il suffit juste de rester avec moi et tu seras en sécurité… Je ne peux pas te laisser, ici seule, dans le froid… Tu vas tomber malade sinon… Laisses juste ton chien ici… il ne peut pas entrer désolé…

    Shuuji se demandait toujours pourquoi il voulait l’aider? Même si c’était près du bar, et qu’il est supposé d’être gentil… c’était étrange de sa part…
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MessageSujet: Re: Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou--   Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou-- Icon_minitimeSam 28 Juin - 16:07

La belle avait pendant quelque courte secondes reportée son attention sur les bruits de la ville, soyons franc, elle pensait que la discussion s'arrêterait là. C'était d'ailleurs un véritable exploit qu'elle est durée si longtemps... Il lui semblait que la dernière vrai conversation qu'elle avait eut c'était avec l'un des médecins de l'hôpital qui lui expliquait avec beaucoup de détail et de mot savant pourquoi elle avait perdu la vue lors de cette incendie, elle se souvenait avec précision de la scène...
Elle était assise sur le lit, dos contre le mur, en arrière plan, il y avait le bruit des machines et celui de la perfusion, elle entendait les gouttes tomber une à une alors même qu'elle essayait d'enregistrer tout de ce que lui disait le docteur... La fenêtre de sa chambre avait été fermée et les rideaux tirés, elle le savait parce qu'elle avait entendu des infirmières se plaindre de l'obscurité de la pièce à voix basse avant de le médecin ne les rappelles, toujours dans un murmure à l'ordre...
L'explication fut longue, Pandora avait garder le silence tout le long, à la fois terrasser par la douleur qui lui brûlait le regard et le doute... Lorsque le docteur avait enfin finit de parler, la belle demoiselle n'avait posé qu'une seule et unique question... '' Et ma mère ?'' Un long blanc... Elle sentait presque sa peau brûlée sous les regards compatissants et la gêne palpable dans toute la pièce. Et puis, il l'avait finalement dit, Pandora n'arrivait plus à se souvenir de tout le blabla qu'il avait sortit avant, tous les mots d'excuse qu'il avait put prononcé et les paroles condescendantes qu'il avait lancé... Non, la seule chose qu'elle avait retenue c'était le '' Elle est morte'' qu'il avait sortie à voix basse, comme si cela était trop dur de le dire bien fort. Après ça, elle ne répondait aux questions que part un signe de tête, et plus personne ne réussit à tirer un son de la belle.

Cela lui paraissait bien loin maintenant, à des années lumières de cette soirée là, alors que pourtant, un peine un an c'était écoulée... Elle reporta toute son attention à son interlocuteur lorsqu'elle l'entendit soupirer... Sans se douter un seul instant de ce qu'il s'apprêtait à faire.
Bien évidemment, Pandora ne le vit pas arriver, si bien qu'elle fut surprise lorsqu'elle sentit une main sur la sienne et, qu'il l'amena à lui avec douceurs, voir même tendresse... Le coeur de la belle battait déjà à tout rompre, elle ne sentait plus la chaleur réconfortante de son chien contre sa jambe, elle n'entendait plus son souffle régulier, ni même les battements du coeur de l'animal. Et elle commençait déjà à paniquer. C'était ainsi sans la présence de son chien à ses cotés, elle se sentait terriblement seule dans l'obscurité qui constituait sa vie, c'était comme si elle se retrouvait à errer dans la noirceur, sans personne pour la quitter et elle avait alors l'impression qu'elle butterais sur chaque obstacle... Elle allait se perdre, elle en était sur que ce soit dans son esprit ou dans le monde réel, c'était sans doute la plus horrible des sensations que l'on puisse expérimenter
.

- Ne t’inquiète pas… personne ne te fera de mal à l’intérieur… je peux te le garantir… Il suffit juste de rester avec moi et tu seras en sécurité… Je ne peux pas te laisser, ici seule, dans le froid… Tu vas tomber malade sinon… Laisses juste ton chien ici… il ne peut pas entrer désolé…

C'est marrant comment peux de chose peut changer votre comportement, il n'aurait pas parler, il n'aurait pas eut cette voix si douce, la belle aurait réellement sombrer dans la panique. Plus maintenant, parce qu'elle pouvait s'accrocher à quelque chose, comme l'odeur de cet inconnu, sa chaleur, beaucoup plus humaine, logique en même temps, ou même le son de sa respiration, il lui fallait peu de chose, vraiment, juste de quoi rester encrée à la réalité, rien de plus. Il avait sans doute dut noter l'hésitation dans sa voix, pour se comporter ainsi, peut être avait il deviner qu'elle aimerait entrer mais que quelques chose l'en empêchait, la peur sans doute...
Mozart n'avait pas bougé, il était rester allongé à l'abri de la pluie et se contenta de poser ses yeux jaune sur sa maîtresse, il suffisait d'un mot pour qu'il se lève et se montre beaucoup plus agressif envers l'étranger. Mais ce mot ne vient pas, alors il reposa sa tête sur ses pattes et sombra dans un pseudo sommeil, restant cependant aux aguets.
Pandora savait à présent que l'obscurité de la nuit ne pourrait plus dissimuler son regard dénué de cette étincelle de vie qui fait toute la différence. Et elle ne voulait pas anticiper la réaction du jeune homme, et pourtant un scénario qu'elle taisait se présentait déjà dans son esprit... Il se sentirait sans doute gênée, puis désolée, et à la fin, elle était persuadée qu'elle aurait le droit à ce ton condescendant qu'elle haïssait tant... Ensuite... Et bien, il prétexterai n'importe quoi et il partirait elle le savait... Pourtant elle aimerait croire que cela serait différent... Elle ignorait pourquoi, mais, pour une fois, elle aimerait que cela ce passe différemment... Pour une fois elle aimerait se tromper.
Peut être qu'elle pourrait faire durer l'illusion, peut être qu'elle pourrait prolonger cette conversation peut être que... Elle coupa court à ses suppositions... Elle ne pourrait jamais faire croire qu'elle voyait et elle le savait... Il suffisait d'un geste, ou d'un regard pour qu'il le remarque.
Elle baissa la tête...


Je ne peux pas rentrer... Finit elle par répéter... Ce n'est pas une question de danger ou de sécurité ... C'est juste que je ne pourrais jamais me débrouillez seule à l'intérieur...

Oui... On vous l'accordes sur ce coup là, le jeune homme ne devait pas comprendre grand chose, sauf si il avait vu l'handicape de la belle, et encore, ce n'était pas très sur, mais elle avait toujours eut du mal à mettre des mots sur ce qu'elle pouvait ressentir...
Pandora ne saisissait pas pourquoi il semblait autant se soucier d'elle, depuis des semaines qu'elle sortait dans la rue, de nuit, personne ne c'était encore soucié de sa personne... Alors oui, la belle était bien surprise. La pluie tombait toujours plus dru, toujours plus forte et un vent terriblement froid venait de se lever, faisait doucement frissonner la demoiselle...
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Shuuji Aoki
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MessageSujet: Re: Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou--   Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou-- Icon_minitimeLun 30 Juin - 4:12

    Depuis combien d’année avait-il coupé, tout lien, ou contact humain, avec les autres? Beaucoup… Même avant cette histoire avec… LUI. Il s’isolait. Shuuji ne sentait plus rien, ça s’est même transformé en habitude. Raison pour laquelle, aucune émotion n’était ressentit. Quand on est habitué de faire, tout le temps la même chose, ça devient une routine, dont on ne peut se disposer… Bref, dépendamment des gens. Il y en a qui se fatigue, plus vite que d’autre et il y en a qui ne peuvent vivre sans. Un cycle quoi! À vrai dire, depuis quelques jours, le jeune étudiant avait de la difficulté à se concentrer et à continuer de faire sa routine habituelle. C’était peut-être parce que c’était à la même période, il y a quelques années, que l’incident s’est produit. C’est une chose dont on ne peut oublier, même si on essaie d’ignorer ou d’écarter, c’est impossible. Ceux qui arrivent à le faire, ont de la motivation et ile veulent le faire tout court. Pour ce qui concerne Shuuji… il n’avait pas cette volonté. C’était toujours une plaie, assez visible. Le moindre petit touché, pouvait la rouvrir. Assez dangereux. Il savait à quel point ça pouvait faire mal, tellement que même se saouler ne faisait d’effet. Sachant qu’il était maudit depuis sa naissance, et depuis ce malheureux jour aussi, le brun se renferma complètement et cessa d’espérer. Le mot espoir n’était pour lui, il ne savait ce que ça signifiait. Rien n’avait d’autant d’ampleur. La vie ne faisait que passer. À vrai dire, à part la nuit, il ne savait même pas comment sourire joyeusement. Ces petits sourires qu’il offrit aux autres, ne servait qu’à le masquer. Il en était, même heureux, que personne ne l’a jamais remarqué encore. C’était bien ainsi. Personne ne l’énervait et il faisait ce qu’il avait à faire. Tout était beau… D’au moins ce qu’il croyait.

    C’était assez marrant… le fait que la personne qui lui avait fait tant de mal, avant l’histoire de son amant, puisse vivre aisément. Son père vivait dans la richesse, sans aucun regret de ce qu’il a infligé chez son seul et unique fils. C’était un homme impardonnable. Le peuple le suivait, sans poser de question, tandis que Shuuji, l’observait à travers le vitre de la télévision. C’était si ironique… le criminel pouvait vivre librement en guidant les autres en arrière de lui… Ces pauvres gens n’en savent absolument rien… Cet homme, qui était auparavant un simple politicien, et qui est, à présent, le président du Japon, n’était qu’un pauvre con qui adorait coucher avec les gens. C’était sûrement pour cette raison qu’il s’est rendu où ce qu’il est en ce moment. Au lieu de se contenter de sa femme, si fidèle, il préférait se balader à droite puis à gauche, d’un lit à l’autre pour se sentir mieux… Pauvre con… Ah que ça ferait un grand plaisir à Shuuji de l’effacer de cette terre. Il ne dira pas non, et il le fera gratuitement. Quand la presse demandait à cette chose, bah quoi? Il ne peut pas dire homme…, des questions à propos de Shuuji, il répondait tout simplement qu’il étudie à l’étranger. Quelle vache… Il ne méritait même pas qu’on puisse le traiter ainsi… même une vache aurait honnête! Imaginez donc!

    « Il y a quelques jours, pendant que je me préparait au bar, pour voir mon nouvel client de la soirée, je l’ai aperçu… Comme d’habitude, ce con était saoul, il n’avait pas changé du tout. Pour garder sa présence secrète, il avait payé pour que ça soit juste quelques clients, riches, qui puissent rester dans le bar, de plus, il a payé les hôtes de rester silencieux. Il a encore cette habitude… tellement sale! La honte! Bien, je l’ai évité de la soirée. Ça ne me tentait pas de voir sa figure de cochon. Il ne faisait que boire, comme un cochon, et à tripoter les hôtes, comme s’ils étaient des putains pour lui. Correction, vieil homme, des hôtes n’ont AUCUNS rapports avec le sexe ni avec les putains. S’il voulait s’envoyer à l’air où à toucher quelqu’un, il y avait un bar de putes pas lui… Bien sûr qu’il y a des cas d’exceptions… Si jamais l’hôte apprécie son client, il pourrait lui proposer une nuit avec lui… mais ce n’est pas le client qui a la possibilité de le demander, mais bien l’hôte. Pendant que je l’observais, j’avais le sang qui bouillait. Aucun hôte n’avait le culot de lui demander de s’arrêter où de sortir, non, ils avaient tous peurs. J’espérais qu’en rentrant chez lui, il se ferait écrasé par un camion ou quelque chose de pire! Avion par exemple… Ça pourrait arriver… on ne sait jamais! Connard… »

    Avec d’autant de malheur dans sa vie, c’était un peu difficile de croire qu’on avait de la chance dans quoique ce soit. Espérer, aimer et bonheur n’existaient pas. Ce n’était qu’un mythe pour le jeune lycéen. Le destin ne lui réservait que la souffrance. C’était un fait. Il ne savait et il était préparait mentalement pour. Ce qu’il se demandait souvent, était bien ce qu’il aurait pu faire dans sa vie antérieur, pour que le bon dieu puisse le punir ainsi. Peu importe ce qu’il avait fait, il se faisait punir maintenant. Voudrait mieux de payer vite et que dans sa vie future, tout soit régler et beau. La vie n’était pas si belle, comme le disait tant. Lui au moins, il pouvait le dire facilement, il a goûté et a sentit beaucoup de choses pour pouvoir l’exprimer. Le temps passait, dans les yeux de Shuuji, c’était à une vitesse incroyablement lente. De plus, sa vie qui n’était pas si rose, lui donnait plus de possibilité à voir le temps passer. C’était long et pénible... Posant son regard sur la jeune femme, qui venait de lui répondre, il leva un sourcil. Il lui avait pourtant précisé qu’il allait s’occuper d’elle… Pourquoi est-ce qu’elle cessait de refuser? Ce n’était pas comme s’il allait la violer ou quelque chose dans ce genre! Elle était étrange… D’habitude, quand il invitait des filles à l’intérieur, ou même juste parler, elles deviennent tous déséquilibré et commence à bafouiller en acceptant tout ce qu’il dit… Elle était spéciale cette-là… Elle ne remarquait même pas son charme (bah… elle est aveugle XD), qui coulait comme l’eau douce du robinet (quelle comparaison O.O).

    – Mais… je viens de dire que j’allais m’occuper de toi… À moins que tu veuilles rester dehors, pour tomber malade, je te laisserai tranquille si c’est le cas!

    Levant un sourcil, il mit ses mains dans ses poches, tout en jetant quelques petits coups d’œil à l’intérieur du bar, dans lequel il entrera dans peu temps.
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MessageSujet: Re: Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou--   Soirée pluvieuse -- Pv Ji-Chou-- Icon_minitimeLun 30 Juin - 22:32

Elle réfléchit quelques secondes... Tenait elle vraiment à rester là sous la pluie au risque de tomber malade ? Tenait elle vraiment à se retrouver privée d'odorat pour les prochains jours, ainsi que d'ouïe parce qu'elle avait manquée de prudence ? Non, bien sur que non, il était déjà suffisamment difficile de se retrouvé privée de vie... Elle n'en sortirait plus si, pour une nuit passée dehors, elle tombait malade et perdait par la même occasion ses autres sens... Et puis, c'était tout de même tentant, elle passait tous les soirs devant ce club, ce demandant encore et encore à quoi pouvait bien ressembler l'intérieur, elle aurait tant aimer qu'on lui raconte dans le détail à quoi ressemblait les lieux pour qu'elle s'en fasse une idée présice, qu'elle représente l'endroit avec le plus de précision possible...
Mais était elle prête à rentrer dans la Black Suit ? Parce que tout le problème était là... Et il n'y avait qu'une seule façon de le savoir. Même si ce n'était pas la façon la plus sur, ni même la plus sensée, c'était la seule qui lui venait à l'esprit et au moins, elle aurait sa réponse. Et comme lui répétait souvent sa mère, un peu trop d'ailler, qui ne tente rien, n'a rien...
Alors, elle finit par hocher doucement la tête...


D'accord ... Elle marqua une pause, comme hésitante à poursuivre... Mais je vous aurait prévenue.

Oui, une fois entrer, elle ne pourrait pas se débrouiller seule et elle avait beaucoup de mal à se le dire, mais elle serait totalement dépendante du jeune homme. Ce n'était pas une perspective très réjouissante et pourtant, elle semblait prête à prendre le risque.
Elle releva la tête et posa ses yeux dénués de vie vers la porte, enfin plutôt vers l'endroit où devait se trouver la porte. Tous ses bruits, les supporteraient elle ?
C'était en partie pour ça qu'elle acceptait, elle voulait savoir... Elle en avait marre des suppositions et autres, marre de se livrer à des pronostiques hasardeux... Elle voulait savoir et il n'y avait pas trente six moyens de le faire. Son courage frôlait de très près la stupidité, mais il en était ainsi, elle n'aimait pas rester stagnante, fixer son attention sur le passer... Les regrets... Elle avait déjà trop perdu pour laisser le temps filer sur des regrets et des suppositions.
Elle ferma quelques secondes les yeux, reportant l'espace d'un instant toute son attention sur tout ce qu'elle percevait du Black Suit... Ne mentons pas, la belle était terrifier par tout cela, c'était l'inconnu, et pire encore c'était un inconnu sombre, bruyant et odorant, dans lequel elle devrait s'avancer non pas avec son fidèle Mozart mais avec un parfaite inconnu... Oui son courage s'approchait de la stupidité... Mozart, en parlant de lui...
Elle se pencha vers son chien et lui flatta doucement l'encolure.


Tu restes là toi... d'accord ? Ne bouges pas... Je reviens... Promis...

Pandora savait pertinemment qu'il ne partirait pas... il resterait allongé devant la porte à attendre sagement que sa maîtresse revienne, de toute façon, il pleuvait, et jamais il n'irait se mouiller le poil... Hors de question, il leva quelques secondes les yeux vers sa jeune maîtresse, avant de poser son regard étrange sur le jeune homme, pour un peu, on aurait put dire qu'il était en colère ou méfiant, son poil c'était légèrement iriser. Il grogna pour la forme, sans doute pour signaler qu'il était là et qu'au moindre problème, interdiction ou pas interdiction, il trouverait le moyen de venir... Lorsqu'il lécha la main de la belle, il était redevenue tout doux et tout miel... Il se rallongea ensuite, l'air de rien et ferma les yeux, s'endormant déjà.
Pandora se redressa... Mais dans quoi elle s'embarquait encore ? Elle sentait son coeur battra à la chamade contre sa poitrine, et elle tremblait, autant de peur que de froid d'ailleurs, la pluie avait finit par trempée sa chemise et son jean qui lui collait à la peau. Quelques mèches de ses cheveux humides avaient finit par se plaquées contre son visage, et aurait dut, en temps normal, lui gênée la vue. Elle ne prit même pas la peine de les remettre derrière son oreille... cela ne servait à rien de toute manière.
Elle ne savait même pas combien de pas elle avait à faire pour atteindre la porte... La dernière fois qu'elle c'était retrouvée dans une telle situation c'était lorsqu'elle était rentrée de l'hôpital.
Elle c'était faîte raccompagnée jusqu'à son appartement, et là... Elle avait passée des jours à se convaincre qu'elle pourrait s'en sortir seule, après tout, elle y était déjà aller lorsqu'elle voyait encore, même si elle ne s'y était pas rendue souvent, elle pensait vraiment pouvoir s'y retrouver, après tout, elle savait la disposition des lieu, l'emplacement des meubles, le nombre de pièce... Mais lorsqu'elle ouvert la porte du dit appartement, elle était tombé de haut...c'était totalement différent à présent, le noir complet... Elle avait eut beau essayer de se rappeler, de visualiser l'appartement, rien n'y faisait... Elle ne comptait plus le nombre de chute qu'elle avait fait, ni même le nombre de truc qu'elle avait casser, jamais elle n'aurait crut que cela puisse être aussi du, il lui avait fallut plusieurs semaines pour s'y retrouver...
Alors aujourd'hui, comment allait elle faire pour se diriger ? Elle ne savait rien de ce lieu, rien, si ce n'est ce qu'elle en percevait... Et c'était loin d'être suffisant, elle le savait parfaitement... La présence de Mozart, à ses cotés, lui manquait déjà, depuis qu'elle avait trouver le jeune chien, elle c'était vraiment habitué à le sentir tout près d'elle...

Pandora se sentait perdue... Elle savait où aller, mais pas comment s'y rendre...
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